• Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre ! (Suite)

     

     

     

    Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre ! (Suite)

     

    Ce que Macron et son monde

    ne peuvent pas lâcher,

    nous pouvons le prendre ! (Suite)

     

     

    A propos de la relation entre monnaie et crédit

     

     

     

    La première partie de l’article éponyme : 

     

    Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre !

    http://cieldefrance.eklablog.com/ce-que-macron-et-son-monde-ne-peuvent-pas-lacher-nous-pouvons-le-prend-a213965509

     

    …était donc conçue comme une sorte de résumé imprimable sur un tract. Elle ne comprenait donc évidemment pas les rappels nécessaires à chacun des points déjà développés dans les articles de fond parus précédemment.

     

    Les principales confusions que cela a suscité au cours du débat portent sur la question de la relation entre monnaie et crédit.

    C’est, en soi, le sujet potentiel d’un article de fond, voire même, d’un bouquin, et ne tient évidemment pas dans un format imprimable en tract, mais essayons néanmoins d’en résumer quelques notions essentielles.

    Même dans une économie primitive, où la monnaie représente essentiellement une valeur d’échange, elle prend de fait également la fonction d’une réserve de valeur, entre deux échanges, et devient donc également une « marchandise », quand elle n’en est pas déjà tout simplement une par elle-même, en tant que quantité de métal ou autre.

    En devenant « fiduciaire » la monnaie de papier continue donc de conserver cette double fonction de réserve de valeur et de « marchandise », sur le marché des changes, notamment.

    Mais il en va de même pour la monnaie scripturaire dans la mesure où elle s’échange aussi sur le marché des changes ou bien est utilisée dans des transactions internationales.

    Mais les transactions internationales conditionnent elles-mêmes le statut de telle ou telle monnaie…

    Encore un sujet qui, à lui seul, nécessiterait une étude complète.

    Quoi qu’il en soit, une économie moderne ne peut pas se passer de crédit, pour plusieurs raisons, dont la plus évidente est la corrélation entre croissance économique et croissance correspondante de la masse monétaire en circulation. Il y a donc nécessairement une partie de l’argent qui doit être créée comme argent-dette afin de rendre possible le développement économique.

    L’essentiel est donc bien que cela soit fait en vue de répondre aux besoins économiques et sociaux des populations, et non pas en vue d’entretenir des entreprises essentiellement parasites et ne répondant qu’aux besoins superfétatoires de la pseudo-« élite » mondialiste, notamment à travers ses entreprises financières spéculatives.

    La force oppressive de cette pseudo-« élite » étant en quelque sorte précisément de prendre en otages des secteurs entiers de l’activité économique utile à travers la spéculation financière.

    D’où l’importance du contrôle du crédit pour la répartition des forces productives en fonction des besoins sociaux réels. Premier point essentiel qui nous ramène donc au sujet de l’article.

     

    Deuxième point utile à préciser : le crédit à taux zéro, ou même, à taux négatif comme pratiqué ces dernières années sous l’égide des Banques Centrales, c’est une fausse « bonne idée » d’un point de vue économique populaire. Le fonctionnement bancaire et la gestion du crédit ont nécessairement un coût, et ne pas le payer ne peut être compensé que par les revenus de la spéculation, ce qui s’est précisément produit, ces dernières années (…encore un autre sujet… !). L’arrêt de la spéculation va donc avec la rémunération du crédit à son juste prix.

    Ensuite, faire un moratoire sur la dette actuelle excessive est sans doute possible, à condition que cela n’implique pas son annulation pure et simple, malheureusement. Aussi délibérément « mal » gérée soit-elle, la dette actuelle est néanmoins imbriquée dans l’économie populaire, et notamment dans l’épargne populaire.

    La destruction de capitaux spéculatifs est possible sans dommages économiques majeurs, comme le montre l’exemple de la SVB, mais un traitement différencié doit garantir la pérennité des fonds engagés dans l’économie réelle, comme le montre également l’exemple de la SVB. Sur ce coup, les banco-centralistes n’ont donc pas fait que des conneries, même si c’est essentiellement pour sauver la peau de leur système !

     

    Troisième point : il n’y a pas forcément un lien direct entre masse monétaire et inflation (cas de la “trappe à liquidité”, encore un autre sujet…), mais normalement un équilibre s’établit entre vitalité économique et circulation monétaire. Le cours de la monnaie sur le marché des changes reflétant la santé économique du pays qui l’émet. Un crédit normalement dirigé vers les activités économiques socialement utiles ne génère donc pas d’inflation supplémentaire qui soit ingérable. Dans une économie dotée d’une dynamique de développement normale une inflation autour de 2% correspond concrètement à une situation d’équilibre. Une absence totale d’inflation peut même être le signe avant-coureur d’une période de déflation, et donc d’une crise très grave.

    Une dette raisonnable et maitrisée n’est donc pas une tare en soi, et même bien au contraire si elle contribue efficacement au développement économique.

    A ne pas confondre, donc, avec le parasitisme financier et banco-centraliste actuel.

     

    Quatrième point : L’argent est le nerf de la guerre, et donc c’est bien par là, principalement, que la Résistance populaire peut reprendre radicalement le contrôle social de la destinée nationale en France.

    Au stade actuel de l’histoire économique humaine, l’argent reste une utilité sociale nécessaire comme véhicule de la valeur d’usage, ce qui est généralement très mal compris, et de la valeur d’échange, par définition !

    Et cela quel qu’en soit le signe. L’important est donc le contrôle du crédit et de la monnaie en tant que circulation sociale de la valeur, quel qu’en soit le signe formel.

    Que l’on commence par contrôler la circulation des €uros sur le territoire et dans l’économie du pays ou par créer un signe nouveau, « Franc Libre » ou autre, pour créer un nouveau flux de circulation cela revient au même si le but est le contrôle démocratique du crédit et de la circulation monétaire.

    Dans une phase de transition une « double circulation » peut même être particulièrement avantageuse pour le pays. L’essentiel est que le contrôle démocratique s’exerce sur l’ensemble des valeurs économiques et financières circulant dans le pays.

    C’est seulement par ce contrôle que commencera réellement le pouvoir de la Résistance populaire.

    Il dépend du rapport de forces politiques entre ceux qui veulent réellement mener sur le terrain une politique de gestion indépendante du pays et ceux qui se complaisent dans sa soumission.

    Les « sorties » de ceci ou de cela ne sont pas utiles en tant que « préalables ». Elles ne sont concrètement que des formalités secondaires qui s’accompliront « naturellement » au fil du temps, en fonction de l’évolution du rapport de forces.

    C’est pourquoi il me semble qu’à l’heure actuelle la démarche indépendantiste de Pierre De Gaulle est particulièrement appropriée, en termes de démarche patriotique et populaire unitaire, à la situation conflictuelle que nous vivons ces temps-ci.

    Ceci dit, il ne semble pas avoir pris position sur la question de la loi de « réforme » des retraites, à ce jour.

     

    En conclusion, nécessairement et dialectiquement provisoire :

    Ce qui est important c’est qu’un nombre suffisant de citoyens s’unissent pour changer les choix essentiels en matière d’orientation politique, et imposent, par le rapport de force politique qu’ils créeront en faveur de ces orientations les choix budgétaires en conséquence.

    Choix budgétaires et orientations politiques vont ensemble.

    Il n’est pas utile de poser des préalables d’aucune sorte à la réalisation de ces objectifs.

    C’est dans le cours de la lutte que la nécessité du contrôle du crédit s’imposera donc de manière incontournable.

    Une fois cet objectif suffisamment avancé, les conditions de sa réalisation apparaîtront à mesure de l’avancée des luttes.

    La nécessité ou non de telle ou telle sortie s’imposera alors, en fonction de l’avancée du combat, et non pas comme un « préalable ».

    Par l’avancée de la lutte telle ou telle sortie sera alors effective, avant même d’être formalisée.

    Luniterre

     

     

     

     

     

    Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre ! (Suite)

     

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    Pseudo-"résistance": "Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant FREXIT ! FREXIT ! FREXIT !... mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien"

     

     

    Avec Pierre De Gaulle, "Stop au suicide Français et Européen !" 
     
     
    http://cieldefrance.eklablog.com/avec-pierre-de-gaulle-stop-au-suicide-francais-et-europeen-a213744117
     
     
    Dans l'article, la vidéo de l'interview du 16 Janvier, où Pierre De Gaulle expose le plus complètement son analyse sur la situation géopolitique et économique de la France.
     
    Et avec cette vidéo la transcription complète de l'interview !!!
     
     

     

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    « L'"électrochoc" du 49.3 : réveil social durable ou simple "feu de paille" ???Dans la France vassalisée que devient la relation entre monnaie et crédit, et peut-on sortir de la soumission ? »

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