-
Vertes prairies de l'UE ou "fauteuil" éjectable à Matignon? Macron coupe l'herbe sous le pied de Bardella!
Avec le coup de la dissolution « rapide » Macron prouve qu'il est foncièrement joueur et malin, qu'il ait pris cette décision « tout seul » ou bien « conseillé » par ses mentors banco-centralistes.
En effet, jusqu'à preuve du contraire, rien ne prouve que le RN veut véritablement le pouvoir, en dépit de ses « déclarations ». Avec son résultat, en plus du jeu de Macron, il ne peut faire autrement que revendiquer le pouvoir, sauf à se suicider politiquement.
Alors qu'en fait Macron vient justement de lui couper littéralement l'herbe sous le pied, en l'obligeant à repartir en campagne alors qu'il s'apprêtait à profiter « durablement » des grasses prairies de l'UE tout en prétendant cracher dans la soupe, histoire de se donner un air « antisystème » de bon ton vis à vis de son électorat.
On n'oublie pas qu'aux deux précédentes « présidentielles » Marine Le Pen a fait juste ce qu'il fallait pour saboter son score éventuel lors du débat « d'entre-deux tours » !
Si le RN voulait réellement le pouvoir aujourd'hui il en parlerait moins et chercherait tout de suite une « coalition » avec les minoritaires « d'extrême-droite », genre Zemmour, sinon quelques « dissidents » de LR, histoire de verrouiller vraiment l'affaire.
Avec plus de 37% des voix, sinon 40, comme le prétend Macron, et même s'il y a des « pertes » en raison du type de scrutin différent, « l'extrême-droite » est donc quasiment assurée d'une majorité absolue, si elle veut réellement prendre le pouvoir, ce qui n'est donc pas encore évident, aujourd'hui.
Tout va donc se jouer en quelques jours, voire même, en quelques heures, vu les délais pour établir des candidatures et lancer une campagne plus ou mois crédible...
Idem pour la gauche, qui a perdu, avec l'échec de la NUPES, toute crédibilité en matière « d'unité électorale », sans même parler d'unité politique réelle. Un rafistolage de dernière minute, même s'il se produit par la force des circonstances, ne reposera aux yeux des électeurs sur aucune crédibilité politique réelle, et a donc très peu de chances de galvaniser les foules au point de renverser la tendance majoritaire droitiste.
Dans un cas comme dans l'autre, la seule chose malheureusement certaine, c'est donc que la France reste « en marche », vers le chaos...
Et pour une fois, ironie de l'histoire, c'est donc Macron qui lâche ses propres bouses dans les grasses sinon vertes prairies de l'UE...
Luniterre
« Macron Vs Bardella: la lutte des foutriquets - European Circus - Les Clowns Reviennent!L'échec de la gauche systémique, l'échec de la macronie, et l'alternative à construire »
-
Commentaires