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Les "potions magiques" de M. Mélenchon: quelques éléments au débat
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Des Européennes aux Législatives et ensuite...: de quelle guerre l'argent est-il le nerf?
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?
1729 visites5 jui. 2024 | 14 réactions | Luniterre + Partager
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https://embed.francetv.fr/e00fe7bd1457d17ec40b55d9b667608e
Sur VLR aussi, quelques éléments du débat...
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?4 juillet 18:57, par Bébert
Sur la dette, c’est Mélenchon qui a raison. Tout à fait raison.
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?4 juillet 19:50, par Luniterre
Si vous pensez qu’il a raison il vous faut donc préciser à quel stade de son délire, vu qu’il se contredit complètement d’une élection à l’autre (*), alors que le contexte de la dette, lui, n’a pas changé depuis 2017, dans son principe banco-centraliste, sauf en augmentation de volume, évidemment !
Merci, donc, de préciser de quoi vous voulez réellement parler !
Luniterre
>>> voir le passage "Et JLM dans tout ça…???", avec la même vidéo et les éléments d’info utiles à la suite…
Mais si vous en avez d’autres, votre contribution utile au débat sera évidemment la bienvenue !)
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?4 juillet 21:15, par do
Salut Luniterre,
Le banco-centralisme fait de l’argent une fiction :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article9492
Donc je donne raison à Mélenchon sur ce point, et à Bébert par la même occasion : Il faut annuler la dette !
C’est d’ailleurs ma position depuis très longtemps :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1048
Je me souviens, quand Shivardi s’était présenté aux élections présidentielles, il avait expliqué qu’il faudrait faire un audit de la dette et que la partie de la dette due à des banques privées devrait être annulée.
Si l’État recouvre le droit de battre monnaie, il n’aura plus d’argent à emprunter à qui que ce soit.
Amicalement,
do
http://mai68.org-
Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?4 juillet 21:46, par Luniterre
En fait, il y a donc une contradiction importante entre la position de Bébert, qui soutien Mélenchon, et donc uniquement l’annulation d’une partie de la dette publique, celle détenue par la BCE, comme très bien expliqué dans la vidéo, et ta position, qui se réfère à Schivardi et donc à l’annulation de la partie détenue au contraire par les banques privées…!
Et donc le problème reste encore de savoir de quoi on parle !
Luniterre
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?4 juillet 23:18, par do
La BCE rachète une partie de la dette française, dans cette partie de dette, il y a un morceau détenu par des banques et des très riches. Ce morceau, il faut l’annuler.
Dans la partie de la dette française non rachetée par la BCE, même chose : annulation de la dette due à des banques privées et à des très riches.
Amicalement,
do
http://mai68.org-
Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?5 juillet 02:10, par Luniterre
Jusqu’à présent la partie de la dette détenue par la BCE est toujours restée dans ses "coffres" comme dirait Mélenchon, c’est à dire sur ses lignes de comptes…
Le reste circule sur les marchés financiers, et une partie reste immobilisée dans les produits d’épargne populaire, comme l’explique également la vidéo.
Annuler purement et simplement la dette, sans proposer d’alternative, ne fait donc aucun sens, sauf effectivement à affaiblir encore plus l’économie française au lieu de construire une alternative.
Les diverses "solutions" proposées par Mélenchon depuis des années vont toutes dans le sens d’un affaiblissement de l’économie et même de son inféodation encore plus grande, soit à la BCE, soit aux marchés, selon ses tergiversations…
c’est simplement un constat à faire, au fil de ses discours…
Les trois "programmes" économiques des trois blocs électoraux sont mauvais, mais celui de Mélenchon est de loin le pire des trois.
Le fait que l’on en soit arrivés là est évidemment particulièrement consternant mais c’est simplement un constat.
De toutes façons pour l’instant j’ai tendance à penser qu’un "compromis" est d’ores et déjà plus ou moins établi entre les "blocs" pour un retour de la social-démocratie de centre-gauche, genre alliance "macronie-restes du PS", renforcée par quelques LR "dissidents" et qui réduira donc LFI à une participation secondaire et symbolique, sans pouvoir réel, et sans Mélenchon, en tout cas, ce qui semble déjà acté, de par le fait…
Selon les tout derniers sondages, bidonnés ou non, la traditionnelle séquence "on se fait peur" est donc sur le point de se terminer, jusqu’à la prochaine, en 2027, si "tout va bien", pour le système, bien rôdé, en tout cas !
Mais c’était la logique déjà visible avant même le premier tour, en tout cas dans les différents articles sur le sujet sur Ciel de France.
La doxa médiatique, désormais, pousse dans ce sens là, très "officiellement", en quelque sorte, probablement dans le but de "démobiliser" l’électorat RN, à quelques jours des premiers départs en vacances, de façon, vraisemblablement, à éviter une "mauvaise surprise" éventuelle qui viendrait "gâcher" cet "arrangement entre amis"…
Un compromis boiteux qui boitera jusqu’en 2027, le temps de concocter un autre spectacle pour cette "grande occasion républicaine" !
Luniterre
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?5 juillet 02:57
j’avais dénoncé de façon compréhensible la loi Rothschild en 2010 :
https://mai68.org/spip/spip.php?article1245
Ensuite, beaucoup gens se sont mis soudain à la dénoncer aussi, notamment Mélenchon, et à vouloir qu’on en sorte pour que la France retrouve le droit de battre monnaie. Certes, c’est passé de mode, on n’en parle plus guère ; mais, elle est là l’alternative…
En attendant la révolution…
Si les machines ne sont ont pas réduits à néant avant :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article7637
Amicalement,
do
http://mai68.orgMais, de toutes façons, je ne te comprends pas. On dirait que tu raisonnes comme si annuler la dette revenait au même que l’augmenter ; alors que c’est exactement le contraire, c’est la diminuer, la rendre même égale à zéro.
Augmenter la dette, c’est se rendre encore plus esclave des banques, d’accord. Et c’est ce que tu reprochais ici à Mélenchon :
http://mai68.org/spip3/spip.php?art…
Mais la diminuer, c’est au contraire s’en rendre moins esclave. Et l’annuler, c’est s’en libérer complètement. Bien sûr, en pratique, cela ne peut se faire vraiment que si l’État recouvre le droit de battre monnaie.
Je sais bien que Mélenchon a toujours tord ; mais, tu ne peux pas un jour lui reprocher de vouloir endetter le pays avec le programme du NFP, et le lendemain de vouloir annuler la dette, avec en plus, l’aide d’une vidéo qui d’avant la dissolution, et donc avant même d’avoir à imaginer qu’il faudrait constituer un programme pour un tout nouveau Front Populaire.
Si l’amour rend aveugle, la haine aussi.
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?5 juillet 05:56, par Luniterre
Revenir sur la Loi Rothschild, ce qui aurait certainement pu être valable avant l’Eurosystème, n’a plus guère de sens dans le contexte actuel vu que la Banque de France est statutairement une antenne de la BCE. Face à l’Eurosystème, se remettre à « battre monnaie » est une complication et une charge inutile, et finalement pour produire une monnaie de singe, vu l’état actuel de l’économie française. Et surtout, faire circuler une monnaie de singe sans contrôler ni le crédit ni la circulation des fonds ne fera qu’empirer la situation : c’est carrément prendre le problème à l’envers, ce que font, malheureusement, les pseudos-« souverainistes », par ignorance et dogmatisme.
Alors que la priorité, à l’époque de l’argent essentiellement « dématérialisé », qui n’a d’existence réelle que par sa circulation dans les tuyaux du net, la véritable indépendance d’une nation réside désormais dans sa capacité à contrôler les mouvements de fonds en rapport avec la vie économique du pays, à commencer par le crédit, qui est la source principale de création monétaire, bien avant la « frappe » de monnaie et l’impression de billets, qui ne sont que des « variables d’ajustement », même si bien utiles en tant que telles. (Mais dans le cadre de l’Eurosystème la France continue à "frapper" et à imprimer une partie conséquente de la monnaie circulant donc initialement sur le territoire.)
Reprendre le contrôle du crédit et de la circulation monétaire dans les tuyaux du net à l’échelle nationale est donc le premier pas vers le retour à l’indépendance économique, et donc aussi politique, de par le fait. Les mouvements de fonds et de valeurs en lien avec l’économie française étant ainsi « détachés » de leur sujétion à l’Eurosystème, ils redeviennent de fait effectivement « francs » indépendamment du signe qu’ils portent, euro ou autre devise.
Arrivé à ce stade de renaissance économique, si l’euro ne convient plus au développement économique du pays, en changer peut alors devenir un investissement utile.
L’essentiel, là aussi, est de tenir compte des réalités de terrain et de ne pas mettre la charrue avant les bœufs !
Luniterre
PS : à noter au passage que le pouvoir constitutionnel d’un nouveau Conseil National du Crédit contrôlerait donc aussi, de par le fait, le crédit accordé par les banques à l’Etat en contrôlant donc également le marché des obligations, ce qui règle en pratique la question d’abolir ou non la Loi Rothschild, rendue ainsi caduque et obsolète de toutes les manières.
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PS-Suite… : il y a une confusion dans la question du rapport entre Mélenchon et la dette, qui semble t’échapper : le programme de Mélenchon n’est éventuellement réalisable qu’en augmentant considérablement le déficit de l’Etat, et donc la dette :
Pronostic législatives 2024 : dans tous les cas, une seule "victoire" assurée, "NFP", nouvelle faillite programmée !
…déficit qui passerait donc de 170 à 330 milliards ! Et comment financer ce déficit sinon par l’emprunt ? Et qui prêtera à la France, si elle décide d’annuler les emprunts qu’elle a déjà pris ???
Vouloir à la fois emprunter et proclamer ne pas vouloir rembourser, voilà la "potion magique" de Mélenchon, depuis des années !
Ce qui est consternant c’est qu’avec son baratin démagogique il arrive encore à se rendre plus ou moins "crédible" dans une bonne partie de la société française, ce qui témoigne du degré de dégénérescence auquel nous en sommes arrivés…
Et ce n’est qu’un "exemple" parmi une foule d’autres…
Luniterre
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?5 juillet 06:59, par do
« Et qui prêtera à la France, si elle décide d’annuler les emprunts qu’elle a déjà pris ? »
Il n’y a plus aucun problème avec la suppression de la loi Rothschild !
Et s’il faut quitter l’Europe et l’Euro pour ça, je ne vois pas non plus le problème.
Mais, cela pourrait même se faire au niveau européen, si l’Union Européenne le décidait. Donc, sans être obligés de quitter l’Europe et l’Euro. Mais, je suis bien sûr que l’Union Européenne ne voudra jamais, puisqu’elle a été fabriquée par les Amerloques pour faire de nous des États-esclaves.
Amicalement,
do
http://mai68.org
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Des Européennes aux Législatives et ensuite... : de quelle guerre l’argent est-il le nerf ?5 juillet 07:20, par Luniterre [Réponse proposée]
Tu ne "vois pas le problème", mais en fait tu mélanges deux situations :
L’actuelle, avec Mélenchon qui veut à la fois emprunter dans le cadre de l’Eurosystème et ne pas rembourser la BCE !
Et tu ne vois pas le problème là-dedans ???
Un truc déjà complètement insensé, et tu mélanges cette situation déjà ubuesque avec une autre qui verrait l’Etat emprunter à la Banque de France, façon années 50-60, sauf qu’elle fait désormais partie intégrante de l’Eurosystème et donc que ça n’a pas plus de sens.
Et quitter l’Eurosystème en l’état actuel, c’est juste pour une monnaie de singe sans valeur, adossée à une économie française déjà défaillante et que ça achèverait carrément.
En somme, couler à la fois le "nouveau franc" et les restes de l’économie française, ce qui entrainera, en outre, encore davantage de reculs sociaux.
Alors que la prééminence du droit constitutionnel français sur le droit européen permet précisément de reprendre le contrôle et donc de redresser l’économie de façon indépendante.
Encore faut-il le vouloir vraiment !
Luniterre
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Vers une Nouvelle Résistance Populaire en France !
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