[ Selon certains analystes de l'époque et certains historiens] Il est dit[ l'hypothèse est aussi étudiée sur Wikipédia, même si évidemment "réfutée"...] que la destruction de la flotte américaine du Pacifique à Pearl Harbor ne fut pas une surprise désastreuse due à une très mauvaise surveillance des radars américains mais une décision délibérée du gouvernement Roosevelt de regarder ailleurs ce jour-là et laisser faire les japonais … pour créer un effet de choc dans l’opinion américaine qui refusait d’entrer en conflit avec les puissances de l’axe (malgré plusieurs escarmouches), l’Amérique du business et le Congrès ne voulant pas non plus entrer en guerre avec l’Allemagne. L’Histoire officielle ne peut pas publiquement déclarer avoir laissé faire ou organisé pareil drame pour réveiller l’opinion publique américaine … Il est dit … car, ce jour-là ce fut plus de 2400 morts et de nombreux blessés parmi les boys, et le cuirassier Arizona coulé ce jour-là, repose aujourd’hui encore par à peine quelques mètres de fond dans la baie, sans avoir bougé d’un pouce, servant de tombeau mémorial à plus de 200 marins. Le lendemain de ce jour-là, le président Roosevelt déclara à la radio : « Hier, 7 décembre 1941, une date qui restera dans l’Histoire comme un jour d’infamie, les États-Unis ont été attaqués délibérément par les forces navales et aériennes de l’empire du Japon », et par le jeu des alliances la guerre mondiale fut déclarée.
L’effet Pearl Harbor est donc le terme choisi pour tenter d’expliquer ce petit quelque chose qui va faire tout basculer, émouvoir le monde et l’opinion publique américaine et mondiale. L’effet Pearl Harbor est assez proche dans le rapport d’échelle à ce que l’on nomme en d’autres circonstances l’effet papillon.
L’offensive « surprise » du Hamas débute dès ses premières minutes par une série de crimes de guerre pleinement assumés, de sa part, au nom de sa doctrine religieuse qu’il a parfaitement réussi, depuis plusieurs décennies, à substituer à la cause nationaliste arabe laïque.
Manifestement planifiée pour se dérouler selon ce scénario meurtrier, elle a en outre été minutieusement préparée en tant qu’offensive militaire.
Néanmoins l’effet de « surprise » pose question à plus d’un analyste, et tout simplement, au regard de la logique : même à supposer que le Hamas ait réussi à détruire simultanément tous les dispositifs d’alarme autour de la Bande de Gaza, il est difficilement concevable que cette destruction elle-même ne déclenche absolument aucun signal d’alerte…
Autrement dit la question est de savoir si le temps d’accomplir leurs crimes planifiés a été délibérément « laissé » aux combattants du Hamas avant qu’une contre-offensive ne commence à s’organiser sérieusement ou bien si Tsahal a réellement été « débordée », dans un premier temps, comme les sionistes et leurs soutiens le prétendent.
Autrement dit encore, le « retard à réagir » n’avait-il pas tout simplement pour but de laisser se développer une horreur suffisamment monstrueuse et spectaculaire pour justifier la mise en œuvre d’une politique d’éradication des maigres restes de ce qu'on appelle encore Palestine ?
L’effet Pearl Harbour, comme justification par une « négligence préméditée » de l’entrée en guerre des USA en 1941, reste discutable à l’infini, mais en tant que leçon d’histoire il est un simple constat de réalité.
L’intérêt des leçons de l’histoire n’est pas tant d’en analyser les causes que les conséquences, et Netanyahu, de ce point de vue, semble donc avoir parfaitement appris de ses maîtres américains, concernant la façon d’entraîner le monde vers le chaos.
Concrètement le résultat sur le terrain est aujourd’hui que le sionisme et le Hamas sont une seule et même tragédie pour le peuple palestinien, que ce soit à Gaza ou dans le reste de la Palestine, et même s’ils sont, chacun de leur côté, les objets de manipulations géopolitiques diverses et complexes. Pour l’instant, à court terme, c’est un sujet qui reste à élucider, mais qui ne doit pas nous empêcher de raisonner logiquement sur la réalité des faits et la convergence criminelle des uns et des autres.
La seule action digne, pour l’instant, et digne d’avenir, en vue d’une résurgence des luttes populaires et prolétariennes, consiste donc à se désolidariser à la fois du blocus sioniste et des bombardements qui anéantissent les populations civiles de Gaza, tout comme des actions criminelles du Hamas qui leur ont servi de prétexte. Ce ne sont que deux types différents d’actions criminelles, qui ne s’inscrivent donc, ni les unes ni les autres, dans aucune perspective révolutionnaire ou même simplement « progressiste », et encore moins, évidemment, simplement humaniste.
Netanyahu montre la carte du « Nouveau Moyen-Orient »
– sans la Palestine –
aux Nations Unies
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a provoqué la colère des Palestiniens et de leurs défenseurs vendredi [22 SEPTEMBRE - NDLR] après avoir présenté une carte du « Nouveau Moyen-Orient » sans la Palestine lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
S’adressant à une salle en grande partie vide, Netanyahu – dont le gouvernement d’extrême droite est largement considéré comme le plus extrême de l’histoire israélienne – a montré une série de cartes, dont une ne montrant pas la Cisjordanie, Jérusalem-Est ou Gaza. Ces territoires palestiniens sont occupés illégalement par Israël depuis 1967, à l’exception de Gaza – dont les forces israéliennes se sont retirées en 2005, tout en maintenant la mainmise économique sur cette bande côtière densément peuplée.
Regard sur le Moyen-Orient a rapporté que Netanyahu a également brandi une carte « d’Israël en 1948 » – l’année où l’État juif moderne a été créé, en grande partie grâce au nettoyage ethnique de plus de 750 000 Arabes – qui incluait à tort les territoires palestiniens comme faisant partie d’Israël.
L’ambassadeur palestinien en Allemagne Laith Arafeh dit sur les réseaux sociaux, qu’il n’y a « pas de plus grande insulte à chaque principe fondateur des Nations Unies que de voir Netanyahu afficher devant l’AGNU une « carte d’Israël » qui chevauche l’ensemble du territoire, du fleuve à la mer, niant la Palestine et son peuple, puis en tentant de faire tourner le public avec une rhétorique sur la « paix » dans la région, tout en consolidant la plus longue occupation belligérante du monde d’aujourd’hui.
CommeRegard sur le Moyen-Orientnoté:
L’inclusion des terres palestiniennes (et parfois des terres appartenant àSyrieetLiban) sur les cartes israéliennes est courant parmi les partisans du concept d’Eretz Yisrael – Grand Israël – un élément clé du sionisme ultra-nationaliste qui prétend que toutes ces terres appartiennent à un État sioniste.
Plus tôt cette année, le ministre des Finances de Netanyahu, Bezalel Smotrich, s’est exprimé depuis un podium orné d’une carte incluant également la Palestine, le Liban et la Syrie dans le cadre du Grand Israël. Dans le même événement,il a ditil n’y avait « rien de tel que les Palestiniens ».
L’utilisation de telles cartes par les responsables israéliens intervient à un moment où le gouvernement ultranationaliste de Netanyahu a pris des mesures qui, selon les experts, équivalent à « l’annexion de jure » de la Cisjordanie occupée.