• Combien de temps allons-nous encore pouvoir vivre dans ce monde de fous ?

     

     

    Combien de temps allons-nous encore pouvoir vivre  dans ce monde de fous ?

     

     

    AgoraVox le média citoyen 

    Lu et commenté sur Agoravox aujourd'hui:

    (+MAJ des extraits du débat à 15:07)

    (+MAJ au 04/09/2024: extraits du débat sur VLR)

     

     
     
     

     Combien de temps allons-nous encore pouvoir vivre

    dans ce monde de fous ?

     

    par Marc Dugois (son site)
    lundi 2 septembre 2024

     

     

    La France et tout l’occident se trouvent dans une situation totalement inédite où le problème n’est pas rendu public pour ne pas paniquer les populations. La solution est évidente mais ses conséquences sont tellement dérangeantes qu’il s’est créé un consensus morbide entre le peuple et ses dirigeants pour ne voir ni le problème ni la solution. Toutes les peurs sont activées pour vérifier que les peuples accepteront par avance les efforts qui leur seront demandés lorsque les décideurs y verront plus clair. Comme si cela pouvait arriver avec ceux-là même qui ont participé à la création du problème ! 

    Le problème n’est évidemment pas sanitaire et pas plus climatique que terroriste. La Russie, la Chine, l’Iran ou l’Islam ne sont là que pour porter le chapeau de la responsabilité de ce qui va nous arriver alors qu’eux semblent raisonner encore à peu près sainement en se regroupant dans les BRICS et en attirant tous les états qui constatent tous les jours la décrépitude de l’occident. 

    Mais quel est donc le problème ? 

    Il y a plusieurs façons de l’aborder. Toutes les entrées, internationale nationale et individuelle, se justifient les unes les autres en baignant toutes dans une incohérence générale et malheureusement assumée. 

    L’entrée internationale est caricaturée par le Forum économique mondial de Davos, par l’Open society de George Soros, par l’Office mondial de santé (OMS) et par des personnalités isolées comme Jacques Attali ou Alain Minc en France. Ils se voient tous très bien dirigeant un mondialisme ayant tué les différentes civilisations pour en construire une seule qui atteindrait le ciel c’est-à-dire la perfection. C’est le retour insensé du mythe de la tour de Babel. George Chisholm, psychiatre canadien et premier directeur général de l’OMS de 1948 à 1953, l’a écrit : 

    « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il est nécessaire d’éloigner de l’esprit des hommes leur individualisme, leur loyauté envers les traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux. » 

    Les ennemis sont ciblés et ces cibles sont continuellement attaquées depuis la fin de la guerre. Chisholm indique même en 1955, après avoir passé pour 20 ans le flambeau de l’OMS au successeur qu’il avait formé à son image, qu’il faut encourager le métissage pour créer une race unique dans un monde unique sous un gouvernement unique. Le Forum économique mondial détaille ce monde unique par la voix de Klaus Schwab « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux » ou celle de Yuval Harari qui y explique que la connaissance du corps humain multiplié par la puissance de calcul, multiplié par le stockage des données permet le piratage des humains et la création d’une « classe inutile » qui va vivre beaucoup plus mal d’être inutilisable que d’être exploitée. George Soros qui a créé sa fortune le « mercredi noir » (16 septembre 1992) par sa spéculation réussie contre la livre sterling et la banque d’Angleterre, finance l’action par toutes les ONG. Elles communiquent toutes en paroles sur la défense de « l’état de droit », la lutte contre la corruption et la protection de la démocratie mais leur réalité quotidienne va en sens rigoureusement inverse car l’avis des peuples ne semblent pas les intéresser. 

    L’entrée nationale se fait par l’abandon progressif de la réflexion et de l’action au profit de la communication qui submerge tout pour la première fois dans l’histoire de l’humanité qui avait toujours jusqu’alors privilégié l’action dépendante de la réflexion qui la précédait. La publicité, le smartphone, internet, les médias, les chanteurs, les comédiens, tout ce qui n’est que communication tient le haut du pavé. Ils communiquent en chœur l’amour, la paix et la liberté en générant unanimement leur inverse par absence de réflexion et d’action. Les sportifs, s’ils attirent le regard du peuple, sont adulés pour que le peuple regarde en même temps la publicité qui le formate. Les Politiques, choisis pour agir et n’ayant en réalité aucune vision d’ensemble, se réfugient dans la communication de façon de plus en plus caricaturale. Leur action se limite à la justification d’interdictions et d’obligations sous formes de normes, de lois, d’ordonnances, d’arrêtés, de règlements qui doivent faire rentrer le peuple dans leur idéologie et qui freinent tout par la montée spectaculaire du coût de la vie que leur exigence génère. 

    L’entrée individuelle est la croyance populaire dans le progrès et dans la croissance qui expliquent tout et font croire à la pérennité du système. Le peuple n’est pas gêné de vivre en ville sans rien produire tout en consommant de plus en plus. Il en est tellement peu gêné qu’il part en week-end et en vacances, qu’il prend ses RTT et ses ponts ou même ses viaducs puisque la richesse se fabrique toute seule et qu’elle est même chiffrée par le PIB, c’est dire combien c’est une réalité indiscutable ! Cette croyance que la vie n’exige pas de donner pour recevoir, ouvre la voie aux fantasmes les plus fous qui détruisent par vagues notre civilisation, en y attirant en plus l’humanité entière. 

    Le lien entre ces trois entrées, celui qui autorise leurs trois incohérences et qui les rend crédibles internationalement, nationalement et individuellement, c’est l’incohérence de l’argent qui coule à flots pour faire croire au moins momentanément à la cohérence de l’ensemble. Et ça marche ! Les ONG ne font leur travail de sape et de sauvetage du personnel politiques recalé aux élections que parce qu’elles sont financées. Les politiques ne détruisent la nation que parce qu’ils croient sincèrement que le reste de l’humanité nous apportera ce que nous ne savons plus faire et que notre richesse nationale sans cesse croissante nous permettra de tout payer. Nous avons inventé, grâce à l’abondance de la monnaie, le nirvana sur terre. Nos élites se font payer grassement à faire croire à sa cohérence. Le peuple lui, se divise entre les paysans, ouvriers, artisans et commerçants qui continuent à produire et distribuer en étant méprisés et mal payés, ce qui les rend de plus en plus rares, et les consommateurs stériles de plus en plus nombreux, convaincus de la réalité de la croissance tout en ayant leur psy et leurs antidépresseurs qui créent d’après eux de la richesse puisqu’on les achète. Il faut en effet ne pas oublier que l’INSEE a enfin reconnu depuis janvier 2021 dans sa deuxième façon de calculer le PIB qu’il n’est que la somme de toutes nos dépenses et que la valeur ajoutée des entreprises n’existe que par la dépense de leurs clients. Que les politiques aient conçu les critères de Maastricht (limites des déficit et des empunts) en pourcentages de la dépense de l’année, montre le niveau d’incompétence de ces braves gens. Quand on fait croire à un peuple qu’il suffit de dépenser pour se constater plus riche, il y a forcément des petits malins qui vont créer de l’argent pour que ça semble marcher. Les banques occupent ce créneau. 

    Le problème crucial auquel nous sommes confrontés et la base de tous les autres, est donc simplement toute la fausse monnaie qui laisse croire que tout est possible aux apprentis idéologues de tous bords. L’aveuglement général répète que la monnaie n’est pas une énergie et qu’elle n’est qu’un facilitateur d’échanges. L’argent peut pourtant tout réaliser mais nous n’avons pas conscience que sa force ne venait jusqu’à présent que de l’énergie humaine qu’il avait fallu dépenser pour l’obtenir. Aujourd’hui sa force vient de l’énergie humaine qu’il faudra dépenser demain pour une contrepartie déjà consommée, une forme de nouvel esclavage. C’est comme si nous nous croyions capables de faire fonctionner des machines avec une électricité qui n’arriverait que le lendemain. Nous baignons dans cette incohérence qui ne nous dérange même plus.
    Le 13 septembre 2023 le FMI écrivait « La dette totale représentait 238 % du produit intérieur brut mondial l’année dernière, soit 9 points de pourcentage de plus qu’en 2019. En dollars américains, la dette s’élevait à 235 000 milliards de dollars, soit 200 milliards de dollars de plus qu’en 2021 ». La dette représente 238% des dépenses de l’année !!! 

    Quelle est la solution ? Elle est dans le bon sens. La solution commence par décider un retour à la cohérence d’un monde ou tout n’est qu’échange et en aucun cas création, domaine réservé des dieux. Une production n’est richesse que si elle est échangeable avec une autre richesse déjà reconnue, ce qui n’est plus le cas de l’argent depuis qu’il est déconnecté de toute richesse réelle. Les banques continuent bien à mettre à leur actif les garanties des monnaies qu’elles créent à leur passif, mais ces garanties sont de moins en moins des richesses constatées comme l’étaient l’or ou le dépôt de clients, mais des richesses futures espérées sous forme de créances. 

    Le pire est les cryptomonnaies, système de Ponzi qui n’est garanti que par la ruine de leurs derniers possesseurs qui auront fait la fortune de leurs prédécesseurs. On appelait cela une escroquerie dans le monde d’avant, le système en a fait notre quotidien sans que nous semblions en être dérangés. 

    Nous devons prendre conscience que la monnaie n’est qu’un prélèvement fait par le pouvoir sur les richesses individuelles populaires. C’est un impôt qui est par définition limité. Seule la diminution progressive de la quantité de monnaie nous permettra de revenir au réel et d’être contraints de nous affronter à nous-mêmes et de faire les choix difficiles rendus obligatoires par la diminution de la monnaie en circulation. Dire ex abrupto ce à quoi il faudra renoncer serait d’une prétention incroyable mais il est certain que les professions qui ne vivent que de la communication devront en rabattre et que l’argent limité nous forcera à discuter enfin de ce que nous serons obligés de ne plus payer, ce qui bouleversera des tas de choses. Faire ces choix est le rôle des Politiques, mais ceux en place en ont-ils le niveau ? Et nos contemporains sont-ils prêts à affronter la dureté de la réalité ou préfèrent-ils continuer à rêver, à dire en tous domaines qu’il ne leur manque que les moyens, au risque non assumé de préparer un avenir sinistre à leurs enfants quand ils en ont ? 

      

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/combien-de-temps-allons-nous-256576

     

     



    • LuniterreLuniterre 3 septembre 10:25 
       
       

       

       

      L'idée que l’argent représente l’énergie humaine du travail est évidemment intéressante mais pas originale, vu que c’est fondamentalement celle de l’économie classique et notamment, celle de Marx. 

        

      Plus radicale dans le genre, et encore plus rigoureuse, quant au fond, est celle, plus récente, qui résume l’ensemble de l’économie à un phénomène énergétique. 

        

      Plus rigoureuse, car l’Univers, au départ, n’est qu’énergie, et la matière elle-même simplement une forme de l’énergie. 

        

      Toute transformation de la matière étant essentiellement une transformation « énergétique » et obéissant aux lois fondamentales de la thermodynamique, et d’abord aux deux premières : 

        

      _La conservation de l’énergie >>> exit l’idée de « consommation de l’énergie », qui n’est qu’une transformation. 

        

      _L’entropie, qui ne peut qu’augmenter >>> toute transformation (dont la pseudo-« consommation ») est une augmentation de l’entropie >>> il n’y a donc pas « d’énergie renouvelable », pas plus que de « recyclage » de quoi que ce soit qui n’augmente pas l’entropie globale du « système »-univers dans lequel nous vivons. 

        

      La seule « loi » universelle commune à tous les phénomènes est donc celle de la dissipation de l’énergie universelle, dissipation dite « entropie ». 

        

      Tous les phénomènes de l’Univers n’accumulent de l’énergie que pour mieux la dissiper, chacun à leur façon, et tout à fait complètement, in fine : mort des étoiles, des êtres humains, des plantes, etc… Naissance, développement et mort des phénomènes comme contributions particulières à l’entropie de l’Univers. 

        

      Idem pour les civilisations humaines et leurs systèmes économiques, dont aujourd’hui, leurs entreprises. 

        

      Le « darwinisme » c’est la capacité des différentes structures à accumuler et à dissiper de l’énergie. Les plus grosses comme les plus petites. Dans la société humaine actuelle les monopoles ont « tendance » à écraser/« absorber » les plus petites structures. Dans la vraie jungle les lions et les fourmis cohabitent avec plus ou moins d’harmonie. Globalement la jungle « optimise » sa dissipation d’énergie en fonction des ressources disponibles. 

        

      En un sens, l’industrie « humaine » fait la même chose, paradoxalement, en se passant de plus en plus de l’énergie du travail humain, remplacé par les robots. 

        

      L’argent ne représente donc plus essentiellement l’énergie humaine, mais l’ensemble de l’énergie dissipée par l’industrie, tant sous forme de matière « transformée » que d’énergie « consommée »/dissipée. 

        

      Tant que la « civilisation humaine industrielle » est en cours, il n’y a donc pas de « retour en arrière » possible de ce processus « entropique » par nature, et donc « naturel », dans ce sens. 

        

      C’est pourquoi « optimiser » l’entropie de la société humaine en fonction de ses ressources ne consiste pas à supprimer le crédit (création monétaire), mais à le contrôler, en fonction des objectifs définis. 

        

      Aujourd’hui égoïstement, par les parasites du système devenu mondialiste banco-centraliste, demain peut-être collectivement, par un sursaut inespéré de la conscience sociale et si possible, démocratiquement, mais là, on aborde carrément le domaine de l’utopie… 

        

      Luniterre

       

       

       

      Il était une fois... le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

       

      http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

       

      ********************************

       

     

     



    • Francis, agnotologueFrancis, agnotologue 3 septembre 10:39 
       

      @Luniterre
       
       ’’La seule « loi » universelle commune à tous les phénomènes est donc celle de la dissipation de l’énergie universelle, dissipation dite « entropie ».’’
       — >

      La photosynthèse, pour ne citer que l’exemple le plus universel, est-ce que c’est de l’entropie ?
       
      Vous pensez quoi de la néguentropie ?

       
       
       


    • LuniterreLuniterre 3 septembre 11:11 
       
       

      @Francis, agnotologue

       

      La néguentropie est le moment « constructif » de l’entropie, y compris pour les plantes (photosynthèse), comme pour tous les êtres vivants, et les autres phénomènes évolutifs en général, résumés in :

       

       

      Tous les phénomènes de l’Univers n’accumulent de l’énergie que pour mieux la dissiper, chacun à leur façon, et tout à fait complètement, in fine : mort des étoiles, des êtres humains, des plantes, etc… Naissance, développement et mort des phénomènes comme contributions particulières à l’entropie de l’Univers.


       
      Luniterre

     

     


    • (
      Francis, agnotologueFrancis, agnotologue 3 septembre 14:02 
       

      @Luniterre
       
       ’’ le moment « constructif » de l’entropie’’
      — >

       ?
      Diriez vous que le Yin est le moment constructif du Yang ? (ou l’inverse ?)

       

       



    • LuniterreLuniterre 3 septembre 15:05 
       
       

      @Francis, agnotologue

       

      Je ne suis pas vraiment spécialiste de la culture traditionnelle chinoise, mais il me semble que le dualisme Yin/Yang, utile pour bien comprendre les choses complémentaires les unes des autres, est une conception cyclique de la dialectique.

       

      Alors que l’entropie de l’Univers n’est pas un phénomène cyclique, mais bien une direction du temps vers l’entropie maximum...

       

      Même si on n’en est pas encore absolument certains : hypothèse du « Big Crunch » ramenant éventuellement le tout à un nouveau « Big Bang »...

       

      Mon approche personnelle de la dialectique restant pragmatique, elle se situe donc dans le mouvement irréversible du temps, et donc de l’entropie.

       

      Luniterre

       

     

     

     

     

     *********************************************

     

    *************************************

     

    Sur Ciel de France:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

    **********************************************

    ************************

     

     

    Extrait du débat sur VLR: 

    •  
      Réponse proposée:
       

       

      Bonjour, camarade !

       

      Il y a un siècle le socialisme semblait être une voie raisonnablement accessible du progrès social humain et pouvoir mener, le progrès technique de l’industrie aidant, au communisme, vers un monde sans argent. Malheureusement c’était encore une approche idéaliste de la société humaine, qui ne tenait pas du tout compte de la réalité selon laquelle il y a un décalage énorme entre les progrès technologiques dont est capable l’espèce humaine et ses capacités d’évolution mentale et culturelle, infiniment plus lentes !

       

      Avec déjà le premier quart de notre XXIème siècle on voit que ces capacités sont probablement encore plus faibles qu’à l’époque, malgré l’évolution ultra-rapide des technologies. Evidemment c’est une situation voulue, entretenue et même « développée » par les classes dominantes actuelles, mais c’est un fait.

       

      Dans ce contexte, arriver à poser le contrôle démocratique du crédit comme une alternative permettant l’optimisation de l’utilisation des ressources en fonctions des objectifs sociaux déjà les plus urgents et les plus évidents, ce serait donc déjà une véritable révolution…

       

      Déjà cela implique une mobilisation et une conscientisation populaire encore nettement au dessus de ce qui semble actuellement immédiatement possible, c'est-à-dire pas grand-chose, malheureusement…

       

      L’idée du Conseil National du Crédit combine donc l’objectif de l’indépendance nationale avec celui de la justice sociale. De toute façon il n’y a pas de démocratie réelle possible sans indépendance nationale, et donc le principe est celui d’une synergie entre ces deux nécessités et les forces qui peuvent concourir à leur réalisation.

       

      Le principe concret est celui d’un nouveau pouvoir constitutionnel démocratique. Les formes que cela peut prendre sont à déterminer en fonction du niveau de la mobilisation populaire, s’il en est… Le plus élevé impliquant naturellement les formes les plus démocratiques possibles.

       

      La nécessité de reconquérir l’indépendance nationale implique donc une représentation nationale « centrale », mais si la mobilisation est d’un bon niveau le CNC devra logiquement avoir des « petits frères » au niveau régional, voire même, encore plus local, toujours en fonction de la mobilisation possible, et donc à terme la synchronisation du tout pourrait avantageusement remplacer le tristement fameux « millefeuille administratif » qui paralyse bureaucratiquement une bonne partie des capacités économiques de notre pays.

       

      Un monde sans argent, c’est un rêve, une France redevenue indépendante et démocratique sous l’égide d’un nouveau CNC, c’est pour l’instant aussi un rêve, mais tout de même éventuellement accessible, par un sursaut de l’histoire, qui se produit parfois…

       

      Celui de Mai 68 s’est trouvé sans but clairement défini et livré à diverses manipulations, ainsi que celui, plus modeste et plus récent, des Gilets Jaunes.

       

      Avec l’impasse politique dans laquelle se trouve actuellement notre pays, il est peut-être temps d’avoir, pour une fois, un coup d’avance, s’il en est encore, sur les soubresauts inattendus de l’histoire !

       

       

      Luniterre

       

       

     

    *****************************************

     

     La suite du débat sur Agoravox n'a plus guère de rapport avec l'économie, mais dans la mesure où elle reste instructive et intéressante sur d'autres sujets, en voici néanmoins encore des extraits:

     

     

     

    Francis, agnotologueFrancis, agnotologue 3 septembre 18:32 
     

    @Luniterre
     
     ’’Alors que l’entropie de l’Univers n’est pas un phénomène cyclique, mais bien une direction du temps vers l’entropie maximum...

    ’’
     — >
     Théorie qui présuppose de facto, soit que l’entropie converge indéfiniment sans jamais l’atteindre vers un maximum indépassable ; soit qu’elle peut croître indéfiniment. Je n’adhère ni à l’une ni à l’autre de ces deux hypothèses.
     
     Quand vous évoquez ’’le mouvement irréversible du temps’’, on ne peut qu’approuver, mais ce n’est qu’une image, ou plus précisément, une tautologie parce que ce sont les processus entropiques qui sont irréversibles. Et que l’on parle de mouvement irréversible du temps ou de flèche du temps, il se peut qu’il arrive un moment où cette flèche du temps ne sait plus dans quel sens se tourner : un peu comme une boussole à l’approche du pôle nord (ou sud) ; on appellerait ça un point de singularité.
     
     Mais ce n’est qu’une hypothèse et sans rapport ici avec la néguentropie. Quoique ...

     

     

     

     

    LuniterreLuniterre 3 septembre 22:06 
     

    @Francis, agnotologue

     

    Je n’ai évidemment pas les connaissances nécessaires en astrophysique, mais pour que l’entropie de l’univers atteigne un « maximum » il me semble nécessaire de supposer que l’univers soit effectivement « fermé » et que son expansion s’arrête. Un univers « statique », en quelque sorte. Je ne sais pas si une telle « hypothèse » existe parmi toutes celles plus ou moins « à la mode » ces derniers temps.

     

    Le « choix » actuel semble être entre expansion continue et « Big Crunch ». Evidemment, dans le second cas il y a nécessairement une sorte de « point d’équilibre » entre la fin de l’expansion et et le début du « Big Crunch »… Donc effectivement, dans ce cas un « point d’entropie maximum », juste avant le début du « Big Crunch ».

     

    Mais on est là dans la pure spéculation théorique…

     

    Dans le cas d’une expansion infinie reste à comprendre le rapport de proportion entre l’expansion de l’univers et la croissance de son entropie.

     

    Si on admet les deux lois de base de la thermodynamique, la quantité initiale d’énergie restant une constante, la plupart des théories supposent qu’à partir d’un certain stade d’expansion et d’entropie il ne se passe plus grand-chose dans l’univers, et donc, intuitivement, il semble que plus l’entropie est élevée et plus son augmentation est lente.

     

    De sorte que l’on peut « imaginer » qu’à partir d’un stade déjà élevé l’entropie puisse continuer à croitre « infiniment », avec l’expansion de l’univers, tout en croissant « infiniment peu », c’est-à-dire de manière infinitésimale et de plus en plus réduite, en proportion de l’expansion de l’univers…

     

    Pure spéculation… D’autant plus qu’il semble très peu probable que l’humanité ait une descendance jusque là…

     

    Il existe actuellement des théories très diverses sur la « mort thermique » de l’univers.

     

    Quoi qu’il en soit, il me paraît difficile de parler de « mort thermique » absolument totale, ou même d’« équilibre » dans le cas d’un univers en expansion constante.

     

    Luniterre

     

     

     

     

     

     *******************************************

     Il y a également un volet vulgarisation scientifique au débat sur VLR:

     

    • Il y a des théories dissidentes de la physique Par exemple dans Electrodynamics (O3), W. Evans unifie la relativité et la physique quantique, les forces fondamentales de la physique et résout le problème de la définition de l’énergie en la rendant synonyme et équivalente à la tension, soit le potentiel de faire un travail. Rien que ça. Tout en relevant que la validation de sa théorie ne peut se faire qu’avec des expériences qui restent à faire. https://fr.annas-archive.org/search…

      Selon Tom Bearden, l’expérience de Bohren permet de sortir beaucoup plus de photons et donc d’énergie, que celle qui est envoyée en entrée de cette expérience et ceci sans que les atomes bombardés de photons ne changent. Ses travaux sont contesté par la physique classique, mais sans qu’ils aient contesté les résultats de l’expérience de Bohren. L’électromagnétisme étant ce qu’elle est, il devrait donc être possible de faire la même chose sur les autres fréquences que celles de la lumière. Bearden conclu qu’il est possible d’extraire de l’énergie du vide. Il est mort mais même la U.S. Nuclear Regulatory Commission (NRC) conserve des traces de ses travaux : https://www.nrc.gov/docs/ML0735/ML0…

      Ça me fait penser aux boursicotages où, à partir du capital investi dans l’économie réelle, ils créent des chaines de Ponzi spéculatives que l’ont peut comparer à l’énergie du vide de Bearden et Evans. Sauf que dans le capitalisme, la spéculation fait des bulles qui éclatent en cas de crise, alors que si Bearden et Evans ont raison, il serait possible de tirer de l’énergie du vide dans notre réalité physique.

      Répondre à ce message

      • Théories folkloriques… Eventuellement amusantes si on a du temps …et de l’énergie à perdre : une pratique contreproductive, donc, qui peut séduire ceux qui ont du temps et de l’énergie à perdre, etc… L’énergie de la "complosphère" ?

        https://scalarphysics.com/resources…

        Il est clair que cela aurait du vite avoir des applications…

        Le papier et d’autres du même auteur sont déjà anciens et restés "lettres mortes" !

        Luniterre

        Répondre à ce message

        • Je ne porte pas de jugement. On voit comment J-P Petit et d’autres ont été boudés et ostracisés. Je n’en sais rien, par contre derrière le blabla de Bearden (aucune formule dans une grande partie de ce papier), il reste les travaux des autres comme Evans qui eux donnent toutes les formules et ce n’est certainement pas à moi (la physique n’est pas ma spécialité) à prendre parti, ni à faire les expériences permettant de prouver telle ou telle théorie.

          Répondre à ce message

    *****************************************

    •  
      Réponse proposée:
       

       

       

      Bonjour, Dominique !

       

      Je n’ai pas non plus la moindre prétention « scientifique » au regard de telles questions fondamentales : [https://www.agoravox.fr/commentaire6760214->https://www.agoravox.fr/commentaire6760214]

       

      Néanmoins, il y a une certaine « logique », selon que l’on admet ou non les lois fondamentales de la thermodynamique : si l’on parvient à « exploiter » des ressources énergétiques actuellement mystérieusement « inconnues », et pourquoi pas, le cas échéant, cela ne change rien au mouvement général de l’évolution, sauf dans le sens d’augmenter encore plus l’entropie du système global dans lequel nous vivons, à priori.

       

      Pourquoi pas, donc, mais prétendre que telle ou telle ressource pourrait ne pas dépendre des lois de la thermodynamique, pourquoi pas, encore, à la limite : ce serait véritablement une nouvelle « révolution scientifique » complète pour les connaissances humaines.

       

      Ce que je constate, pour l’instant, et beaucoup plus modestement, c’est que l’on n’a pas encore tiré toutes les conséquences des « révolutions scientifiques » depuis la fin du XIXème siècle…

       

      Tout le blabla « écologiste » sur les prétendues « énergies renouvelables », le « recyclage » de ceci et cela, présentés comme peu ou prou « neutres » en termes de dégradation de nos ressources, c’est évidemment déjà un déni pseudo-"scientifique" grotesque de l’entropie, quoi que très officiellement « promu » par les autorités de notre monde actuel.

       

      En finir avec ce blabla stupide pour repartir sur des bases réalistes, en fonction de l’évidente réalité de l’entropie, jusqu’à preuve du contraire, ce serait donc encore aujourd’hui une révolution véritablement salutaire !

       

      Maintenant si un « magicien » de la science nous sort un lapin blanc de son chapeau qui nous apporte l’énergie à gogo sans impact négatif sur le reste de nos ressources, pourquoi pas, évidemment, mais mon modeste sentiment actuel est plutôt qu’il s’agit de fantasmes générés par une forme de déni de la réalité, encore difficile à assumer pour beaucoup.

       

      En tant que matérialiste, même et surtout « dialectique », le mieux me semble d’abord d’assumer la réalité au mieux de nos connaissances actuelles vérifiées par l’expérience, sans pour autant évidemment fermer la porte à la recherche, même très « spéculative », mais aussi, sans mélanger les genres, spéculation théorique et utilisation de nos connaissances réelles.

       

      Luniterre

       

       

       

       

     

    **********************************

     

     

     

     

     

    « Telegram: un enjeu 100% politique et géostratégique otanien - Pourquoi Macron ment aux Français!Arrestation de Pavel Durov: déjà 6 727 881 signatures pour sa libération - Et maintenant? »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :