• Le syndrome de la pastèque génétiquement modifiée, nouvelle maladie de la gauche systémique pourrissante

     

     

    Le syndrome de la pastèque génétiquement modifiée, nouvelle maladie de la gauche systémique pourrissante

     

     

         Une pastèque génétiquement modifiée : « rouge » à l’extérieure, « verte » à l’intérieure et qui pourrit par la racine, voilà ce que le système et la gauche « systémique », mais il n’en est semble-t-il plus d’autre, ont réussi à faire de ce qui reste du mouvement « marxiste ». Le tout dernier « variant » de cette nouvelle « maladie génétique » étant désormais importé du Japon et répandu à la fois sur les médias très officiellement « systémiques », comme France-Culture, et ceux supposés être encore « oppositionnels », comme la prétendue « France Insoumise » qui l’a introduit directement dans son « think tank » « Institut La Boétie »: 

      Recyclage: le "Marxisme Vert Thunbergien" de Kohei Saito, un révisionnisme de plus au secours du banco-centralisme   

    https://cieldefrance.eklablog.com/recyclage-le-marxisme-vert-thunbergien-de-kohei-saito-un-revisionnisme-a216259369

     

    Faire de Marx un « écolo-bobo » avant l’heure, voilà la vaste entreprise d’enfumage développée au XXIème siècle par la gauche, et donc désormais tout à fait officiellement avec l’appui des médias au service du mondialisme banco-centraliste.

    En leur temps, Marx et Engels ont déjà commencé par révolutionner la pensée sociale avec les quelques pages de leur « Manifeste ». Si quelques lettres tardives « inédites » de Marx devaient réellement révolutionner la pensée contemporaine du XXIème siècle, il suffisait donc d’en faire une publication nouvelle, et non pas d’en « distiller » quelques citations éparses dans différentes « thèses » universitaires, même si aujourd’hui « rewritées » en « best-seller » commercial pour les besoins de la cause, qui est on ne peut plus manifestement celle du mondialisme banco-centraliste. 

    Un nouveau tour de passe-passe idéologique qui permet à la gauche de se positionner très officiellement dans la perspective d’une mondialisation pseudo-« critique » mais en réalité complètement béate : « vous ne posséderez rien, mais vous serez heureux ! ».

    La pensée de Marx et Engels, la base du marxisme, comme la base du marxisme-léninisme, c’est le matérialisme dialectique comme approche philosophique et épistémologique.

    C’est d’abord et avant tout une pensée rationnelle qui découle naturellement de l’analyse du réel, pour autant qu’il soit perceptible avec les moyens de la science moderne et elle évolue donc naturellement avec le progrès des connaissances, dans les différents domaines. C’est par conséquent une approche philosophique et épistémologique qui ne prétend donc pas du tout imposer à la science ce qu’elle doit « penser », mais au contraire qui s’en inspire pour sa propre évolution, en termes de méthodologie, analyse et synthèse, pour arriver à une meilleure compréhension de l’évolution du monde, et, dans la mesure du possible, il peut donc naturellement en découler également des idées et propositions politiques.

    En dehors de l’analyse du réel, une pensée matérialiste dialectique n’a pas besoin de « directeur de conscience » :

    « Tes analyses sont influencées par les théories d’extrême droite. Tu n’es plus marxiste-léniniste. Il faut que tu en prennes conscience.

    Il est temps pour toi de redevenir ce que tu étais. »

    https://mai68.org/spip3/spip.php?article1291#forum1130 

     

    Rester figé à un stade particulier de son évolution et passer le reste de sa vie à radoter les quelques thèmes et « principes » éventuels établis à ce stade, c’est typiquement le cas de la pensée dogmatique, fossilisée et qui bien souvent découle d’une « thèse », universitaire ou non, mais qui suffit à établir le « socle » inamovible d’une « carrière », elle-même universitaire ou non, ou même simplement d’un « discours » répété toute une vie, à quelques variantes formelles près. 

    C’est le choc du réel, à partir de 2020 et des « confinements » systémiques, aussi surréalistes que bien réels, qui a donc donné naissance à l’analyse de la mutation banco-centraliste mondialisée du système de domination de classe.

    Ce « choc du réel » a donc fini de catalyser une somme de réflexions et de recherches de la décennie précédente. Les premières synthèses qui en ont été tentées ne sont pour autant pas la base d’un nouveau socle de pensée figée mais le point de départ de nouvelles recherches, elles-mêmes en prise avec l’évolution du réel.

    Depuis le début du siècle, et même bien avant, la gauche a été systématiquement incapable de faire face à la mondialisation, tant en termes d’analyses que d’alternatives à proposer, se contentant de recycler les restes d’un pseudo-« internationalisme » qui ne lui a jamais plus servi autrement que comme cache-sexe de sa complicité avec le mondialisme en marche, dont elle ne peut plus se faire, tout au plus, que la roue de secours, comme lors des récentes législatives, donc.

    Le discours « nationaliste » de l’extrême-droite ne fait, quoi que la gauche-pastèque en dise, qu’occuper le vide  créé par la gauche elle-même depuis des décennies face aux conséquences de la mondialisation.

    Même au temps de l’expansion internationale du prolétariat industriel l’internationalisme prolétarien résumé dans le « Manifeste » par Marx et Engels tenait compte de la nécessaire dimension nationale des luttes sociales :

    « Les communistes ont également été accusés de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur prendre ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat doit d’abord conquérir le pouvoir politique, s’élever au rang de classe nationale, se constituer lui-même en tant que nation, il est encore lui-même national, même si en aucune manière dans le sens de la bourgeoisie. »

    http://www.mlwerke.de/me/me04/me04_459.htm#Kap_II 

     

    Et en son temps, face au pseudo-« internationalisme » des Luxemburg et Trotsky, Lénine s’est clairement exprimé sur la question du droit des nations à disposer d’elles-mêmes :  

    V.I. LENINE, DU DROIT DES NATIONS A DISPOSER D’ELLES-MÊMES:

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6566x

    (À la BNF, 1 exemplaire numérisé en accès gratuit)

    En doc PDF:

    Du_droit_des_nations_à_disposer_d'elles-mêmes - Lénine

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/11/du_droit_des_nations_a_disposer_d_elles-memes__lenine.pdf 

      

    Que cela nous plaise ou non, le constat simplement matérialiste, aujourd’hui, c’est celui du reflux généralisé, même si inégal, du prolétariat industriel dans la société humaine au XXIème siècle, et pas seulement en France, du fait de la « désindustrialisation », bien réelle, mais partout dans le monde et même aussi, en dépit des diverses vagues de « délocalisation » au départ de l’Occident, en Chine, où il est déjà nettement amorcé, selon l’évidence des données chinoises elles-mêmes.

    Le reflux du prolétariat industriel est une conséquence évidente de l’évolution de la structure des forces productives elles-mêmes et pas seulement des transferts de technologies dans un sens et de populations dans l’autre. (1)

    A l’époque du « Manifeste », la structure des Etats nationaux était un obstacle « réactionnaire » à l’expansion du capital industriel et aux progrès économiques et sociaux qui pouvaient en découler, même si avec les contradictions, en termes de luttes sociales, que cela a amorcé. Cette expansion conservait donc un aspect « révolutionnaire » en bousculant les barrières des limites « frontalières » du commerce international. Le fait est donc qu’il y avait une certaine synergie entre l’expansion du capital et celle des idées révolutionnaires qui allaient de pair avec l’expansion du prolétariat industriel.

    Avec les ravages de la mondialisation actuelle, ses conséquences sociales désastreuses, et la « réaction » de Résistance en faveur de l'indépendance des nations, c’est pratiquement le mouvement inverse qui est déjà plus que largement amorcé et que la gauche-pastèque « génétiquement modifiée » est non seulement incapable de voir, mais qu’elle entreprend carrément de combattre au nom d’une version en réalité « révisée » de ses supposés idéaux du passé, en fait devenue tout à fait et véritablement réactionnaire par rapport au mouvement du réel. C'est ce qu’elle reste incapable de saisir, soit par incapacité, pour ses éléments encore sincères, soit qu’elle choisit délibérément « d’accompagner », d'une manière ou d'une autre, la mondialisation par pur opportunisme, pour ce qui concerne la plupart de ses « responsables » politiques, dont J-L Mélenchon est l’archétype, avec sa démagogie coutumière.

    Si raisonner en termes « droite/gauche » a logiquement pu faire sens tant que la gauche était historiquement porteuse des principes d’émancipation du prolétariat industriel, ce n’est manifestement plus le cas aujourd’hui, et même depuis longtemps, déjà.

    Mais les superstructures idéologiques peinent à s’adapter à l’évolution réelle des infrastructures économiques, et retardent, en l’occurrence, de plusieurs décennies. Faute d’une force sociale émergente comparable à ce que fut celle du prolétariat industriel au XIXème siècle, il n’y a donc pas d’alternative qui se soit naturellement constituée. C’est aussi en ce sens que la mondialisation actuelle est une période « réactionnaire » relativement aux précédentes.

    Il n’y a que dans les esprits dogmatiques qu’il peut y avoir l’idée d’un développement linéaire et continu vers un hypothétique « progrès ». L’histoire de l’évolution est avant tout une histoire d’adaptation. Aujourd’hui c’est bien le retour à l’indépendance des nations qui constitue un relatif « progrès » par rapport aux ravages de la mondialisation. Dans l’héritage culturel français quelques fondamentaux essentiels du gaullisme peuvent constituer une référence utile, et voire même, indispensable, en ce sens.

    Est-ce pour autant se placer dans une case politique « d’extrême-droite » ? L’histoire nous rappelle au contraire que c’est bien plutôt l’extrême-droite, en France, qui voulait la mort du Général et a entrepris un nombre considérable d’actions et d’attentats dans ce sens. Pierre De Gaulle, le petit-fils du Général, s’est lui-même très clairement exprimé en opposition aux idées de l’extrême-droite. (2)

    Il n’est évidement pas certain que cela suffise à constituer, si l’on ose dire, la première pierre d’une alternative au système politique actuel, mais c’est déjà un encouragement par rapport au vide absolu de la « pensée » gauchisante d’une pastèque, même génétiquement modifiée…

    « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ! », selon Lénine.

    Au stade actuel, exprimer une volonté, c’est déjà le début d’un chemin, sur lequel les premiers pas restent à faire.

    Luniterre

     

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     ( 1_  Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921 )

     

     ( 2_  Et si la France de son Grand-Père devenait celle de nos petits-enfants ??? Pierre De Gaulle, entre héritage et rupture…

    https://cieldefrance.eklablog.com/et-si-la-france-de-son-grand-pere-devenait-celle-de-nos-petits-enfants-a215377825 )

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    Sur le même thème, voir aussi:

     

     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Sur l'actu récente, mais avec une approche critique

    et un nouveau récapitulatif des liens

    sur l'économie, la monnaie et le banco-centralisme à la suite:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse 

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917  

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/le-syndrome-de-la-pasteque-genetiquement-modifiee-nouvelle-maladie-de--a216282219

     

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