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Dette mondiale : "vilain canard" qui n’en a pas !
(Edition complète telle que republiée sur Agoravox)
Lorsqu’un scandale atteint une dimension mondiale, il cesse, en réalité, d’être un scandale, pour devenir un bruit de fond, parmi tant d’autres, et que plus personne n’écoute. Il devient donc mythique, perdant chaque jour un peu plus de sa substance, en tant que scandale, à mesure même qu’il continue de se développer. La faim dans le monde, qui tue des millions de victimes chaque année, ne mobilise guère sérieusement qu’une poignée d’originaux manifestement sans aucune influence réelle. A l’opposé, la « richesse » extrême de quelques multimilliardaires, illustration des inégalités démesurée de la société humaine, atteint également une dimension mythique qui la dissimule on ne peut mieux dans le bruit de fond médiatique. Encore plus colossale que la richesse extrême, la dette mondiale ne serait-elle donc pas, au-delà de sa dimension mythique elle-même, une sorte de « chaînon manquant » dans la logique absurde de la société humaine moderne ? Et donc, parmi tous les scandales mythiques à échelle planétaire, le premier qui devrait être dénoncé ? Alors qu’il est sans doute le mieux « accepté » parmi tous ces bruits de fond scandaleux qui sont la trame de notre réalité quotidienne « médiatisée », la toile de fond du spectacle de l’absurde.
Une dette remboursée est par définition une dette qui a enrichi à la fois le créancier et son débiteur, même si pas toujours en proportions égales. Les oligarchies ne se forment donc pas essentiellement sur la base des dettes remboursées, mais des autres… Celles qui durent sans être remboursées sont celles qui sont les plus performantes en termes d’asservissement, de pouvoir sur les débiteurs, et en fin de compte, d’accaparement des richesses et des ressources économiques.
Rembourser systématiquement sa dette, ou, à tout le moins, être capable de la rembourser à tout instant, c’est le seul moyen d’échapper au pouvoir du créancier, et donc, de rester libre.
L’histoire de la dette mondiale, c’est donc l’histoire de l’asservissement des nations, auquel chacun semble désormais « habitué » quasiment dès sa naissance, n’entendant d’autre son de cloche, là aussi, que de la part de quelques « originaux » rendus médiatiquement aussi invisibles que les rares bonnes âmes se dévouant sincèrement contre la faim dans le monde…
Pourtant, dénoncer ce scandale, parmi les autres, n’en exige pas moins de rigueur, s’il s’agit, précisément, de quitter la dimension mythique pour le réintégrer dans le réel.
Les chiffres de la dette mondiale sont suffisamment « astronomiques » pour qu’il ne soit pas besoin de les multiplier encore, histoire de faire du « buzz » ou de complaire à quelque idéologie que ce soit. La réalité « brute », suffit, et d’autant plus, dans le contexte guerrier actuel. Le pays par lequel le « scandale » de la guerre semble arriver étant précisément le seul grand pays qui peut encore agir indépendamment de la dette mondiale, que cela « plaise » ou non… Retour à une réalité brutale qui crève précisément la toile de fond du spectacle :
« On ne peut opposer abstraitement le spectacle et l’activité sociale effective ; ce dédoublement est lui-même dédoublé. Le spectacle qui inverse le réel est effectivement produit. En même temps la réalité vécue est matériellement envahie par la contemplation du spectacle, et reprend en elle-même l’ordre spectaculaire en lui donnant une adhésion positive. La réalité objective est présente des deux côtés. Chaque notion ainsi fixée n’a pour fond que son passage dans l’opposé : la réalité surgit dans le spectacle, et le spectacle est réel. Cette aliénation réciproque est l’essence et le soutien de la société existante. » Guy Debord, Société du spectacle, §8.
Comprendre la formation de la toile de fond du spectacle permet donc de comprendre le sens de sa déchirure en cours. C’est la réflexion qui ressort de la lecture critique d’une approche biaisée, dans un article récent, de la réalité de la dette.
« Dette mondiale, situation géopolitique mondiale…Ce qu’on ne dit pas est plus important que le bruit saturant » …Excellent titre, effectivement ! Encore faut-il réellement aller plus loin, notamment si l’on veut véritablement décrypter le rôle du vilain canard en guerre contre le reste de la basse-cour que les médias ont assigné à la Russie…
A propos de http://mai68.org/spip2/spip.php?article14256, qui reprend donc https://www.breizh-info.com/2023/02/10/215085/dette-mondiale-situation-geopolitique-mondiale-ce-quon-ne-dit-pas-est-plus-important-que-le-bruit-saturant/
Faire le constat de la dette mondiale colossale et carrément écrasante par rapport à la richesse réellement produite est une chose, et donc déjà effectivement une très bonne chose, un très bon point de départ, vu que comme le souligne l’article, c’est le sujet tabou de droite à gauche, même « extrême » doit-on préciser, mais reste à comprendre réellement la genèse de cette pente inexorable de l’économie moderne.
La croissance de la dette avec la croissance de l’économie mondiale est une chose relativement naturelle, jusqu’à un certain point, ou plutôt, jusqu’à un certain rapport de proportion, vu qu’il n’y a pas de croissance possible sans investissement.
L’auteur de l’article, malheureusement, fabule complètement ou bien est réellement mal renseigné, et donc négligeant dans ses source, ce qui n’en est pas moins rédhibitoire, en termes de crédibilité, et notamment, de « pédagogie » éventuelle !
L’estimation actuelle de la dette mondiale totale, publique et privée, est de 300 000 Milliards de dollars, et non pas 350 000 pour les seules dettes publiques. Le rapport de proportion « public/privé », en matière de dette, est globalement moitié/moitié, avec même semble-t-il un « plus » pour le privé.(*)
Le rapport au PIB mondial est d’environ 350%, et non pas « 10 fois », (1000% !), mais selon un raisonnement de simple bon sens, c’est donc déjà 3,5 fois le PIB, et donc à priori 2,5 à 3 fois de trop, en admettant qu’un endettement d’environ 100% du PIB puisse encore être considéré comme « raisonnable » ! C’est-à-dire un endettement qui serait en quelque sorte garanti par 1 an de production mondiale… Par comparaison, pour une entreprise, un « bon » ratio de solvabilité générale, ou taux d’endettement, se situe entre 50% et 60%.(**)
Même si cela paraît paradoxal, un endettement plus élevé va avec la modernisation technologique des moyens de production. Non pas en masse globale, ce qui contiendrait encore une certaine logique, mais bien en rapport de proportion entre investissement et supposée « productivité ».
Une productivité élevée, en masse de produits, et même en masse de valeur produite, en termes de « chiffre d’affaires », n’est donc pas synonyme de « productivité » du capital investi, en termes de plus-value réellement produite, et même, bien au contraire, précisément, dans le rapport à l’investissement et à la masse de valeur d’usage produite.
Le pic de productivité des pays industriellement les plus avancés a été atteint, en termes de rentabilité du capital investi dans la production, vers la fin des années 60. Le premier « choc pétrolier » marque, assez symboliquement, (mais pas que… !), le début de la pente, même si c’est à partir d’un « sommet ». ( Voir graphiques à la suite)
Un mérite de cet article, néanmoins, c’est donc bien de souligner l’importance de ce « tournant » historique du début des années 70 :
« Pourtant, la guerre en Ukraine semble de plus en plus être le sommet visible d’un iceberg qui atteint des profondeurs abyssales.
En 1973, la Commission Trilatérale avait décidé de distribuer les rôles respectifs des États en fonction des intérêts occidentaux. Il s’agissait essentiellement de consacrer la prépondérance de la finance anglo-saxonne et d’asseoir ainsi sa domination mondiale. Les pays industrialisés allaient entrer dans l’ère « post-industrielle », les pays « en voie de développement » allaient devenir « l’atelier du Monde » et les pays pauvres allaient tout bonnement le rester, car on se contenterait de prélever les matières premières de leur sol et sous-sol.
Dans son livre « Tragedy and hope », Caroll Quigley avait parfaitement décrit ce mécanisme et le lecteur désireux d’approfondir pourra se référer à ce lien. »
Il est clair que les financiers les plus avisés de l’époque, loin de se laisser griser par l’ivresse des sommets, n’entendaient pas non plus se laisser griser par l’ivresse de la descente, dont ils percevaient parfaitement l’amorce, à défaut d’en saisir pleinement les causes. Causes qui, en tout état de causes, les dépassaient de toutes façons, étant liées à l’évolution technologique elle-même de l’appareil productif. Dans un monde de plus en plus ouvert, vouloir échapper à la course à la « productivité » eut été un renoncement à la lutte pour la conquête des marchés…
La course à la « productivité » ne pouvait devenir que la course à l’endettement. « Rentabiliser » les capitaux investis dans les « pays-ateliers en voie de développement » n’était qu’un remède passager, même s’il pouvait durer quelques décennies. A mesure que les technologies nouvelles se diffusent le cycle du « gain de productivité » de ces pays est de plus en plus court et se rapproche inexorablement, de plus en plus rapidement, et donc dans un temps plus court, de ce qui était celui des pays industriels de l’ère de la première révolution industrielle. Plus les technologies se diffusent et plus ces pays en voie de développement « grillent les étapes », se posant en « concurrents » non seulement « économiques » mais aussi en termes de leadership politique mondial.
Les plus « avancés » de ces challengers, comme la Chine, se trouvent donc d’ores et déjà impliqués et imbriqués dans le processus de l’investissement à grande échelle et de la dette mondiale. En Chine, le Parti Communiste n’est déjà plus, et depuis longtemps, que la façade politique de la Banque Centrale, la PBoC. Avec l’intégration des monopoles chinois dans les flux financiers de la mondialisation il est donc logique que le PCC semble « reprendre » le pouvoir, en réalité au nom de la PBoC, par rapport aux capitaux « privés » tributaires à la fois de la dette chinoise, aux dimensions déjà colossale, et de la dette mondiale, encore plus colossale ! Forts de l’expérience du cycle du capital occidental, il est simplement logique que les stratèges du capital financier chinois « étatisé » aient anticipé l’évolution banco-centraliste de l’économie mondiale, tout comme les japonais avant eux, mais évidemment à une échelle encore plus significative dans leur rapport au reste de l’économie mondiale.
De sorte que même s’il y a des luttes d’intérêts entre zones d’influences monétaires banco-centralisées, ce sont des luttes qui tiennent compte de l’interdépendance des économies et ne dépasseront guère le stade de l’intimidation et/ou d’engagements locaux et indirects.
Ce qui explique, par contrecoup, en quelque sorte, la violence de l’engagement en Ukraine, contre la Russie, et qui a encore pour enjeu le contrôle du « Heartland de l’Europe », représentant en quelque sorte le point de bascule de l’équilibre Est/Ouest, paradoxalement fragilisé, en fait, depuis la chute de l’URSS. Dans le contexte de la mondialisation, le relatif « retard » de la Russie en termes de productivité « technologique » fait aujourd’hui paradoxalement sa force de Résistance, combiné avec une immense base de ressources naturelles, deux caractéristiques qui lui permettent d’agir en toute indépendance vis-à-vis de cette mondialisation.
Par rapport à l’histoire économique étudiée par Quigley il apparaît donc que la domination mondiale exercée par le capital monopoliste « privé », même et surtout en instrumentalisant les principales Banques Centrales, se trouve aujourd’hui en quelque sorte « inversée » au profit, en termes de pouvoir, précisément, de ces grandes Banques Centrales, détentrices des dettes publiques et privées, en dernier ressort, quel que soit le « cache-sexe » que l’on veuille mettre sur cette réalité. Ce n’est donc pas par le capital, mais bien par la dette mondiale, publique et privée, que le « cauchemar » de Quigley, par la force de la nécessité, a pris forme. Une forme distordue, donc, en outre, même pour un cauchemar !
Mais dans ce cauchemar la Russie, qui ne saurait mieux interpréter le rôle du vilain petit canard, se mue donc déjà, sous son plumage encore sombre aux yeux des profanes, en un superbe cygne économique fier et indépendant, parmi les nations qui veulent le rester et/ou le devenir ! Bien évidemment, sur le temps long, le relatif « miracle économique » russe peut rester « relatif » dans un environnement international conflictuel, mais tant qu’il dure il offre à l’humanité une chance de chercher et, espérons le, de trouver une alternative au cauchemar de Quigley, dans sa version déjà actuellement banco-centralisée.
Luniterre
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"« Le montant total de la dette mondiale publique et privée est de 300 000 milliards de dollars, ce qui représente 350 % du PIB mondial », mesure Anne-Laure Kiechel.[…]Ce montant est constitué pour un peu moins de la moitié par des dettes d’État.")
(** http://www.bourse-finance.com/ratio-solvabilite-generale )
EN 4 GRAPHIQUES, LA CHUTE DE L’OCCIDENT >>>
GRAND FORMAT >>>
http://ekladata.com/20pS3WnxSGAnZJrFWu3xahtTCWM.png
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http://ekladata.com/KhCH7UB9ctEbwcltACnje3w8B_8.png
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POUR ALLER PLUS LOIN, QUELQUES SOURCES, LIENS ET EXTRAITS >>>
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Ratio de sovabilité ou taux d’endettement :
http://www.bourse-finance.com/ratio-solvabilite-generale
Le pourcentage des dettes par rapport à tout ce que possède l’entreprise est donc important car les créanciers se basent sur celui-ci pour fixer le taux de l’emprunt. Autrement dit, le rendement d’une obligation, mais aussi sa valeur se calcul en fonction de celui-ci. Une obligation d’une entreprise ayant des dettes importantes coûtera moins cher qu’une autre ayant une part de dettes moins importantes au même taux d’intérêt tout simplement car le risque est plus important donc les créanciers vont préférer la seconde.
Bien que cela soit moins évident, une répercussion sur l’action existe aussi. En effet, une part de dettes moins importante nuit à l’autonomie financière, autrement la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à long terme se réduit. Plus celles-ci sont importantes et plus la somme à payer chaque mois est importante d’une part car il est nécessaire de rembourser l’emprunt, d’autre part car l’intérêt à un coût qui s’accroit au fur et à mesure du grossissement de la dette. Cela apporte comme conséquence, un résultat net et une trésorerie d’autant moins élevé, donc moins d’argent pour les actionnaires, et moins de possibilité de réinvestissement donc d’augmentation des capitaux propres. Cela peut donc réduire l’activité de l’entreprise et pourra réduire sa marge opérationnelle sur le long terme. Un ratio bon ratio correspond à 50%, mais il est correct jusqu’à 60%.
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Record en vue à 277.000 milliards de dollars pour les dettes mondiales, selon l’IIF
Par Reuters le 18.11.2020 à 16h40
NEW YORK (Reuters) - L’endettement mondial devrait atteindre un niveau sans précédent de 277.000 milliards de dollars (233.400 milliards d’euros) à la fin de l’année en raison des montants colossaux empruntés par les Etats et les entreprises pour faire face à la crise du coronavirus, conclut l’Institute of International Finance (IIF) dans une étude publiée mercredi.
L’IFF, qui regroupe plus de 400 banques et institutions financières du monde entier, estime que la dette globale avait déjà augmenté de 15.000 milliards de dollars fin septembre, à 272.000 milliards, une progression imputable pour près de la moitié aux Etats, principalement développés.
La dette globale des pays développés a ainsi bondi à 432% du produit intérieur brut (PIB) à la fin du troisième trimestre contre environ 380% fin 2019.
Pour les pays émergents, ce ratio était proche de 250% fin septembre, et de 335% pour la Chine.
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L’endettement mondial atteint un nouveau record
Xavier Diaz 15/09/2021 L’AGEFI Quotidien
La montagne de dette publique et privée a continué de progresser dans le monde au deuxième trimestre et pourrait dépasser 300.000 milliards de dollars fin 2021. « Après la légère baisse enregistrée au premier trimestre, le stock de dette a progressé de 4.800 milliards de dollars », indique l’Institute of International Finance (IIF) dans son dernier rapport sur la dette mondiale (Global Debt Monitor) publié mardi. Elle a atteint un nouveau record à 296.000 milliards. « A ce rythme, elle devrait dépasser 300.000 milliards à la fin de l’année », a affirmé Emre Tiftik, responsable de la recherche à l’IIF, lors d’un point presse.
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06/03/2022
https://www.ilboursa.com/handlers/image_news_get.ashx?id=4BF438EC-89F0-4845-9E29-EADBDCD3947D
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« La dette mondiale est de 300 000 milliards de dollars », révèle l’ancienne banquière Anne-Laure Kiechel Spécialisée dans le conseil aux gouvernements, l’ancienne banquière Anne-Laure Kiechel livre son diagnostic sur l’endettement planétaire et le budget français.
Bruna Basini - 29/01/2023 à 15:24
Les nombres sont presque toujours à plus de dix chiffres dans le quotidien d’Anne-Laure Kiechel. Avec ses équipes, la fondatrice de la boutique française Global Sovereign Advisory (GSA), conseille une trentaine d’États sur leur dette. Secouée par le choc sanitaire et les effets économiques collatéraux de la guerre en Ukraine, la planète a fait face en s’endettant. Lourdement. « Le montant total de la dette mondiale publique et privée est de 300 000 milliards de dollars, ce qui représente 350 % du PIB mondial », mesure Anne-Laure Kiechel.[…]Ce montant est constitué pour un peu moins de la moitié par des dettes d’État.
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https://www.investir.ch/article/la-dette-en-chine/
La dette en Chine 04.12.2019
Si l’on convertit cette dette totale (dette gouvernementale, dette d’entreprise et dette des ménages) en % du PIB, la Chine atteint 276% de dette sur le PIB, chiffre inférieur à la dette américaine totale (348%) mais avec un écart qui se réduit depuis la crise financière de 2007-2008.
La dette chinoise est principalement le fait de la dette des entreprises qui représente 160% du PIB. La dette des ménages est de l’ordre de 53% et la dette gouvernementale atteint 37%.
https://www.investir.ch/app/uploads/2019-12-04-xo-g1v2.png
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https://fr.tradingeconomics.com/china/government-debt-to-gdp
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La dette enfle en Chine, mais celle des Etats-Unis reste la plus risquée pour le monde
Date de création : 17 novembre 2021 15:49
(Agence Ecofin) - La dette des entreprises non financières chinoises est aujourd’hui la plus importante au monde, mais un risque de contagion de la Chine reste contenu. Ce n’est pas le cas des Etats-Unis. Pourtant, cela ne fait pas l’objet d’une grande attention.
La dette continue de progresser au sein de l’économie chinoise, notamment celle des sociétés non financières. Selon des données publiées par Capital IQ et consultées par l’Agence Ecofin, le montant total des sommes dues par celles-ci a atteint fin septembre 2021, l’équivalent de 26 700 milliards $. Cela représente 31% de l’ensemble de la dette des sociétés non financières dans le monde, et à l’échelle de la Chine, c’est 159% de son produit intérieur brut (PIB).
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https://www.lesechos.fr/monde/chine/chine-la-dette-depasse-300-du-pib-1038931
Chine : la dette dépasse 300 % du PIB
Par Claude Fouquet - Publié le 18 juil. 2019 à 13:24
Déjà source d’inquiétude pour les experts de l’OCDE notamment, l’endettement de la Chine pèse de plus en plus lourd dans l’économie mondiale. Selon les données que vient de publier l’Institute of International Finance en effet, au premier trimestre de cette année, l’endettement total de la Chine (dette publique, celle des entreprises non financières, des institutions financières et des ménages) a atteint 303 % du PIB du pays, contre 297 % un an plus tôt.
Désormais, à plus de 40.000 milliards de dollars, la dette de la Chine pèse désormais pour 15 % de l’endettement total de la planète. Une hausse beaucoup plus rapide que ne l’anticipaient les experts du FMI il y a quelques années. Il y a deux ans en effet, ils ne voyaient pas la barre des 300 % dépassée avant 2022.
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https://fr.businessam.be/chine-immobilier-crise-covid-dette/
Par Baptiste Lambert Publié le Mercredi 1 février 2023 à 10:36 • Il y a 9j
Les chiffres
Les analystes estiment la dette chinoise à quelque 18.000 milliards de dollars en 2022. C’est important, mais cela ne représente « que » 102% du PIB. À titre de comparaison, la dette publique américaine équivaut à 122% du PIB, soit 31.000 milliards de dollars.
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https://geopolitique-profonde.com/articles/dette-chine
CHINE : UNE DETTE CACHÉE DE 7 000 MILLIARDS DE DOLLARS RÉVÉLÉE !
Publié le 20 janvier 2023
Géopolitique Profonde
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POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE BANCO-CENTRALISME >>>
RÉCENT SUR LE SUJET >>>
BREXIT ??? 8 ans après, c’est la CITY qui contrôle plus que jamais les flux financiers en €uros !!!
Libérons la « BANQUE de FRANCE LIBRE » !
http://cieldefrance.eklablog.com/liberons-la-banque-de-france-libre-a213595395
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Sur le fond et le contexte de l’Affaire Juving-Brunet >>>
http://cieldefrance.eklablog.com/2023-guerre-ou-paix-a213646237
Fin de partie pour la "Banque de France Libre" ??? Les premières leçons évidentes d’un échec…
MISE AU POINT : EN BREF, CE QU’EST OU N’EST PAS LE BANCO-CENTRALISME…
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Banco-centralisme : Le sens retrouvé du combat social en France
http://cieldefrance.eklablog.com/le-sens-retrouve-du-combat-social-en-france-a213299195
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Dette banco-centralisée : quand c’est fini, ça recommence…!
http://cieldefrance.eklablog.com/dette-banco-centralisee-quand-c-est-fini-ca-recommence-a212959483
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Face au banco-centralisme : pleurnicher, rêver, ou agir ? Que faire ???
https://mai68.org/spip2/spip.php?article12242
https://mai68.org/spip2/spip.php?article12016
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https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-village-primitif-au-monopole-241522
La fin du capitalisme signifie-t-elle nécessairement la fin du système de domination de classe ?
http://mai68.org/spip2/spip.php?article11679
“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-crime-du-garagiste-le-casse-231389
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/merveilleux-monde-d-apres-un-225066
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« La situation du front à Bakhmout et Soledar, à l’issue du 09/02/2023En nouvelle introduction à : "Dette mondiale : "vilain canard" qui n’en a pas !" »
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