• A propos des élucubrations de Barbara Stiegler et autres comparses LFIstes...

     

     

    Libéralisme - Ultralibéralisme - Néolibéralisme (vidéo 2h20)

     

    mardi 4 juin 2024,

    Sommes-nous encore en démocratie ?

    https://qg.media/emission/sommes-nous-encore-en-democratie-avec-barbara-stiegler/

     

    Le néolibéralisme veut un État très fort

    QG - 30 mai 2024 - Barbara Stiegler

     

    Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4

     

    Retrouvez Didier Maïsto et Harold Bernat pour un grand échange avec la philosophe Barbara Stiegler. D’où vient la perte de notre souveraineté ? Comment qualifier le régime dans lequel nous vivons ? Peut-on encore reconquérir la démocratie ?

    Pour aider Aude Lancelin et son Quartier général :

    https://qg.media/je-mabonne/

    Notes de do :

    Barbara arrête la démocratie dans la Révolution française à 1792, alors que l’année préférée de Louise Michel est 1793.

    Barbara appelle à voter Mélenchon-LFI, tout en le critiquant sur sa gauche. Elle fait quand même un peu l’apologie de la France "Insoumise", ATTAC, etc. Bref elle est en fait plus réformiste que révolutionnaire.

    Elle refuse le mot "sociétal". Moi, je l’adopte. La "gauche" d’aujourd’hui a oublié la lutte de classe pour se pencher plutôt sur les droits des minorités. Ça ne risque rien de défendre le wokisme. C’est-à-dire vouloir, entre autres, que les Noirs ou les femmes aient le droit de devenir des exploiteurs au même titre que les Blancs ou les hommes. Toutes ces luttes contre-révolutionnaires se rejoignent dans le mot "intersectionalisme". Je ne veux PAS de patrons du tout, même si ce sont des femmes ou des Noirs !

    J’aurais bien dit que sa position politique ressemble un peu au vieux PSU de Michel Rocard, mais… … Je classais à l’époque le P"C"F à gauche, pour moi l’extrême gauche commençait à la Ligue de Krivine. Le PSU était entre les deux. Le problème, c’est que le P"C"F de 1971 était bien plus à gauche qu’elle. Et même Mitterrand au congrès d’Épinay chantait l’internationale et disait vouloir la fin du capitalisme. Mais comme la prétendue "extrême gauche" d’aujourd’hui (pas Mélenchon voyons, il est à peine de gauche) a elle aussi glissé énormément à droite… On peut dire quand même que Barbara se situe entre les deux, entre la "gauche" la plus à gauche et l’« extrême gauche » d’aujourd’hui. Un peu comme le PSU à l’époque.

    Barbara croit qu’il n’y a jamais de processus révolutionnaire sans une fraction de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie culturelle, intellectuelle. Elle ne connaît visiblement pas Zapata qui ne savait ni lire ni écrire. Je ne suis pas sûr non plus que Spartacus appartenait à la bourgeoisie ou petite bourgeoisie culturelle.

    Enfin, bon, en regardant cette vidéo pendant une heure, j’aurais au moins appris que Barbara Stiegler est loin d’être une intellectuelle au dessus des autres, mais une bête militante LFI.

     2 Messages

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      Il y a un premier gros hiatus dans l’analyse de Stiegler, lorsqu’elle parle, assez bien, pourtant, de la mondialisation actuelle : elle y voit explicitement une prolongation du « néolibéralisme » du XXe siècle, depuis les années 70 , alors qu’il y a nettement une rupture, sensiblement avec le siècle « nouveau », (…mais déjà vieux d’un « quart » !!!), et définitivement, (malheureusement, jusqu’à preuve du contraire…), avec la crise de 2007-2008, qui inaugure l’économie banco-centralisée, pour l’essentiel.

      Donc aujourd’hui il n’y a pas plus de « néolibéralisme » que de beurre en broche, malgré les longues études qu’elle a pu consacrer à ce sujet et qui lui ont visiblement encombré la tête…

      Ensuite, tout ce petit monde passe à peu près une heure à débattre des problèmes « internes », en fait, de la gauche parlementaire, dont on n’a que faire, pour rester poli…

      Pour finir le débat reprend un peu de hauteur sur le thème de la démocratie, plus ou moins directe… et donc effectivement éloignée du parlementarisme…

      Et là on retombe dans le vieux piège de la forme qui se substitut au fond…

      En oubliant, par exemple, que la « démocratie athénienne » était avant tout une « démocratie » entre esclavagistes !

      Sans remonter aussi loin, chercher une « continuité » de 1792 ou 93 à la Commune de Paris et à d’autres situations ultérieures, comme le CNR, ne fait absolument pas sens dans la mesure où cela évacue complètement l’évolution des rapports de production, même s’il ne sont plus « esclavagistes » au sens premier du terme !

      Néanmoins, à son actif, le fait qu’elle propose de « décloisonner » politiquement et idéologiquement les débats selon chaque sujet traité, indépendamment les uns des autres et surtout des clivages partisans et organisationnels.

      Ce qui devrait logiquement amener à cette conclusion qu’il n’y a pas de processus formellement « démocratique en soi » en dehors du projet politique concret qu’il est supposé amener.

      Mais elle reste manifestement incapable d’avancer jusque là, tout comme ses comparses du moment, plus ou moins également LFIstes…

      Encore un débat qui mène à pas grand-chose et qui aurait pu être « condensé » en trois fois moins de temps (…voire encore moins), si l’on s’en tient aux rares parties réellement utiles, quoi que d’une utilité assez limitée, de toute façon !

      Luniterre

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      •  

         

        PS : lorsqu’elle parle de « darwinisme » en termes d’ « adaptation », il me semble également qu’elle fait un gros contre-sens, car le darwinisme est avant tout un principe de « sélection », du plus apte à tel ou tel environnement, évidemment, mais il n’y a donc que secondairement une notion d’ « adaptation », au sens sociologique du terme, vue qu’il n’y pas d’intention ni de volonté consciente en jeu, mais simplement la « sélection » des mutations les plus « aptes » parmi une efflorescence de mutations possibles et au départ essentiellement dues au seul hasard…

        Du reste l’exemple cité par l’un des participants correspond tout à fait à ce processus, quoi qu’il ait l’air de fortement sous-entendre le contraire !

        Ce que Darwin semble avoir sous-estimé c’est la possibilité d’étendre le principe de sélection à l’ensemble des phénomènes, selon les principes de la thermodynamique qui mènent l’évolution de la structuration de l’univers, depuis le « big bang » : l’énergie se dissipe à mesure de l’expansion de l’univers en formant des structures logiquement adaptées à cette dissipation à chaque stade de son évolution.

        Les structures les plus massives sont les plus « adaptées » à une dissipation efficace, mais pas exclusives des plus petites, tant qu’elles n’interfèrent pas entre elles.

        Une petite planète qui s’approche trop près de « son étoile » sera inévitablement « engloutie » par elle, devenant une part de son « carburant », jusqu’au processus final, selon l’évolution de cet astre, en fonction de ses propriétés physiques, donc.

        Les espèces animales coexistent très bien avec des rapports de taille très différents, surtout entre celles qui n’ont pas de rapports de prédation entre elles. Évidemment, contrairement aux astres, les espèces vivantes ont la capacité de se reproduire, ce qui rend le processus plus ou moins durable, tout étant relatif.

        Mais globalement la sélection se fait, en termes de « hiérarchie », au profit des espèces capable de concentrer et donc aussi de dissiper une plus grande quantité d’énergie, en termes de leurs processus de survie et donc d’ « adaptation », sans qu’il n’y ait pour autant de processus « volontariste » là dedans, autre que l’instinct de survie.

        Il en va exactement de même, en termes de sociologie, entre les structures économiques et politiques créées par les humains, même si il y intervient en partie, mais en partie seulement, un processus « volontariste ».

        Les plus grosses finissent généralement par « absorber » les plus petites, même si des processus de « survies parallèles » se produisent parfois : rarement durables, tout, ici, étant encore relatif.

        Quoi qu’il en soit, en très résumé, toute structure, vivante ou non, physique ou simplement de nature sociale et économique, n’existe qu’en tant que structure dissipative d’énergie, qu’elle le veuille ou non, selon les lois basiques de la thermodynamique, et donc, s’il est possible de concevoir, d’un point de vue « volontariste », des structures sociales et économiques qui soient « moins dissipatives », tout étant décidément relatif, que d’autres, plus « instinctives », ce n’est pas du tout un processus « naturel », contrairement à ce que prétendent les pseudo- « écologistes », mais bien au contraire un processus tout à fait contre-nature, en ce qu’il contredit les instincts primaires qui sont ceux de la race humaine comme de toutes les autres, qui ne visent qu’à « maximiser » les processus d’accumulation et de dissipation d’énergie.

        Si la race humaine n’avait pas un « avantage sélectif » dans ce domaine, elle ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui. La « conscience » particulière qu’elle a d’elle-même et de son environnement lui a donc donné cet « avantage sélectif » qu’elle a donc logiquement et constamment développé au service de son instinct de survie et de domination.

        A l’évidence, parler d’ « énergies renouvelables », par exemple, est une aberration d’une stupidité incommensurable, au regard des lois les plus élémentaires de la physique, mais chercher à développer des structures qui soient relativement « moins dissipatives » au regard de l’évolution actuelle de la société, cela ne l’est peut-être pas, à condition d’arrêter de se payer de mots et de commencer à regarder les réalités en face, aussi déplaisantes soient-elles.

        Pour l’instant ce sont donc les structures banco-centralistes qui sont en train d’absorber et/ou de réduire les autres à leur merci, si l’on peut dire…

        C’est donc un processus tout à fait « naturel », même s’il peut éventuellement mener la race humaine à sa fin, ce qui est de toute façon, à terme, également un processus « naturel » inévitable, quel qu’il soit.

        Maintenant la particularité « évolutive » de la conscience humaine peut peut-être permettre de le retarder, voire même considérablement, et presque « durablement », si on veut bien conserver à ce terme un sens précisément relatif, ici aussi !

        On peut toujours rêver… Mais pour l’instant la conscience sociale est plutôt engagée dans un processus récessif.

        Plutôt que de rêver, chercher à comprendre est un processus plus difficile, éventuellement même plus douloureux, mais en tout cas nécessairement plus fécond, le cas échéant…

        Luniterre

         

        URL de publication surVLR:  https://mai68.org/spip3/spip.php?article372#forum212

     

     

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    « Nouvelle-Calédonie, après sa débandade africaine, nouveau bilan de la macronie néocolonialiste: sept morts à son compteDe Gaulle était l'homme du 18 Juin 1940, pas celui du 6 Juin 1944! »

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