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Interview "Président des JO": le "troisième tour" d'Emmanuel Macron contre le suffrage universel des français!
Macron, les JO et la Constitution:
la Lettre sans l'Esprit!
"J'ai ensuite écrit aux français quelques jours après le vote et puis il y a eu un troisième tour: les votes de la fin de semaine dernière à l'Assemblée"
"C'est Madame Braun-Pivet qui a été élue, ce qui montre très clairement qu'il serait faux de dire que le nouveau front populaire a une majorité quelle qu'elle soit"
Alors que la constitution voulue par le Général De Gaulle repose par son principe essentiel sur le suffrage universel, et sur deux tours pour élire l'Assemblée Nationale.
Non, M. Macron, l'élection au "perchoir", pour importante qu'elle soit, n'est pas un "troisième tour": il n'y a pas de "troisième tour" qui vaille. La majorité, absolue ou relative, est celle qui ressort des résultats du second tour. Point barre.
Le jeu des désistements retire au parti arrivé en tête la possibilité d'avoir une majorité absolue, face à une coalition d'opposition à cette première force politique du pays, mais une coalition des nouvelles "oppositions" qui devient ainsi "majoritaire relative" au sens ou elle regroupe une majorité relative de députés du NFP et plusieurs minorités des autres formations, face au parti RN ainsi "réduit" lui-même à une minorité.
Dura lex, sed lex. Constitutionnellement parlant, M. Macron, il y a donc bien une majorité relative, que cela vous plaise ou non, et que cela nous plaise ou non, également, sur Ciel de France, où on a très ouvertement et très durement critiqué le programme du NFP, et où on n'a aucune raison de se dédire de ces critiques.
Aujourd'hui le NFP a réussi à désigner sa candidate au poste de Première Ministre, Mme Lucie Castets, qui présente manifestement des garanties de capacité de gestion pour ce poste, indépendamment de ses inclinations politiques.
Elle est donc légitimement la représentante d'une majorité relative élue et voulue par le corps électoral français, selon sa constitution. Même si la constitution ne l'impose pas pour autant, les nécessités urgentes du pays imposent qu'un gouvernement à la fois fonctionnel et représentatif, même si ce n'est que de la majorité relative voulue par les français, soit mis en place le plus rapidement possible, et donc que Mme Lucie Castets en soit la cheville ouvrière.
Le reste de l'histoire est à écrire ensuite, en fonction des réalités, et non des fantasmes d'un "perdant" qui reconnaît sa défaite mais n'en tire aucune des conséquences politiques les plus élémentaire et les plus évidentes.
Luniterre
LE NFP PROPOSE LUCIE CASTETS POUR MATIGNON, MACRON DIT NON
ACTUALITÉ
Au terme de 15 jours de négociation, le Nouveau Front Populaire est finalement parvenu à un accord sur un nom pour Matignon. Il s'agit de Lucie Castets, 37 ans, issue de la société civile. Une heure après cette annonce, Emmanuel Macron, invité du journal télévisé, a opposé une fin de non-recevoir à cette proposition.
Sur le fil. Par un communiqué commun, diffusé ce mardi soir, près d’une heure avant l’interview d’Emmanuel Macron sur France 2, l’alliance de la gauche a annoncé le nom de sa candidate pour le poste de premier ministre. Il s'agit de Lucie Castets, une « animatrice de luttes associatives pour la défense et la promotion des services publics, activement engagée dans le combat d’idées contre la retraite à 64 ans » fait valoir le communiqué.
Peu connue du grand public, la candidate désignée, énarque et économiste de formation, est l'actuelle directrice des finances de la Mairie de Paris. Engagée au sein du collectif "Nos services publics", elle a aussi travaillé à la direction générale du Trésor puis pour TRACFIN, la cellule anti-blanchiment du ministère de l’Économie.
ACCORD SURPRISE
L'accord sur ce nom surprise a été acté à l’issue d'une ultime réunion des partis du Nouveau Front populaire (NPF), qui, seize jours après le résultat des législatives « a conclu positivement ».
Dans la foulée, Marine Tondelier a appelé Emmanuel Macron, dans un message sur X, à « reconnaître le résultat des élections » et « nommer » à Matignon Lucie Castets, candidate « validée au consensus de nos quatre formations politiques ».
Dans un message posté sur X, le président réélu de la commission des finances à l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, estime lui qu’« après ses succès à l’Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire fait un pas décisif pour gouverner le pays avec le choix unanime de ses quatre composantes pour Lucie Castets comme première ministre ». « Maintenant Emmanuel Macron n’a plus de prétexte : il doit nous laisser gouverner », a-t-il ajouté, à quelques minutes de l'intervention programmée du chef de l'Etat à la télévision.
PREMIÈRE INTERVIEW
Dans une interview accordée à l’Agence France-Presse (AFP), et diffusée quelques minutes après l’annonce de l’accord du Nouveau Front populaire sur son nom, Lucie Castets dit vouloir porter « l’abrogation de la réforme des retraites », tel que prévu par le programme de la coalition de gauche. Elle appelle aussi à une « grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part », et une « amélioration du pouvoir d’achat » par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux.
MACRON DIT NON
Une heure après cette annonce de candidature, Emmanuel Macron était invité du journal télévisé de France 2. Le Président de la République a opposé une fin de non-recevoir à cette proposition de nomination : "Le sujet n’est pas [...] un nom donné par une formation politique. La question [...] c’est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes" a affirmé le chef de l'Etat, ajoutant qu'il est "faux de dire que le NFP a une majorité quelle qu’elle soit".
https://lcp.fr/actualites/le-nfp-propose-lucie-castets-pour-matignon-macron-dit-non-304512
« Macronie, Lepénie, Mitterrandie: les vieux ressorts du spectacle intégré déterrés par MeyssanDans la vie, y'a pas qu'Emmanuel et Lucie! Y'a aussi Toto... »
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