16 juillet 2024 : Les luttes de personnalités montrent que ces gens-là ne se préoccupent pas de nous, mais seulement d’eux-mêmes. J’ai bien eu raison de voter LO au premier tour. Il faudrait seulement faire comprendre aux gens que le seul vote antisystème est le vote LO (ce qui ne signifie pas qu’il faut voter). Que les Le Pen font au contraire partie du système. Mais ce n’est pas la gauche classique qui va dire que LO est LE vote antisystème, et les médias et Macron non plus ne vont pas le leur dire. Il faudra le leur dire nous-mêmes !
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Juillet 2024: "Landru" Vs les "victimes consentantes" de la cuisine électorale...
Aujourd'hui notre confrère VLR titre...
Le NFP qui finit par être très décevant
mardi 16 juillet 2024, par anonyme
Ce à quoi nous pouvons répondre: n'est possiblement déçu que celui qui y a cru ne serait-ce qu'une seconde!
Ce qui était, dès avant même le premier tour, manquer gravement de lucidité! Quant à se partager entre "vote LO" et abstention, c'est bien une fausse "problématique", surtout si l'on pense que le "vote LO" peut être réellement un "vote de protestation", alors que ce groupuscule fait déjà complètement partie, depuis les années 70, du spectacle intégré voulu par le capital, et qu'il continue à jouer sa modeste "partition" sous le banco-centralisme...
Mais la faillite de LO, comme la faillite du trotskysme en général, n'est que l'un des visages de la faillite de longue date de la gauche, ce qui a malheureusement contribué, entre autres raisons, à consolider le "vote Le Pen" comme "vote de protestation" massif, même si nécessairement illusoire, in fine. Une évidence perceptible dès avant le premier tour, également: dans le spectacle intégré le "Fou du Roi" ne prend pas le pouvoir, précisément selon son rôle!
Et si cette question du "vote de protestation" qui n'a en rien entravé le spectacle du NFP malgré son incapacité archi prévisible à construire une "alternative" même au sein du jeu banco-centraliste, avait précédemment donné lieu à "débat" sur VLR, la pseudo-"victoire" en trompe-l'œil "électoral", elle, y était "acquise" et quasiment considérée comme "victoire prolétarienne" ou peu s'en faut...Nous lui avions néanmoins répondu concrètement, sans que cela donne lieu à une éventuelle suite du débat...:
La gauche à la recherche du peuple perdu...
https://cieldefrance.eklablog.com/la-gauche-a-la-recherche-du-peuple-perdu-a216009409
Egalement sur VLR: https://mai68.org/spip3/spip.php?article741#forum597
Mais c'est donc sur Ciel de France que s'est manifestée la réaction de "Landru" (*) à propos de toute cette cuisine électorale... Une réaction intéressante et qui nous a donc amené à une précision sur une question de fond suffisamment importante pour être republiée en article séparé:
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Vous me dites, en parlant de VLR et de sa capitulation en rase campagne (…électorale !) :
« La vérité c'est que tous ces gens là défendent le monde tel qu'il est; certes ils ne sont pas sa mince couche de privilégiés, mais sa plèbe, sa racaille. Vous semblez croire qu'ils ne sont pas assez marxiste, càd lucides. Ils sont lucides et mobilisés. Ils défendent le seul monde qui permette la possibilité de leur existence de faux rebelles. Ils sont homogènes idéologiquement à la fraction extrême du capital usuraire ( banco centraliste dans votre analyse) : féministe, woke, immigrationniste. Aussi dès qu'une vague force populiste qui s'oppose à cette idéologie apparaît tapie dans l'isoloir, les voilà tous rassemblés comme des rats.
Ils viennent, par cette alliance électorale avec l'extrême droite réelle du capital et du sionisme, avec macron, montrer à quel point tout leur "antisiounisme" et leur anticapitalisme est secondaire. »
Commentaire posté par "Landru", à la suite de:
http://cieldefrance.eklablog.com/la-gauche-a-la-recherche-du-peuple-perdu-a216009409
Effectivement, en un sens, et ce qui est encore plus déroutant c’est par exemple lorsque le camarade Do m’interroge sur le fait d’avoir lu ou non les « Commentaires sur la société du spectacle » de Debord :
« Par ailleurs je ne sais pas si tu as lu les Commentaires sur la société du spectacle ; mais, dans ce tout petit livre qu’il a écrit en 1988, Guy Debord ne parle ni de banque, ni de dette, et encore moins bien sûr de banco-centralisme. »
https://mai68.org/spip3/spip.php?article726#forum575
Le fait est, jusque là, que je n’avais pas prêté une attention particulière à cet ouvrage qui date donc de 1988, tandis que La Société du Spectacle remonte à 1967, à la veille, en quelque sorte, de Mai 68…
Personnellement, en tant que matérialiste se réclamant également de la dialectique je ne suis donc l’« inconditionnel » d’aucun auteur, et pas plus Debord que Marx ou Lénine, par exemples… Ce qui m’intéresse, c’est de chercher à comprendre la réalité dans laquelle nous évoluons, en tant qu’êtres humains, et toutes les contributions, en termes de recherches, sont pour moi les bienvenues, leur idéologie « d’origine » étant finalement secondaire par rapport à ce qu’elles peuvent apporter de réellement utile. Mais il me semble que ces trois auteurs, entre autres, procédaient également ainsi dans leur démarche…
Il se trouve que dans ma réponse à « Alain », mais qui, comme « Bébert » et « Marcel », ne sont peut-être bien, en fonction du style, que des « avatars » de Do lui-même, j’utilise cette expression, qui m’est venue naturellement dans le fil du « dialogue » :
« Les trois blocs reposant sur les mêmes fondamentaux banco-centralistes et donc totalitaires, au sens du spectacle intégré que présente ce système au XXIe siècle, et donc même si de façon très différente du totalitarisme du XXe siècle, il n’y en a pas un plus "fasciste" que les autres et nous faire croire le contraire c’est nous prendre pour des cons, mais le fait est donc que c’est bien ce qui se passe…
Racisme et communautarisme font partie des différentes facettes du spectacle intégré, selon les acteurs, et ils ne sont pas l’apanage d’un bloc plus que de l’autre. La division fait partie et du spectacle et du système. »
https://mai68.org/spip3/spip.php?article726#forum574
Il se trouve que parmi toutes mes réflexions et recherches j’ai donc, en conséquence, entrepris de jeter un coup d’œil sur le bouquin de Debord qu’effectivement, je n’ai pas souvenir d’avoir lu…
Et sans aller très loin j’y vois que son apport essentiel nous est précisément présenté comme celui du spectacle intégré, qui est tout simplement une évidence pour moi, et depuis longtemps… !
Cet ouvrage, sans aucun doute à mon avis, vaut donc d’être étudié plus longuement…
Mais quoi qu’il en soit, le comble c’est donc bien que le camarade Do, qui se pose peu ou prou comme l’un des continuateurs de la démarche subversive de Debord n’en sombre pas moins, et même carrément tête baissée, ce qui est peut-être un effet mimétique du Tour de France, ces temps-ci, dans la « combinazione » électorale du NFP, sous le prétexte, manifestement on ne peut plus illusoire, qu’il serait le « détonateur » potentiel d’un « nouveau 36 », « nouveau Mai 68 », etc…
Cette « homogénéité idéologique » que vous dénoncez est donc bien réelle, et elle est, précisément, ce que Debord, et moi-même, plus modestement, appelons le « spectacle intégré » où il n’est d’« opposition » que de pacotille, et, in fine, juste faite de contradictions entre aspirants « gauleiters » du système et les divers parasites médiatiques qui gravitent autour.
Néanmoins l’expression « fraction extrême du capital usuraire » ne me paraît pas appropriée pour caractériser le « metteur en scène » du spectacle, et il me semble donc essentiel, pour y voir plus clair, de chercher à comprendre ce à quoi elle pourrait correspondre, et déjà ce à quoi, en fait, elle ne correspond donc pas.
Dans la définition que je propose du banco-centralisme comme nouveau système de domination de classe, la notion de « dette » est effectivement centrale, et remplace même, in fine, celle de « capital », et c’est bien pourquoi il ne me paraît donc pas du tout approprié de définir le banco-centralisme comme un énième avatar du capitalisme qui « succéderait », en quelque sorte, au stade « suprême » déjà défini par Lénine, en son temps, comme étant l’impérialisme.
Il est donc important de rappeler que pour Lénine lui-même l’impérialisme, s’il était en quelque sorte le « sommet » de l’évolution des différentes formes du capitalisme, il n’en était pas pour autant forcément la dernière, et faute de révolution, même si ce cas échéant lui paraissait alors improbable, en 1916, il n’en conjecturait pas moins son évolution ultérieure possible :
"Le remplacement du vieux capitalisme, où régnait la libre concurrence, par un nouveau où règne le monopole, entraîne, notamment, une diminution de l’importance de la Bourse. La revue Die Bank écrit : "La Bourse a depuis longtemps cessé d’être l’intermédiaire indispensable des échanges qu’elle était autrefois, lorsque les banques ne pouvaient pas encore placer parmi leurs clients la plupart des valeurs émises."
"Toute banque est une Bourse" : cet aphorisme moderne contient d’autant plus de vérité que la banque est plus importante et que la concentration fait de plus grands progrès dans les opérations bancaires".
"Si autrefois la Bourse, après 1870, avec ses excès de jeunesse" (allusion "délicate" au krach boursier de 1873, aux scandales de la Grunderzeit, etc.), "avait inauguré l’époque de l’industrialisation de l’Allemagne, aujourd’hui les banques et l’industrie peuvent "se tirer d’affaire elles-mêmes". La domination de nos grandes banques sur la Bourse… n’est que l’expression de l’État industriel allemand pleinement organisé. Dès lors, si le domaine des lois économiques fonctionnant automatiquement s’en trouve rétréci et le domaine de la réglementation consciente par les banques grandement élargi, il s’ensuit que la responsabilité incombant en matière d’économie nationale à quelques dirigeants augmente dans de vastes proportions."
Voilà ce qu’écrit le professeur allemand Schulze-Gaevernitz, cet apologiste de l’impérialisme allemand qui fait autorité chez les impérialistes de tous les pays et qui s’applique à masquer un "détail", à savoir que cette "réglementation consciente" par l’entremise des banques consiste dans le dépouillement du public par une poignée de monopolistes "pleinement organisés". La tâche du professeur bourgeois n’est pas de mettre à nu tout le mécanisme et de divulguer tous les tripotages des monopolistes de la banque, mais de les présenter sous des dehors innocents.
De même Riesser, économiste et "financier" qui fait encore plus autorité, s’en tire avec des phrases à propos de faits qu’il est impossible de nier :
"La Bourse perd de plus en plus ce caractère absolument indispensable à l’économie tout entière et à la circulation des valeurs, qui en fait non seulement le plus précis des instruments de mesure, mais aussi un régulateur presque automatique des mouvements économiques convergeant vers elle."
En d’autres termes, l’ancien capitalisme, le capitalisme de la libre concurrence, avec ce régulateur absolument indispensable qu’était pour lui la Bourse, disparaît à jamais. Un nouveau capitalisme lui succède, qui comporte des éléments manifestes de transition, une sorte de mélange entre la libre concurrence et le monopole. Une question se pose d’elle-même : vers quoi tend cette "transition" que constitue le capitalisme moderne ? Mais cette question, les savants bourgeois ont peur de la poser. "Il y a trente ans, les employeurs engagés dans la libre concurrence accomplissaient les 9/10 de l’effort économique qui ne fait pas partie du travail manuel des "ouvriers". À l’heure présente, ce sont des fonctionnaires qui accomplissent les 9/10 de cet effort intellectuel dans l’économie. La banque est à la tête de cette évolution." Cet aveu de Schulze-Gaevernitz nous ramène une fois de plus à la question de savoir vers quoi tend ce phénomène transitoire que constitue le capitalisme moderne, parvenu à son stade impérialiste."
https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/vlimperi/imperialisme.pdf
(pages 18-19)
Cité in "En relisant Lénine... qui parlait déjà de la fin du capital "fictif"...!"
La question était donc déjà bien posée par Lénine lui-même, et n’impliquait donc pas forcément que le « socialisme » doive « succéder » de manière quasi-automatique au stade impérialiste du capitalisme, ni que celui-ci ne connaîtrait pas d’autre évolution à la suite. Et même, la notion elle-même de « capitalisme moderne » apparaît ici comme un « phénomène transitoire » en tant qu’expression du système de domination de classe, et pas seulement en tant que forme particulière du capitalisme.
Le fond de la question soulevée par Lénine dans ce passage est donc expressément celle qui nous concerne aujourd’hui : le « néolibéralisme » n’a plus de « libéral » que l’apparence et repose en fait sur la bureaucratie bancaire et étatique, désormais banco-centralisée, et au niveau mondial, par la source de garantie de ses crédits « en dernier ressort », également en apparence formelle, mais en première instance, en réalité, quant à la source de toute décision importante, et donc des « liquidités » qui en découlent au propre comme au figuré et sont indispensables pour sa simple survie en tant que système de domination de classe, depuis la « crise », « transition » bien réelle, en fait, et précisément celle dont Lénine nous parlait déjà en 1916, non pas vers une « nouvelle forme » de capitalisme, ni même vers le « socialisme », qui s’est également trouvé mis en échec, mais bien vers le banco-centralisme, donc !
La « nuance » à comprendre entre l’époque de Lénine et la nôtre est pourtant assez simple à si on évalue la différence des contextes : celui décrit par Lénine, ou effectivement la Bourse semble encore jouer un rôle « libéral » de régulation de l’économie, avec un capital encore en pleine expansion productive, et le nôtre, où la Bourse semble « déconnectée » de l’économie réelle pour n’être plus qu’une sorte de casino géant livré aux seuls jeux de hasard d’une spéculation effrénée.
Or comme on l’a donc vu, le niveau de spéculation des bourses ne dépend plus que du volume des « liquidités » déversées, au titre de la création monétaire « ex nihilo », par les Banques Centrales, et non plus de la valeur intrinsèque des entreprises productives elles-mêmes, et surtout pas des monopoles « mondialisés », même si ce niveau élevé de spéculation est donc précisément « nécessaire » pour garantir le niveau de leurs fonds propres, c'est-à-dire leur solvabilité : en d’autres termes, simplement pour leur éviter la faillite, et cela depuis la « crise »-transition, banco-centraliste, donc, de 2007-2008.
Il est donc clair que tout à fait selon la prospective de Lénine en 1916 la Bourse n’a plus du tout le rôle d’un « régulateur » de l’expansion du capitalisme « libéral », qui a bien, pour l’essentiel, disparu au « profit » des monopoles. Monopoles dont la survie n’en est pas moins, aujourd’hui, totalement entre les mains des Banques Centrales et de leurs « politiques monétaires ».
Et ici il est donc essentiel aujourd’hui de mettre le mot « profit » entre guillemets, vu que précisément ce « profit » n’est donc plus par définition et par la force des choses qu’une fraction de la dette en expansion constante, dette en expansion dans une proportion moyenne nettement supérieure à ce qui reste du « capital » investi, qui n’est déjà lui-même, dès le départ, sous forme de crédits, qu’une fraction …de la dette !
C’est donc pourquoi il est important de comprendre que l’expression « fraction extrême du capital usuraire » est inappropriée, même et surtout pour parler du banco-centralisme, même s’il est évident que la « transition » est encore en cours et qu’il subsiste encore, sur la planète, différentes formes de capitalisme au sens « classique » du terme, c'est-à-dire basées sur l’élargissement du capital à travers un processus productif qui ne contribue donc pas à l’élargissement de la dette globale, en termes de proportions. (Cas de la Russie...!)
Parler de « capital usuraire » c’est clairement parler de taux d’intérêts. Les intérêts versés au titre des emprunts, qu’ils soient publics ou privés, sont effectivement, sinon généralement, du moins en grande partie, issus du travail et de la production réelle. Et en ce sens, ils conservent, effectivement, un aspect usuraire, et même d’autant plus, dans le cas de la dette publique, mais bien souvent privée aussi, que le « principal », le supposé « capital », lui, n’est jamais « reconstitué » au point d’être remboursé et donc soldé.
Mais pour autant, si le banquier « d’affaire » a, pour ce qui le concerne, besoin de boucler un budget « en équilibre », et si possible, incluant une part de « bénéfice », on a pu voir et pendant des années, que pour les Banques Centrales cela impliquait de fournir aux « marchés » des crédits à taux faibles, voisins de zéro, et même, carrément négatifs !
Depuis 2007-2008 l’essentiel, pour la survie de l’économie mondiale, ne repose plus sur le fait de « rembourser » éventuellement la dette, et que cela comporte des « intérêts » ou non n’est donc pas la question, mais tout simplement sur le fait que de l’argent circule, ou non, dans le système !
Alors, s’interrogera-t-on, pourquoi faire « varier » les taux d’intérêts, et en fonction de quoi?
On a bien vu, ces dernière années, et singulièrement, depuis 2007-2008, que le système banco-centraliste cherche, à travers ses « politiques monétaires », une sorte de « réglage optimum » qui verrait très précisément le taux d’inflation se « stabiliser » autour de 2%. C’est, ni plus ni moins, une sorte de « réglage de pression » des « liquidités » qui circulent dans le système, et qui ne sont déjà, à leur « source » qu’une création « ex nihilo » régulée par les Banques Centrales, même si « indirectement », pour ce qui concerne le crédit bancaire, mais très précisément, par contre, par le moyen des « taux directeurs » dont elles sont les seules à décider, en toute « indépendance », de par leurs statuts eux-mêmes !
Si le bilan des Banques Centrales varie évidemment en fonction de leurs politiques monétaires, les taux directeurs décidés, et les taux « d’usure » appliqués en fonction par les banques ne sont donc pas essentiellement dictés par le « profit maximum » que le système peut extraire de l’économie mais simplement par le « réglage optimum » qui permet, à la base, sa simple survie en tant que système de domination de classe. Les « profits » et privilèges diverses qui découlent de cette survie sont donc répartis au sein de la nouvelle classe dominante en fonction de la « proximité » des uns ou des autres avec le réel pouvoir de décision des politiques monétaires banco-centralistes, ce que d’aucuns ont eu la relative pertinence de rattacher à « l’effet Cantillon », du nom d’un des tous premiers « économistes », financier du tout début du XVIIIème siècle.
Le « taux d’usure » qui est donc enduré, à la base, par la majorité des acteurs de l’économie, y compris, donc, par le particulier simple consommateur de biens de survie élémentaire, s’il ne peut les payer comptant, et de toute façon, subi, de manière générale, par répercussion sur la « hausse des prix », l’inflation courante, n’est donc pas un réel « taux d’usure » au sens « classique » du terme, celui du profit maximum, mais simplement un « taux de survie » de la nouvelle classe dominante banco-centraliste pour simplement se maintenir en tant que telle, grâce à l'expansion de la dette, et non plus, celle du capital.
Evidemment, du point de vue du particulier « travailleur-consommateur » la différence est complètement imperceptible, mais du point de vue de l’analyse du système de domination de classe et de la stratégie de résistance et de lutte à adopter contre lui la différence est donc considérable, dans la mesure où il s’agit réellement de construire une alternative viable et non pas de se contenter de vociférations gauchisantes, puériles et pusillanimes.
Si la quantité d’argent extorqué à l’économie réelle, fruit du travail socialisé, au titre des « taux d’intérêts » variables, est bien une des rares « valeurs » réelles qui soient encore produites, il n’est pas, pour autant, une des variables d’un éventuel « élargissement du capital », mais simplement une des variables du cycle de la dette, dans laquelle il se « perd », in fine, même s’il est éventuellement, à un moment de son cycle, une des variables du cycle de renouvellement du capital fixe, ce que l’on peut donc voir dans :
« Cinq différences essentielles entre l'époque de Marx et la nôtre »
… Dont le présent article précise, en quelque sorte, une sixième différence.
Luniterre
(* dans le même "esprit" de complément au débat,
voir aussi:
De ma "rencontre" (sur le web...) avec "Lucifer" et de quelques conclusions à en tirer...
Et aussi:
Au XXIème siècle, peut-on encore débattre du fond avec "La Bête du Gévaudan" (Ultra-libérale...)?
Et autrement, sur Ciel de France,
actu et analyses:
« Sur Ciel de France: actu et analysesTatiana Ventôse (Vidéo) - EN 3 CHIFFRES ET 3 IMAGES: le braquage électoral en marche! »
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