« Une délégation inconnue » (sabotagetgvjo@riseup.net) prétend officiellement s’en prendre au caractère « policier » des JO de Paris, mais son action n’a en rien perturbé la démonstration de dégénérescence culturelle occidentale d’ouverture des jeux du cirque olympique macronisé. Elle n’a en rien réduit la chape de plomb fascisante qui s’est abattue sur la capitale, par la « grâce » de la macronie et de la collaboration municipale parisienne.
Mais en réalité, au contraire, cette action a gâché une partie des congés payés des travailleurs de France. Par pure chance, elle n’a pas entraîné d’accident ferroviaire, et donc heureusement, pas de morts ni de blessés.
C’est une action organisée et coordonnée à l’échelle nationale, qui exige des connaissances techniques sur l’organisation de la SNCF et des moyens matériels considérables. Elle n’est donc pas l’œuvre d’un groupuscule d’illuminés gauchistes, contrairement à ce qu’une partie de la presse et le texte de « revendication » laissent supposer, ou plus exactement, tentent de faire croire au public.
Elle n’a été rendue possible qu’avec la complicité d’une partie déterminante du système qu’elle désigne en apparence comme son ennemi. La presse évoque des complicités à l’intérieur de la SNCF.
Il n’est pas impossible qu’elle ne soit rien d’autre que l’émanation directe d’une telle partie déterminante du système.
Dans ce cas, sous couverture d’une « illumination gauchiste » se cache en réalité un processus de règlement de comptes entre factions du système actuel, et non pas une véritable forme de résistance contre celui-ci, ou même contre ses dérives.
Elle a « profité » de l’extrême concentration des forces policières sur Paris pour s’en prendre aux régions déjà victimes du mépris de la macronie. Elle contribue ainsi à accentuer la division du pays qui s’est déjà manifestée par le vote populiste accru en province, dans les zones rurales et périurbaines.
Cette action offre à la droite populiste un moyen de plus d’accroître son influence sur la population de ces zones. Elle lui offre une occasion de stigmatiser le « gauchisme » et de se placer comme seule alternative à la macronie.
C’est pour l’instant sa première « revanche » pour sa « défaite électorale » habilement préparée par la macronie.
Reste à espérer qu’elle s’en contente et cesse de mettre de l’huile sur le feu de la guerre civile qui couve depuis l’avènement de la macronie en France.
Depuis sa « dissolution » Macron en est le seul responsable.