• L'histoire ne retiendra ce 7 Mars que si la vraie lutte commence le 8, continue le 9 et les jours suivants... ( Mise à jour 07/03/2023 à 19:00 )

     

     

     

     Mise à jour 07/03/2023 à 19:00

     

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    2 millions dans la rue Ils en ont rien à foutre !

    Civicio Direct - 2 février 2023

     

     

    Ce gars est la voix du bon sens, et de l'expérience vécue et réalistement analysée.

     

    L'histoire ne retiendra ce 7 Mars que si la vraie lutte commence le 8, continue le 9 et les jours suivants...

     

    Pour durer et donc unir, la lutte doit nécessairement dépasser le cadre des retraites, en grande partie corporatiste, actuellement, et s'étendre à tout ce qui concerne la vie des plus pauvres: alimentation, chauffage, prix des loyers, etc... Pour dépasser le corporatisme sur la question des retraites, il faudra mettre concrètement en avant la question des minima sociaux pour les retraités les plus pauvres.

     

    En bref, dépasser le corporatisme syndicaliste pour aboutir déjà à un cahier de revendications unitaires de base, qui concerne réellement toute la population. Ce qu'ont manqué de faire, malheureusement, les Gilets Jaunes.

     

    Un cahier réellement unitaire, trans-courants, qui puisse mobiliser sans référence idéologique sectaire.

     

    La première condition sine qua non d'une lutte à la fois durable et dotée d'une chance de réussite. Une autre étant celle d'une organisation de masse démocratique s'appuyant sur un tel cahier de revendications.

     

     

    Sinon, ce n'est, tout au plus, que reculer pour mieux sauter, à la prochaine tentative de "réforme", des retraites, et d'autres aspects de la vie sociale et économique.

     

     

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    "GiletJauniser le 7 mars 2023 et les jours suivants" ??? : Un début de débat sur VLR!

     

    • Il a absolument raison.

      Cet état de conscience politique a déjà pris suffisament parmi les travailleurs pour qu’un parti ou un mouvement ait l’audace de la proposer et ainsi entrainer le reste de la masse.

      Comme on dit : les masses sont en avant de la direction politique.

      Le cirque qu’on voit au Parlement ne donnera rien, l’activité des dirigeants syndicats est hautement suspecte pour un tas des travailleurs, il n’y a que le voie proposée par ce travailleur et Gilet Jaune (dont je suis fier d’en avoir été).

      Peut-être que l’encerclement de l’Elysée et du Parlement ne suffira pas (j’aurais proposé l’encerclement des télés et merdias aussi) mais ce sera un pas en avant et la prise de conscience qu’il faut aller encore plus loin.

      Il y a des moments dans toute lutte et si commencer par des manifs est un plus, rapidement il faut augmenter la cadence et passer à d’autres formes de lutte s’arrêtant seulement à ce que les masses le plus actives peuvent suivre et comprendre.

      Le risque est de partir tout seul ou en un tout petit groupe et être séparés de la masse par la bureaucratie syndicale et politique mais je pense que le four est déjà suffisament chaud (le nombre de manifestants, l’envie de continuer, l’expérience des Gilets Jaunes) pour proposer d’aller plus loin.

      Hélas, cette proposition ne peut partir que de la base car les partis s’enfoncent en un crétinisme parlementaire absurde et les syndicats risquent de chercher un "compromis" pourri.

      Le besoin d’un parti fidèle aux véritables aspirations des travailleurs se fait sentir terriblement.

       

    • (Par Antoine Potier)

       

      Ce gars est la voix du bon sens, et de l’expérience vécue et réalistement analysée.

      L’histoire ne retiendra ce 7 Mars que si la vraie lutte commence le 8, continue le 9 et les jours suivants…

      Pour durer et donc unir, la lutte doit nécessairement dépasser le cadre des retraites, en grande partie corporatiste, actuellement, et s’étendre à tout ce qui concerne la vie des plus pauvres : alimentation, chauffage, prix des loyers, etc… Pour dépasser le corporatisme sur la question des retraites, il faudra mettre concrètement en avant la question des minima sociaux pour les retraités les plus pauvres.

      En bref, dépasser le corporatisme syndicaliste pour aboutir déjà à un cahier de revendications unitaires de base, qui concerne réellement toute la population. Ce qu’ont manqué de faire, malheureusement, les Gilets Jaunes.

      Un cahier réellement unitaire, trans-courants, qui puisse mobiliser sans référence idéologique sectaire.

      La première condition sine qua non d’une lutte à la fois durable et dotée d’une chance de réussite. Une autre étant celle d’une organisation de masse démocratique s’appuyant sur un tel cahier de revendications.

      Sinon, ce n’est, tout au plus, que reculer pour mieux sauter, à la prochaine tentative de "réforme", des retraites, et d’autres aspects de la vie sociale et économique.

       

      • Salut,

        « un cahier de revendications unitaires de base, qui concerne réellement toute la population. Ce qu’ont manqué de faire, malheureusement, les Gilets Jaunes. » dis_tu.

        Mais si mais si :

        Pardem, 29 novembre 2018 :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        « Les Gilets jaunes, eux, continuent de s’organiser. Localement ils commencent à écrire des revendications, des cahiers de doléances en faveur du pouvoir d’achat notamment. »

         

        • (Par Antoine Potier)

           

          "Un cahier réellement unitaire, trans-courants, qui puisse mobiliser sans référence idéologique sectaire."

          Et qui prend donc en compte "tout ce qui concerne la vie des plus pauvres : alimentation, chauffage, prix des loyers, etc… Pour dépasser le corporatisme sur la question des retraites, il faudra mettre concrètement en avant la question des minima sociaux pour les retraités les plus pauvres."

          Rien de tout cela n’a été réellement fait par les GJ, d’où leur échec.

           

      • Salut,

        Si tu crois qu’il suffit de cahiers de doléances "unitaires" pour gagner…

        Pendant la révolution française, les cahiers de doléances n’ont pas été unitaires et n’ont pas cherché à l’être. C’était seulement un moyen de mobilisation.

        Les Gilets Jaunes ont gagné en ce sens qu’ils ont obtenus ce qu’ils voulaient au départ : l’annulation de la taxe carbone.

        Ensuite le mouvement s’est étendu à d’autres revendications. Ils ont quand même obtenus le discours de Macron du 10 décembre 2018 :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Bien sûr cette petite victoire apparaît comme une grande défaite. Mais tout de même.

        Si les Gilets jaunes ont finalement perdu, c’est parce que c’était une insurrection semi-armée d’un petite minorité de la population. Une minorité qui s’est fait casser la gueule par la flicaille. Une minorité qui n’était pas soutenu par un mouvement de grève massif. Une minorité qui ne faisait la révolution qu’un seul jour par semaine.

        Une minorité qui n’a pas été jusqu’au bout parce qu’elle n’avait pas assez faim.

        Mais tout de même le pouvoir a eu tellement peur que Macron avait prévu le samedi 8 décembre 2018 un hélicoptère pour s’enfuir :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Un cahier de revendication ? Revendiquer c’est reconnaître le pouvoir, c’est ne pas contester son existence. La révolution exige bien plus.

        Contrairement à ce que tu dis, il y a eu un cahier de 42 revendication unitaire :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Autre chose, comme les retraites concernent tout le monde, cette revendication, n’est pas corporatiste !

        Bien à toi,
        do
        http://mai68.org

         

        • (Par Antoine Potier)

           

          Un mouvement unitaire a besoin d’une communication unitaire. Surtout dans le monde actuel. Pour beaucoup de gens isolés, et souvent, les plus pauvres, c’est un point de référence, pour commencer à s’identifier au mouvement, échanger avec leurs proches, d’autres gens, etc…

          Un programme de revendications unitaires est donc un point de départ nécessaire, même si il ne suffit pas.

          Revendiquer, surtout au stade actuel du niveau de conscience, c’est une nécessité, également, pour montrer l’incapacité du système à y répondre.

          A condition, justement, de poser des revendications unitaires, c’est-à-dire suffisamment claires et compréhensibles par tout le monde, et cela de façon à ce que tout le monde se sente précisément concerné. Le manifeste des 42 revendications avait suscité une très forte opposition, vraisemblablement majoritaire, même, au sein du mouvement GJ, et n’a finalement jamais pu servir de base pour les débats ultérieurs.

          Le simple refus du plan de réforme ne suffit donc évidemment pas non plus comme revendication unitaire, même sur les retraites, car il vise à conserver un système déjà gravement inégalitaire.

          C’est pour réellement unir dans l’action qu’il faut donc lier la question des minima sociaux avec celle des retraites, et ne pas se borner à la défense du statu quo, qui n’est donc pas une revendication unitaire, loin de là.

           

     

     

     

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    « En relisant Lénine... qui parlait déjà de la fin du capital "fictif"...!En pleine "crise sociale" Macron aide l’UE à faire le plein... d’obus pour l’Ukraine !!! »

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