Rave Party à Kiev, le 9 novembre 2024
© / afp.com/Sergei SUPINSKY
+ MAJ DE CONFIRMATION DU TIR DE MISSILE PAR V.V. POUTINE
(A la suite, à 21:00)
Zélensky US-dépendant: "Nous perdrons si les États-Unis cessent d’aider l’Ukraine", envoie désormais en désespoir de cause les missiles US, anglais et français directement sur le territoire russe avec la bénédiction de son "parrain" Biden et de ses proxys "européens", dont Macron, et reçoit en "retour" le premier missile balistique intercontinental à "têtes multiples" tiré par la Russie dans ce conflit, sur les installations militaires de Dniepropetrovsk ("Dnipro"). Mais il a toujours une "arme secrète": la milice néonazie d'Andriy Biletsky rebaptisée "3e brigade d'assaut", histoire de faire "oublier" qu'il s'agit toujours bien du dernier avatar de la milice "Azov", dont la "réputation" n'est plus à faire, sauf précisément, à ...se faire "oublier"!
Néanmoins elle y arrive assez bien en manipulant les victimes de cette barbarie qu'elle a elle-même grandement contribué à mettre en marche il y a une dizaine d'année, à l'époque de l'"Euromaidan".
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Par AFP Publié le 21/11/2024 à 11:22
L'événement, organisé le 9 novembre, a permis de récolter des fonds pour la 3e Brigade d'Assaut, une unité formée en 2022 par des combattants ultranationalistes ukrainiens.
Cette brigade jouit d'une importante réputation car elle combat dans les secteurs les plus dangereux du front et mène parallèlement des campagnes de communication très visibles.
Je savais que ce serait une soirée caritative avec des gens que je respecte et que je pouvais donc venir et décharger mes émotions, juste pendant une journée, dit Bogdana Loukiantchouk à l'AFP.
La vie est toujours là en Ukraine, elle palpite, notre sang palpite, ajoute-t-elle, en hurlant pour surmonter le son de la musique.
Lors de la soirée, organisée un samedi soir, les fêtards pouvaient tester un simulateur de vol de drone ou acheter des produits dérivés de la 3e Brigade d'Assaut. Des membres d'un groupe de jeunesse nationaliste, Centuria, étaient également présents.
Ce mélange de fête et d'armée illustre le paradoxe de la jeunesse ukrainienne, qui tente de profiter de la vie tout en étant confrontée sans cesse à la mort, au deuil et au stress des bombardements après quasiment trois ans d'invasion russe.
Rave Party à Kiev, le 9 novembre 2024
© / afp.com/Sergei SUPINSKY
Face à cette violence, des jeunes trouvent un refuge émotionnel et du sens auprès d'organisations nationalistes.
- Pas de propagande lourde –
Bogdana Loukiantchouk s'est rendue à la soirée électro avec des amies qu'elle a rencontrées lors de formations pour apprendre à se servir d'une arme et à poser des garrots.
Elle a peur que d'autres oublient la guerre qui lui a pris son père et se sent mieux avec des gens conscients.
Mais la ferveur patriotique du début de l'invasion, en 2022, a décliné en Ukraine à mesure que la guerre se prolonge et que les morts s'accumulent. Les unités manquent de recrues et de financements.
Des participants regardent les objets vendus pour soutenir la 3e Brigade d'Assaut, créée par le politicien d'extrême droite Andriï Biletsky, Kiev, le 9 novembre 2024
© / afp.com/Sergei SUPINSKY
A ce niveau, la 3e Brigade d'Assaut, créée par le politicien d'extrême droite Andriï Biletsky, se distingue avec ses contenus et son esthétique calibrés pour toucher les jeunes et se diffuser les réseaux sociaux, où elle est très suivie.
L'une de ses dernières campagnes exalte l'amour entre des femmes et leurs soldats. Comme d'autres, elle diffuse aussi des vidéos de combats intenses filmées par des militaires en première ligne et rappelant des scènes de jeu vidéo.
Pendant la soirée électro, la salle de simulation de vol de drone était remplie d'adolescents, dont certains regardaient un écran avec le logo blanc de Centuria, le groupe de jeunesse nationaliste.
Cette organisation, qui dit mépriser le culte moderne de la faiblesse et veut élever des Ukrainiens forts, est suivie par 16.500 personnes sur Instagram, où elle propose des événements allant de la conférence aux combats au couteau.
On implique doucement les jeunes. On ne le fait pas à coups de propagande lourde mais plutôt via le divertissement, c'est comme ça qu'on développe leur loyauté, explique Viktor Mazour, l'organisateur de la rave party.
- Enfants de la guerre -
Une participante, Sofia Tabatska, 24 ans, est surprise d'arriver à piloter le drone. C'est comme un jeu d'ordinateur, observe-t-elle. Mais elle ne prévoit pas de s'engager dans l'armée prochainement, se disant pacifiste.
Pour la psychologue Marianna Tkalytch, une militarisation de la société ukrainienne était inévitable du fait de l'invasion russe.
Elle estime toutefois que ce processus pourrait ne pas durer. Le test viendra à la fin de la guerre.
Selon elle, dans l'après-guerre, la popularité des organisations militaires et patriotiques dépendra de la capacité de l'Etat et de la société à prendre en charge une génération traumatisée par le conflit.
Il y aura des jeunes qui n'ont pas trouvé de sens dans d'autres sphères et qui n'ont pas eu de vie normale, souligne Mme Tkalytch. La génération qui grandit actuellement est celle des enfants de la guerre.
Iouri, 14 ans, est membre de Centuria. Il était encore un enfant quand l'agression militaire russe contre l'Ukraine a débuté en 2014. Et dès qu'il aura 18 ans, l'adolescent prévoit de s'engager dans l'armée.
Il a déjà participé à des ateliers pour apprendre à utiliser un fusil d'assaut et souhaite que sa famille le soutienne dans son choix. Ma mère est au courant, j'espère que ça sera OK.
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Guerre en Ukraine : la Russie a tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro (Dniepropetrovsk), affirme Kiev
Des pompiers ukrainiens à Dnipro après le tir d’un missile balistique intercontinental sur l’Ukraine jeudi matin. HANDOUT / AFP
Par Mayeul Aldebert et Alexis Feertchak Publié il y a 4 heures, mis à jour à 12h59
Ce serait la première fois que ces armes seraient utilisées avec une charge conventionnelle au combat depuis qu’elles ont été développées pour la dissuasion nucléaire durant la Guerre froide. Le Kremlin a annoncé qu’il ne commentait pas.
La Russie a lancé un missile balistique intercontinental (ICBM) en Ukraine ce jeudi matin entre 5h et 7h, a déclaré ce jeudi 21 novembre l’armée de l’air ukrainienne sur sa chaîne Telegram. Le Kremlin a réagi ce matin en déclarant qu’il ne commentait pas ces «accusations». Le missile intercontinental a été «lancé depuis la région d’Astrakhan», précise le communiqué ukrainien, près de la mer Caspienne et à plus de 1000 kilomètres de sa cible.
Le modèle d’ICBM n’a en revanche pas été précisé. Le média ukrainien Ukrayinska Pravda a cependant écrit dans ses pages, citant des sources anonymes, qu’il s’agirait d’un Rs-26 Rubezh. Ce modèle a été testé pour la première fois en Russie en 2011.
Jamais un missile intercontinental, arme développée durant la guerre froide pour la dissuasion nucléaire, n’avait été employé sur le champ de bataille, par la Russie ou par un autre pays parmi la poignée de ceux disposant de ce type de vecteur. Si la Russie a utilisé des missiles hypersoniques Kinjal dès le début de son invasion de l’Ukraine en mars 2022 -134 précisément selon le ministère ukrainien de la Défense -, elle franchit donc une nouvelle étape si cette frappe était avérée. Une source militaire ukrainienne a aussi précisé à l’AFP que le missile ne portait pas d’ogive nucléaire.
«Symboliquement très fort»
«C’est davantage un avertissement qu’autre chose», commente une source militaire française au Figaro sur la base de renseignements en source ouverte. «Si c’est avéré, c’est sérieux. Cela permettrait aux Russes de souligner à la fois leur détermination et leur crédibilité (opérationnelle, technique et politique - les trois ingrédients de la dissuasion nucléaire)», précise un autre haut gradé. «Si c’est confirmé, c’est symboliquement très fort. Du jamais vu», commente un fin connaisseur du dossier.
Ces missiles, qui ont une portée de plus de 5500 km, selon la classification internationale, et atteignent des vitesses vertigineuses - jusqu’à plus de Mach 20, peuvent emporter une ogive conventionnelle aussi bien que nucléaire. Les missiles intercontinentaux, tirés sur terre depuis des silos ou des plateformes mobiles, sont d’ailleurs l’une des principales composantes de la dissuasion nucléaire russe, avec les missiles balistiques tirés par les sous-marins lanceurs d’engins et les armes déployées par les bombardiers stratégiques.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo d’une attaque dans la ville de Dnipro, le long du Dniepr, a émergé ce mercredi matin. Elle paraît conforme avec le tir d’un missile intercontinental. L’on distingue distinctement ce qui pourrait être l’entrée dans l’atmosphère des têtes multiples que possèdent ces missiles dits «mirvés» (pour l’expression anglaise «MIRV» signifiant «Multiple Independently targeted Reentry Vehicle»).
Avertissements de Moscou
La Russie a multiplié les avertissements à l’encontre de l’Ukraine et des Occidentaux ces derniers jours, en réponse au feu vert donné par les États-Unis à Kiev pour frapper le sol russe avec les missiles balistiques ATACMS qui lui ont été livrés. Les Ukrainiens réclamaient de longue date l’autorisation d’utiliser ces armements mais les Occidentaux craignaient la réaction de Moscou, qui présentait cela comme une ligne rouge.
Un ICBM Topol lors d’un défilé militaire sur la place rouge en mai 2008. YURI KADOBNOV / AFP
La Russie a aussi de nouveau adressé des mises en garde nucléaires ces derniers jours, tout en accusant les Occidentaux de «vouloir l’escalade». Selon sa nouvelle doctrine sur l’emploi de l’arme nucléaire, officialisée mardi, la Russie peut désormais y recourir en cas d’attaque «massive» par un pays non nucléaire mais soutenu par une puissance nucléaire, référence claire à l’Ukraine et aux États-Unis.
Ce changement «exclut de facto la possibilité de vaincre les forces armées russes sur le champ de bataille», a souligné mercredi le patron du renseignement extérieur russe, Sergueï Narychkine, laissant entendre que la Russie allait recourir à la bombe atomique plutôt que risquer la défaite dans une guerre conventionnelle. Washington, Paris, Londres et l’Union européenne ont dénoncé une attitude «irresponsable», tandis que Kiev a exhorté ses alliés à «ne pas céder à la peur».
L’armée russe a aussi tiré plusieurs autres missiles, rapporte également ce mercredi l’armée de l’air ukrainienne qui cite un missile Kinjal tiré depuis un avion de chasse MiG-31K et sept missiles de croisières tirés depuis des bombardiers Tupolev 95MS, dont six ont été abattus par la défense aérienne. «Les autres missiles n’ont pas eu de conséquences significatives», indique le communiqué qui précise ne pas avoir d’information à ce stade sur les victimes possibles du raid.
Le gouverneur régional Serguiï Lyssak a déclaré de son côté que deux personnes avaient été blessées par les frappes à Dnipro, sans préciser le type d’armement utilisé. Quinze autres personnes ont été blessées par une autre attaque à Kryvyï Rig, une ville située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Dnipro, a-t-il aussi affirmé.
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+ MAJ DE CONFIRMATION A 21:00
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Vladimir Poutine lors d'une adresse à la nation le 21 novembre 2024 à Moscou POOL/AFP Vyacheslav PROKOFYEV
Le 21 nov. 2024 à 10h26 (TU) Mis à jour le 21 nov. 2024 à 18h59 (TU) Par AFP Par Stanislav DOSHCHITSYN avec Barbara WOJAZER et Ania TSOUKANOVA à Varsovie
L'Ukraine avait un peu plus tôt accusé la Russie de l'avoir frappée à Dnipro (centre) à l'aide d'un missile ayant "toutes" les caractéristiques d'un missile intercontinental dénué de sa tête nucléaire, une première dans l'Histoire constituant une escalade sans précédent de la guerre et des tensions russo-occidentales.
M. Poutine a donc confirmé, dans un bref discours diffusé à la télévision, qu'en réponse aux frappes de missiles occidentaux sur son territoire, la Russie avait tiré jeudi sur l'Ukraine avec un nouveau type de missile balistique hypersonique baptisé "Orechnik", qui était dans sa "configuration dénucléarisée".
Ce tir a visé "un site du complexe militaro-industriel ukrainien", a-t-il affirmé.
La ville de Dnipro, abrite le groupe Pivdenmach, ancien IoujMach qui était à l'époque soviétique l'un des hauts lieux de l'industrie des missiles militaires.
Dans son adresse à la nation de moins de dix minutes, Vladimir Poutine a dénoncé les deux frappes réalisées ces deniers jours par l'Ukraine en territoire russe à l'aide de missiles américains ATACMS et britanniques Storm Shadow.
Le président américain Joe Biden, qui s'y était longtemps refusé, avait autorisé dimanche ces frappes en territoire russe avec des armes américaines, malgré les mises en garde de la Russie qui avait brandi la menace nucléaire.
"A partir du moment où (ces missiles ont été tirés sur la Russie), et comme nous l'avions souligné à maintes reprises (au préalable), le conflit provoqué par l'Occident en Ukraine a pris les éléments d'un (conflit) à caractère mondial", a dit le président russe.
"Nous considérons être dans notre droit d'utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nos installations", a encore averti M. Poutine.
Outre les missiles américain ATACMS, les Ukrainiens disposent donc de missiles de croisière franco-britanniques Storm Shadow / Scalp fournis par ces deux pays. L'Allemagne, longuement sollicitée pour fournir ses propres missiles de croisière Taurus, s'y est catégoriquement refusée.
En pleine escalade du conflit, M. Poutine a assuré que la Russie était "prête à tous" les scénarios, tant face à l'Ukraine que face aux Occidentaux.
L'utilisation d'un tel missile pour frapper l'Ukraine est un "nouveau développement inquiétant", a commenté le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
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Source de l'article et de la compilation:
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