• Belgorod : incursion nazie en territoire russe, au lendemain de la prise de Bakhmout : quelles leçons en tirer ?

     

     

     

     

     

     

     

    Une relative confusion continue de régner, en termes d’infos, sur l’incursion ukronazie en Russie, dans la région de Belgorod, et qui avait débuté dans la journée d’hier, avec une avancée "maximum" de 8km, avant d’être circonscrite dans le triangle figuré sur la carte Rybar jointe à cet article, et finalement réduite dans la nuit, bien que les opérations de "nettoyage" et de "ratissage" d’éléments infiltrés éventuellement survivants se poursuivaient encore ce matin. 

    L’évaluation numérique du commando est difficile à faire, mais semble devoir tourner autour de 200 éléments, dont une quarantaine d’ores et déjà physiquement éliminés, plus quelques uns capturés vivants. 

    Officiellement, pour les ukrainiens, ce n’est pas une opération militaire reconnue comme telle de la part de leur armée, mais il est évident que cette fiction d’un "commando de russes dissidents", en fait de néonazis russes "récupérés" par les services secrets et l’armée ukrainienne ne trompe donc que ceux qui veulent y croire vaille que vaille pour leur propre "confort" intellectuel:

    "Selon Mark Galeotti, directeur du cabinet basé à Londres Mayak Intelligence, ces groupes militants russes sont contrôlés par les services de renseignement militaires ukrainiens et s'appuient sur les Ukrainiens pour les armes et le soutien logistique."

    https://www.challenges.fr/top-news/la-russie-dit-avoir-mis-fin-a-une-incursion-venue-d-ukraine_856217 

     

    Le fait est que depuis déjà quelques temps une intensification des "manoeuvres" de l’armée ukrainienne était largement perceptible, le long de la frontière, avec, ici et là, quelques concentrations de troupes notables et posant question quant à leur finalité. 

    En effet, selon le "narratif" de base ukro-atlantiste, la "guerre en ukraine" serait "uniquement" une "guerre défensive" contre ce qui est présenté comme une "agression russe". C’est le "narratif" qui permet formellement à l’OTAN et à tous ses pays membres et alliés de "justifier" le soutien massif et intensif qu’ils apportent au régime de Zelensky, supposé être le "champion" des "valeurs humanistes de l’Occident", et notamment de la prétendue "démocratie" qu’il a non seulement foulé aux pieds, mais carrément écrasé pour pouvoir survivre en tant que régime politique fantoche, et simple marionnette des USA, en réalité devenue plus que flagrante. 

    Dans ces conditions il est clair que la défaite de Bakhmout, que Zelensky tente à tout prix, et surtout, au prix des mensonges les plus éhontés, de "dissimuler", derrière une batterie de formules spécialement alambiquées pour travestir la réalité, est donc de fait la défaite collective de toute cette communauté occidentale que la Russie caractérise donc fort bien comme "Occident collectif" ! 

    Cette défaite est d’autant plus humiliante pour l’Occident que face à un déferlement quasiment sans précédent de moyens financiers et militaires déployés depuis des mois par les USA et tous leurs alliés "coordonnés", avec progressivement l’envoi et l’emploi des moyens technologiques militaires les plus high-techs et toute l’infrastructure de communication au service de cette manipulation internationale mondialiste, c’est finalement avec une extraordinaire économie de moyens que cette victoire a été obtenue : 

    Avec Evgueny Prigogine, parlons d’efficacité dans la lutte 

    http://belarusolidarite.eklablog.com/avec-evgueny-prigogine-parlons-d-efficacite-dans-la-lutte-a214197543 

    Mais c’et donc à la fois une humiliation pour l’"Occident collectif" et une leçon pour les défaitistes qui prétendent "résister" tout en surévaluant la "puissance", effectivement bien réelle, de l’adversaire, mais donc pas invincible, même en tenant compte de la disproportion des moyens matériels disponibles dans un camp et dans l’autre ! 

    Le combat pour la cause des peuples est d’abord une affaire de détermination, d’organisation et de méthode, et non pas uniquement une question de moyens matériels. La force de l’organisation Wagner est de choisir l’objectif maximum possible selon ses moyens et de mettre en oeuvre le maximum d’efficacité pour atteindre l’objectif, et ensuite, de passer au suivant, selon l’accroissement des moyens humains et matériels. C'était déjà, en son temps, la méthode du Che (...Guevara!), même s'il est finalement tombé, avec son groupe de partisans, davantage victime des contradictions internes du camp supposé "anti-impérialiste" d'alors, que de l'efficience réelle de l'ennemi. 

    Résister en paroles, même les mieux intentionnées du monde, ou résister en actes, coordonnés, unifiés, organisés, telle est la leçon de Bakhmout, désormais redevenue Artiomovsk, avant de renaître, à l’avenir, de ses cendre, comme est déjà ressortie de ses ruines Marioupol, que les ukro-atlantistes recommencent à tenter de détruire à coups de missiles britanniques "longue portée" supposés donc "pacifiques, démocratiques, droits de l’hommistes", etc… 

    Mais que les peuples du monde tirent cette leçon devenue évidente de l’épisode historique de Bakhmout n’est évidemment pas du tout du goût des manipulateurs mondialistes, sans même parler de l’humiliation et le la dévalorisation particulière de leur marionette Zelensky. 

    On peut donc supposer qu’il avait tout à fait le "feu vert" de ses "parrains" pour les manoeuvres à la frontière et l’incursion de ses supplétifs néonazis "russes" au delà de cette frontière. 

    Leur "chance" était donc que l’administration russe ne s’attend logiquement pas à une intrusion réelle de l’armée ukrainienne régulière, dans le contexte global de la supposée "stratégie de défense" du régime de Zelensky. 

    Pourtant cette fiction a déjà été mise à mal à de multiples reprises, suite à diverses tentatives d’incursions de "militants", en fait de terroristes manipulés, et de tirs de projectiles diverses. 

    Une sorte de stratégie de défense était donc déjà en oeuvre, en fonction de ce contexte, au long de la frontière, mais manifestement insuffisante pour faire face à une tentative plus massive, et en fin de compte, carrément appuyée par de l’artillerie et des moyens de transports blindés, et semble-t-il, avec l’intrusion d’un char, également, et le tout "supervisé" par une flottille de drones. 

    L’effet de "diversion" est donc une relative réussite, pour l’Occident, en termes de "communication", les préoccupations liées à cette "micro-invasion" ayant provisoirement éclipsé les retombées de la victoire de Wagner à Bakhmout. 

    Le prix à payer, pour l’Ukraine, étant la vie de quelques dizaines de ses supplétifs nazis russes "récupérés" par ses services secrets, et qui ne sont donc rien d’autre qu’une denrée "consommable" selon les nécessités politiques du moment. 

    Pour autant, cet effet de "poudre aux yeux", est en réalité éphémère et carrément un gaspillage de ces quelques "moyens humains" mis en oeuvre, car il ne fait que souligner, précisément, l’impasse dans laquelle se trouve la machine de guerre occidentale, pour avoir recours à un tel subterfuge pour dissimuler son échec et tenter de "gagner du temps" pour une "contre-offensive" dont la "préparation" s’avère de plus en plus laborieuse, en dépit des moyens mis en oeuvre, à mesure que le temps passe et que le crédit politique du régime de Zelensky s’épuise, non seulement au regard de l’opinion internationale, mais aussi, à la fin et à la l’usure, à l’égard du peuple ukrainien lui-même. 

    En ce qui concerne l’"incident de frontière" l’administration russe semble désormais en mesure d’en tirer les leçons et de bloquer la tentation ukrainienne, à l’avenir, de renouveler ce petit jeu stupide et dangereux pour la paix du monde, et pas seulement pour le régime de Zelensky. 

    En ce qui concerne le front de la libération du Donbass, la tentative de l’armée ukro-atlantiste de "rogner les flancs" de Wagner à Bakhmout a d’ores et déjà trouvé sa limite avec la défaite complète à Bakhmout même, et ne connaît plus d’autres "avancées" que dans les paroles mensongères du régime de Kiev et de ses relais occidentaux, incapables d’assumer leur défaite et ses conséquences. 

    Pour la Russie et tous les peuples du monde épris d’indépendance et d’esprit de Résistance face au mondialisme, c’est donc une double leçon, en réalité, dont ils peuvent bénéficier pour l’organisation future de leurs luttes.

    Luniterre 

     

     

    http://belarusolidarite.eklablog.com/belgorod-incursion-nazie-en-territoire-russe-au-lendemain-de-la-prise--a214209943

     

     

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    Carte originale grand format: 

    https://rybar.ru/piwigo/upload/2023/05/22/20230522235334-9d8e871a.jpg

     

     

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