• Appel du Cercle de réflexion interarmées à un cessez-le-feu en Ukraine

     

     

     

          Suite à "MACRON 2024: la "Bérézina En Marche"!

    et "Pierre Schill, un général bien aux ordres

    de Macron et de l’OTAN…"

    http://cieldefrance.eklablog.com/macron-2024-la-berezina-en-marche-a215569423

     

           Nous republions ici le tout récent communiqué de l’Institut Schiller, qui forme une réponse utile aux « dérapages » géostratégiques de Macron et de ses acolytes complices d’une tentative d’entraîner notre pays dans une guerre en réalité sans limites et sur le point de dégénérer en conflit thermonucléaire si ce quarteron d’illuminés sanguinaires n’en est pas empêché par les forces encore au service de la raison et de la nation.

     

    A la suite de la vidéo du Courrier des stratèges, un appel important, en ce sens, également publié par l’Institut Schiller, mais émanant, comme indiqué par les signataires, du Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), composé essentiellement de hauts gradés (retraités).

     

    Luniterre

     

     

     

    Troisième guerre mondiale : A-t-on entendu crier au scandale ? Dès lors, sera-t-il trop tard ?

     

    Communiqué international de l’Institut Schiller

     

    Le 21 mars 2024

     

    Dans la nuit du 17 mars, le président Poutine a averti qu’un conflit militaire direct entre la Russie et les troupes de l’OTAN dirigées par les États-Unis en Ukraine signifierait que la planète ne serait plus qu’à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale thermonucléaire. Vladimir Poutine répondait à un journaliste concernant les commentaires du président Emmanuel Macron, affirmant le 26 février que le déploiement de troupes terrestres de l’OTAN en Ukraine ne pouvait être exclu. M. Poutine, dont la victoire électorale venait d’être confirmée, a rappelé succinctement sa position :

     

    « Il est clair pour tout le monde qu’il s’agit d’un pas de plus vers une Troisième Guerre mondiale à grande échelle. Je pense que pratiquement personne ne veut de cela. » Et il a réaffirmé : « Je l’ai dit et redit, et je le répète encore. Nous sommes pour des pourparlers de paix, mais pas seulement parce que l’ennemi n’a plus de balles. »

     

    Deux jours plus tard, le 19 mars, le chef des renseignements extérieurs russes (SVR), Sergueï Narychkine, rapportait que la France préparait déjà de tels déploiements de troupes : « D’après les informations du SVR, un contingent destiné à l’Ukraine est déjà en préparation. Dans un premier temps, il comprendra environ 2000 hommes. (...) Il deviendra ainsi une cible prioritaire et légitime pour les attaques des forces armées russes. Cela signifie qu’il subira le sort de tous les Français qui sont venus dans le monde russe l’épée à la main », a-t-il averti.

     

    M. Narychkine reprenait les propos tenus par Poutine dans son discours annuel à l’Assemblée fédérale, le 29 février : « Ils doivent finir par comprendre que nous disposons également d’armes (...) qui peuvent atteindre des cibles sur leur territoire. Et que ce qu’ils font actuellement pour effrayer le monde entier risque de déboucher sur un conflit avec des armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation. Est-ce qu’ils comprennent cela ou non ? »

     

    La réponse de la France, des États-Unis et de l’OTAN aux appels répétés de la Russie à la raison est terrifiante par les implications stratégiques de leur folie suicidaire. Les nations occidentales parlent désormais ouvertement de déployer des troupes de l’OTAN pour combattre directement la Russie.

     

    Dans une tribune parue dans Le Monde du 19 mars, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée française, écrit : « L’armée française est prête. (...) L’armée française se prépare aux conflits les plus durs. » Paris, dit-il, peut réunir une division de 20 000 hommes en 30 jours et une armée de 60 000 hommes, en s’associant à des divisions d’autres alliés de l’OTAN. Il a rappelé que la France s’appuie pour sa défense sur son arsenal nucléaire.

     

    Le soir même, pour la chaîne de télévision Direct LCI, le lieutenant-colonel français Vincent Arbarétier (cr) a montré sur une carte un scénario prévoyant de concentrer des troupes françaises le long du Dniepr, en Ukraine, pour faire face à la Russie. À la question, « cela ne sera-t-il pas considéré comme une provocation par la Russie ? » le colonel a fanfaronné : « Absolument pas, parce que c’est forcer la Russie à discuter, en position d’égalité. C’est-à-dire que nous avons des soldats, nous sommes une puissance nucléaire. »

     

    Le 19 mars également, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s’est rendu à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, pour une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, où il a réaffirmé la politique américaine selon laquelle, si l’Ukraine perdait la guerre, l’OTAN elle-même serait bientôt en guerre contre la Russie. La veille, les ministres de la Défense de l’Allemagne, Boris Pistorius, et de la Pologne, Władysław Kosiniak-Kamysz, s’étaient rencontrés tout près de Varsovie et avaient annoncé que l’Allemagne et la Pologne allaient créer ensemble une force de réaction rapide à la frontière orientale de l’Union européenne, en commençant par envoyer 2500 hommes chacune.

     

    Ne pensez pas un instant que les gouvernements des pays de l’OTAN ne soient pas aussi fous, ils le sont ! Et ils sont désespérés à cause de l’effondrement de leur système. Il y a plus de deux ans, ces gouvernements avaient déclaré qu’aucune arme ne serait envoyée en Ukraine, puis, plus tard, ils ont juré qu’aucun missile à portée intermédiaire ne serait envoyé - et ils l’ont fait. Ensuite, ils ont promis qu’ils n’enverraient pas de chars Léopard et Abrams - et maintenant ils sont là aussi. Aujourd’hui, ils discutent activement d’envoyer des missiles Taurus à longue portée en Ukraine, pouvant frapper en profondeur le territoire russe, et de déployer des troupes de l’OTAN contre les soldats russes. Combien de temps faudra-t-il pour que cela ne devienne aussi une réalité ?

     

    Si nous attendons une fois de plus de « voir si cela se produit », il sera probablement trop tard pour faire quoi que ce soit. Il est temps de lancer un cri d’alarme à l’échelle mondiale ! Il est temps d’unifier le mouvement pour la paix dans tous les pays ! Il est temps de prendre conscience que nous ne sommes qu’« à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale ». C’est maintenant !

     

    La Coalition internationale pour la paix est en état d’alerte rouge et se mobilise, par tous les moyens non violents imaginables, pour s’assurer que le tollé international organisé se produise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Participez à la 42e réunion hebdomadaire de l’IPC ce vendredi 22 mars à 17 heures (heure de Paris) et organisez tous les membres de votre famille, vos amis et vos contacts pour qu’ils fassent de même.

     

    Pour obtenir le lien de connexion, veuillez envoyer un message à conference@institutschiller.org

    https://www.institutschiller.org/Troisieme-guerre-mondiale-A-t-on-entendu-crier-au-scandale-Des-lors-sera-t-il

     

     

     

     

    Appel  

     

    du Cercle de réflexion interarmées  

     

    à un cessez-le-feu en Ukraine  

     

     

     

    9 mars 2024

     

     

    L’appel suivant a été publié par le Cercle de réflexion interarmées qui regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite.
    Alors qu’Emmanuel Macron a franchi un pas qui peut nous entraîner vers une guerre mondiale, il nous a semblé essentiel de nous faire l’écho de ce texte rédigé par des professionnels qui, connaissant ce qu’est la guerre, appellent à la paix.

     

    https://www.institutschiller.org/Appel-du-Cercle-de-reflexion-interarmees-a-un-cessez-le-feu-en-Ukraine 

     

     
     

     

     

    Dimanche 4 mars 2024

     

    Combien de morts ?

     

    Combien de morts encore ?

     

    Chacune des parties qui s’affrontent continue à vainement sacrifier sa jeunesse dans cette guerre devenue d’usure, dans laquelle ne se dessine aucune percée décisive, dans laquelle aucun ne craque.

     

    La guerre russo-ukrainienne est déjà un désastre absolu. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées ou blessées. Des millions ont été déplacées. Les destructions environnementales et économiques sont incalculables.

     

    Les dévastations futures pourraient être exponentiellement plus grandes à mesure que les puissances nucléaires se rapprochent de la guerre ouverte.

     

    Aujourd’hui quelques voix timides se hasardent à parler de paix. C’est totalement inutile tant qu’un cessez-le-feu n’aura pas été établi dans les plus brefs délais sur la ligne des contacts au jour et à l’heure qui seront décidés de l’arrêt des combats.

     

    Il ne s’agit plus, à ce stade, de se disperser en stériles batailles oratoires pour définir les responsabilités respectives dans la perpétuation de ce drame. Cela viendra plus tard lorsque, à l’instar de ce qu’accomplirait un tribunal international, devront être prises en considération ce qui est à charge et à décharge de toutes les parties en lice, directement et indirectement.

     

    Mais il faut dès à présent saisir les opportunités qui se présentent pour lancer un immense mouvement en faveur de la cessation des combats.

     

    C’est tout d’abord la capacité qu’a eue le président Macron de rassembler de manière autonome, le 26 février, les hauts représentants politiques de 27 pays européens pour définir la suite de l’aide à l’Ukraine afin qu’elle réussisse à faire face à la poussée russe.

     

    Mais une telle capacité démontre qu’un rassemblement identique peut tout à fait être réalisé dans les mêmes conditions pour décider, avec une volonté tenace et convaincue, de la mise en place d’un cessez-le-feu sur le théâtre des combats.

     

    C’est ensuite, que cela plaise ou non, en prenant au mot la déclaration du président Poutine lors de sa rencontre avec Carlson Tucker le 8 février, déclaration selon laquelle le président russe, sans que l’on écarte pour autant la possibilité d’une intoxication de sa
    part, se dit, par trois fois à la fin de l’interview, prêt à négocier même s’il présente quelques exigences pour ce faire.

     

    Ainsi, puisque l’opportunité se présente et que le problème qui se pose est essentiellement européen, nous devons, nous Français, nous Européens, rechercher de la part des deux parties leur accord pour que soit immédiatement déclaré un cessez-le- feu. Pour convaincre il faudra que les négociateurs, à mandater par l’ONU, présentent avec eux un canevas sur les modalités de sa mise en place.

     

     

     

    Le cercle de réflexion interarmées (CRI) est une entité indépendante de réflexion sur tous les problèmes liés à la Défense. Il regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite. Il n’exprime pas la doctrine officielle. 

     

    — Gal (2S) Daniel SCHAEFFER
    — Gal(2S) Marc ALLAMAND
    — CV (er) Alexis BERESNIKOFF
    — Gal(2S) Philippe CHATENOUD
    — Gal (2S) Grégoire DIAMANTIDIS
    — Gal(2S) Philippe GERBAULT
    — Mr. Marcel JAYR
    — CV (er) Max MOULIN
    — CF (er) Bernard PILLAUD
    — Gal (2S) Jean-Claude RODRIGUEZ
    — Gal (2S) Henri ROURE
    — Gal (2S) Serge SCHNEIDER
     

     

     

     

    Le même Appel, au format imprimable:

     

    https://image.over-blog.com/ziuw9LYB2VAOgYo7urrwwrymEh4=/filters:no_upscale()/image%2F1449569%2F20240320%2Fob_e11e65_ukraine-appel-militaires-4mars2024-r.jpg

    https://image.over-blog.com/N5w7zLmagZIASKVIGiK_OgfrwGg=/filters:no_upscale()/image%2F1449569%2F20240320%2Fob_b1d456_ukraine-appel-militaires-4mars2024-v.jpg

     

     

     

     

    « MACRON 2024: la "Bérézina En Marche"!La Bérézina au fil de l'eau, c'est bien mieux qu'au fil de l'épée, fût-ce celle de Napoléon, et tant que Macron et sa clique ne sont pas encore au fond! »

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