• C'est bien de rêver un peu... Mais qu'en est-il vraiment de ce "Nouveau Front Populaire"?

     

     

     

     

      

    SONDAGE - Législatives : le RN progresse, vent dans le dos

    TIERCE. La cristallisation du paysage politique en trois blocs se confirme selon le dernier sondage Ifop pour le JDD. Avec des divisions inquiétantes pour le Front populaire et le camp macroniste.

     
     Mais tout le monde ne le voit pas ainsi....
     

     Une polarisation de la classe derrière le vote LFI ...???

    [ NDLR: c'est le point de vue, sans les points d'interrogation, du groupuscule trotskyste POI, dont le résultat électoral intrinsèque est insignifiant, mais qui tente de survivre en s'accrochant désespérément au train disparate du prétendu "Nouveau Front Populaire", à l'instar d'autres groupuscules trotskystes et gauchisants. Voir notre article à la suite ! ]

    "Pour procéder à une analyse, même succincte, du résultat des élections européennes, on compare à des élections du même type donc aux précédentes élections européennes. 

    Pour apprécier le résultat de la liste LFI, il faut rappeler qu’en 2009, en 2014, comme en 2019, les listes précédentes (sous le sigle du Parti de gauche, du Front de gauche puis de LFI) ont chaque fois recueilli environ 6 %. Et cette fois-ci, LFI passe de 6,31 % à 9,89 %.

    Et ce, alors qu’une offensive hystérique s’est déchaînée depuis des mois contre LFI, accusée d’« antisémitisme », d’« apologie du terrorisme », ou, pour reprendre la formule utilisée par Glucksmann lundi soir, de « brutalisation de la vie politique ». C’est dire la forte progression de LFI à ces élections.

    Mais cette progression de 3,6 % n’est pas uniforme sur le tout le territoire national, loin de là. En effet, dans 35 départements (plus d’un tiers) LFI régresse par rapport à 2019. Il ne s’agit pas de tous les citer ici. Dans la plupart des cas, ce sont des départements ruraux peu peuplés. Signalons que parmi ces 35 départements, il y a la Somme (80) où LFI passe de 8,51 % à 7,02 %, soit une baisse de 1,49 point ! Il y a pourtant un député LFI dans ce département contrairement à la quasi-totalité des autres départements où LFI recule. Ce député LFI est François Ruffin qui, depuis des années, ne cesse d’expliquer que, lui, il sait comment s’implanter en zone rurale.

    Mais si LFI régresse dans 35 départements, d’où vient cette progression ? Essentiellement de grandes villes, banlieues et quartiers populaires, où réside la population la plus exploitée, victime bien souvent à la fois de la pire exploitation et du racisme.

    Quant aux grandes villes, telles Grenoble, Lille, Strasbourg, Montpellier où LFI arrive en tête, c’est aussi la jeunesse qui s’est exprimée, celle qui a manifesté pour le cessez-le-feu à Gaza.

    Parmi les départements qui connaissent la plus forte progression de LFI, il y a tous les départements, sans exception, de la région parisienne, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Bas-Rhin, l’Isère, la Haute-Garonne et le Nord. Ainsi par exemple en Seine-Saint-Denis, LFI passe de 11,04 % à 37,13 % (+ 26,09 %), dans le Val-de-Marne de 7,18 % à 21,19 % (+ 14,01 %), dans le Rhône, de 5,29 % à 14,11 % (+ 8,82 %), dans les Bouches-du-Rhône, de 7,03 % à 13,43 % (+ 6,40 %), dans l’Isère, de 6,09 % à 10,47 % (+ 4,38 %). Or ces départements sont parmi ceux où l’abstention a le plus reculé. Alors qu’elle diminue nationalement de 1,37 %, dans le Rhône elle diminue de 6,05 %, dans l’Isère de 5,59 %, en Seine-Saint-Denis de 3,92 %, dans les Bouches-du-Rhône, de 3,81 %, dans le Val-de-Marne, de 3,66 %.

    LFI en tête dans de nombreuses villes de banlieue 

    Que signifient ces résultats ? Dans les départements les plus peuplés et notamment dans les banlieues de Paris, Lyon, Marseille, le vote pour LFI a fait reculer l’abstention ouvrière et populaire. Celle-ci n’avait cessé de progresser dans ces quartiers, et là, LFI a redonné de l’espoir dans « la force de tout changer » (contre la vie chère, les massacres à Gaza, etc.)

    Un dernier aspect spectaculaire, c’est le nombre de villes de plus de 35 000 habitants où LFI arrive en tête : Grenoble, la banlieue de Lyon (Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne), Strasbourg, Mulhouse, Lille, Roubaix (avec 42,4 % quand le RN est à 18,57 % et tous les autres en dessous de 10 %), Villeneuve-d’Ascq (banlieue de Lille), Creil (avec 47,70 % quand le RN est à 20 % et tous les autres en dessous de 10 %) et Montpellier. Quant à la région parisienne, LFI est en tête dans 48 villes de plus de 35 000 habitants avec des percées spectaculaires comme à Mantes-la-Jolie (43,09 %), Gennevilliers (52,84 %), Bobigny (52,96 %), Aubervilliers (48,42 %), Aulnay-sous-Bois (40,23 %), Bondy (45,68 %), Épinay-sur-Seine (47,40 %), La Courneuve (58,12 %), Le Blanc-Mesnil (44,58 %), Noisy-le-Sec (41,32 %), Saint-Denis (50,38 %), Sevran (47,28 %), Stains (52,59 %), Tremblay-en-France (43,50 %), Villepinte (49,94 %), Argenteuil (43,36 %), Garges-lès-Gonesse (56,55 %) pour ne citer que les villes où LFI fait plus de 40 %. Il s’agit pour ces villes de ce qui s’appelait autrefois la « ceinture rouge », hier bastions du PCF, aujourd’hui de LFI. Une seule conclusion s’impose à la lecture de ces résultats : c’est bien une polarisation de classe qui s’est manifestée derrière le vote LFI.

     Daniel Shapira - 13 juin 2024

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    Note de do : [ NDLR: sur VLR * ] Ce vote LFI prouve que conscience de classe recommence à exister chez les prolos. Que celle-ci se porte sur le vote LFI plutôt que sur LO prouve qu’elle est encore assez faible. Si elle était plus forte, c’est le vote LO qui serait un vote de classe. Quand la conscience de classe sera à son optimum, elle s’exprimera par la gréve générale insurrectionnelle.

     

     

    A ce sujet, voir notre article à la suite de l'article et du sondage du JDD...

     

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    https://mai68.org/spip3/spip.php?article518   [ * ]

    https://infos-ouvrieres.fr/2024/06/13/une-polarisation-de-la-classe-derriere-le-vote-lfi/

     

     

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    SONDAGE - Législatives : le RN progresse, vent dans le dos

    TIERCE. La cristallisation du paysage politique en trois blocs se confirme dans notre sondage Ifop pour le JDD. Avec des divisions inquiétantes pour le Front populaire et le camp macroniste.

    Antonin André16/06/2024 à 07:35

    Pourquoi les électeurs qui se sont exprimés le 9 juin voteraient différemment le 30 ? C’est le premier enseignement du sondage Ifop pour le JDD, qui confirme la fracturation en trois blocs du paysage politique avec une domination spectaculaire du Rassemblement national : 35 % d’intentions de vote, et surtout une domination dans toutes les catégories socioprofessionnelles, chez les dirigeants d’entreprise (31 %), les salariés (41 %), les chômeurs (35 %) et même chez les retraités, électorat resté longtemps le plus défiant à l’égard du RN (29 %). Chez les jeunes, le Front populaire bénéficie de la survivance de l’adage selon lequel « quand on est jeune, on est de gauche » et arrive largement en tête chez les 18-24 ans (43 % contre 19 % pour le RN), mais passée la fièvre adolescente, le RN repasse devant chez les 25-34 ans, pour atteindre un niveau record (44 % contre 30 % pour le Front populaire).

     

    Sondage IFOP pour le JDD. © IFOP

     

    À l’image du rapport de force chez les 18-34 ans dominé par les blocs RN et Front populaire, la bannière « Ensemble » de la majorité présidentielle est reléguée au troisième rang avec 19 % d’intentions de vote. La stupeur et l’incompréhension se lisaient sur les visages des militants macronistes au soir des européennes, lors de l’annonce par le président de la République de la dissolution. Emmanuel Macron perd ce qui jusqu’ici le protégeait : un socle électoral en béton. Seuls 61 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour à la présidentielle de 2022 soutiennent ses couleurs dans la perspective du 30 juin. Les retraités, électorat très mobilisé les jours de vote, qui choisissaient massivement Emmanuel Macron lors des dernières élections, ne sont plus que 28 % à le suivre, lui préférant désormais le Rassemblement national.

    Au regard de cette défaillance de son cœur électoral, le président « repoussoir » aurait sans doute intérêt à écouter Édouard Philippe et François Bayrou qui lui recommandaient cette semaine de « prendre du recul » et d’éviter estrades et grands discours. Nombre de députés qui furent élus sur la seule trombine de Macron, renvoyés dans la tranchée le 30 juin, ont d’ailleurs fait le choix d’effacer de leurs tracts et affiches toute référence au patronyme présidentiel. « Surtout, qu’il se taise ! » implore l’un des piliers du groupe Renaissance.

    Même les ministres les mieux implantés choisissent de ne faire mention ni des couleurs présidentielles ni du tampon « Ensemble ». « Non, non, je n’ai pas mis la photo du président, précise un ministre en campagne dans les Yvelines, juste ma suppléante et moi, c’est plus rassurant pour les gens… » Confrontées pour la première fois à la défaite, les troupes du président qui, pour la plupart, « lui devaient tout », jouent leur survie et celle de leurs collaborateurs. La politique est un noble combat, c’est aussi un mandat, une indemnité et des emplois. Même s’il peut paraître inélégant de le rappeler, la défaite de la majorité aux législatives se traduira par « un énorme plan social », souligne un conseiller compréhensif du président de la République.

    À gauche, l’élan du Front populaire semble avoir une portée limitée, avec un total de 26 %, stable par rapport au premier tour des législatives de 2022 (25,6 %). Indice inquiétant alors même que ni la « purge » à LFI, ni la candidature surprise de François Hollande n’avaient secoué le remariage des partenaires de la Nupes. En revanche, la défiance d’une partie des électeurs de Raphaël Glucksmann à l’endroit de la nouvelle virginité accordée à La France insoumise fait déjà des dégâts. Seuls 63 % de ceux qui ont voté pour la liste Place publique/PS aux européennes réorientent leurs suffrages vers le Front populaire. À l’image du « repoussoir Macron », Jean-Luc Mélenchon semble faire fuir ceux qu’il faisait autrefois rêver. Sans parler des propos aux relents antisémites de ses proches et du programme de la nouvelle union qu’aucun socialiste de ce siècle ne pourrait digérer sans le régurgiter dès la première bouchée.

    Face à deux blocs déjà minés par la division, le Rassemblement national progresse vent dans le dos. Porté par deux coups politiques réussis en à peine une semaine : récupérer Marion Maréchal en écrasant Éric Zemmour et faire exploser les Républicains avec le ralliement d’Éric Ciotti.

     

    https://www.lejdd.fr/politique/sondage-legislatives-le-rn-progresse-vent-dans-le-dos-146422

    https://resize-lejdd.lanmedia.fr/f/webp/r/752,,forcex/img/var/jdd/public/media/image/2024/06/15/20/capture-decran-2024-06-15-a-20.55.34.jpg

    https://artofuss.blog/2024/06/16/sondage-legislatives-le-rn-progresse-vent-dans-le-dos/

    https://x.com/leJDD/status/1802290174136615359

    https://pbs.twimg.com/media/GQMFXN-XQAA40sI.jpg 

     

     

    Quels sont les résultats des sondages au 1er tour des législatives ?

    ► Le dernier sondage intentions de vote

    Le Rassemblement national reste au dessus de la barre des 30% d'intentions de vote dans le dernier sondage publié par Ifop pour le JDD. Il distance la coalition de gauche qui est donnée en deuxième position

    NB : les listes affichant 0.0% n'ont pas été mesurées en tant que telles par l'institut dans le dernier sondages d'intentions de vote.
    C'est la majorité présidentielle qui complète le trio de tête avec un score toujours inférieur aux deux premiers groupes d'opposition. Ces estimations sont nationales, et n'éclairent pas sur les rapports de force politiques locaux. Mais ce dernier sondage montre que les candidats de la majorité présidentielle partent globalement avec moins de chances de ses qualifier au deuxième tour que les autres candidats du Rassemblement national ou du Nouveau front populaire.
     
     

     

     

     

     

     

     

     
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        C’est bien de rêver un peu… Ça aide à vivre dans les temps difficiles, mais le propre du matérialiste dialectique reste tout de même de regarder la réalité en face. Qu’il y ait une amorce de conscientisation ouvrière dans les banlieues est évidemment une très bonne chose, ce qui n’empêche pas de la replacer dans le contexte réel du XXIe siècle et non pas précisément dans le contexte fantasmé d’une sorte de survivance de la « banlieue rouge » comme le fait ce groupuscule trotskyste.

    La structure économique et sociale de la « banlieue rouge » reposait sur un tissu industriel constitué de grandes unités de production qui regroupaient sur un même lieu de travail des centaines, des milliers, et même plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers, dans les plus grandes usines.

    Or ce tissu industriel a quasiment complètement disparu en Ile de France, et s’est réduit comme peau de chagrin, ailleurs.

    La classe ouvrière des banlieues qui survit encore en tant que telle se réparti essentiellement entre la construction et des métiers de services. Le fait est qu’en termes de composition sociale elle est essentiellement issue de l’immigration et son expression politique habilement récupérée par Mélenchon/LFI sur le thème d’une très relative solidarité avec la Palestine trouve donc ses limites dans le score actuel de cette formation.

    C’est donc malheureusement bien davantage une « communautarisation » qu’une conscientisation, même si les deux ne sont pas forcément exclusifs l’un de l’autre.

    La vraie barrière à franchir pour réunifier les deux « communautés » entre lesquelles le système a réussi à diviser la classe ouvrière reste donc encore à franchir. Pour l’instant au vu de l’évolution des derniers sondages, la dynamique « électorale » semble assez nettement se poursuivre en « faveur » du RN, même si ce n’est pas ce qu’espéraient les organisations syndicales et politiques « de gauche », dont LFI, qui ont réussi une très relative « mobilisation » dans les rues, samedi, à l’appel notamment de cinq grandes confédérations syndicales.

    La division communautaire de la classe ouvrière a commencé dès les années 70, alors que le tissu industriel ne faisait qu’amorcer son déclin en France. C’est donc à cette époque que la gauche et les syndicats auraient du faire face au problème lucidement, au lieu de laisser la place à l’extrême droite qui s’est infiltrée dans la brèche dès sa « refondation » et n’a cessé de progresser depuis.

    Que les syndicats lancent des appels à l’unité « antifasciste » aujourd’hui et lancent dans les rues une partie des travailleurs contre un résultat électoral essentiellement dû à une autre partie des travailleurs, et qui ne plait pas aux bureaucraties syndicales, cela constitue donc en réalité un paradoxe en termes de prétention à la démocratie et provoque finalement plutôt l’effet inverse, vu la progression encore accrue du RN dans les récents sondages, et encore renforcée, semble-t-il donc, par l’augmentation estimée de la participation. Ce qui est logique dans la mesure où les « abstentionnistes » sont par définition essentiellement un réservoir de votes « antisystèmes » qui vont s’agglomérer avec ceux qui pratiquent déjà régulièrement cette démarche du « vote RN de protestation ».

    Le mouvement supposé d’ « agglomération » du vote communautaire et du vote de la petite bourgeoisie gauchisante suffira-t-il à inverser la tendance en se présentant sous le déguisement d’un « remake » du front populaire ?

    Pour l’instant le RN est encore seulement en limite de pouvoir constituer une majorité, et le cas le plus probable reste que le pseudo-« nouveau front populaire » bradera l’essentiel de son programme démagogique entre les deux tours pour une alliance réaliste et pragmatique, même si cette fois déguisée en « front républicain » avec les restes de la macronie et les rescapés de LR plus ou moins « récupérés » par la force des circonstances.

     

    Verdict dès le dimanche 30 juin, pour l’essentiel de la future assemblée…

    Mais le problème de fond de la vie politique française, lui, sera toujours sans solution…

     

    A rappeler encore que la logique de la mobilisation « antifasciste » implique normalement que la « gauche » aille au bout cohérent de cette démarche en exigeant et en manifestant carrément pour l’interdiction et la dissolution du RN, en tant que formation politique supposément « fasciste ».

    Pourquoi ne le fait elle pas ? Aujourd’hui, amorcer une telle démarche alors que ses dirigeants sont pour ce qui les concerne parfaitement conscients du vote ouvrier et populaire en faveur du RN, ce serait évidemment une sorte de suicide politique, outre le fait de se mettre en position d’être ouvertement les initiateurs d’une quasi guerre civile opposant une partie des travailleurs à une autre.

    C’est pourtant exactement ce qu’ils font, de manière hypocrite et sournoise, sans bien évidemment pouvoir l’assumer ouvertement, et depuis très longtemps.

    A rappeler que la plus grande « tolérance » à l’égard de l’extrême-droite a logiquement été initiée par François Mitterrand, ce « rescapé » du pétainisme, qui lui devait le « petit plus » en termes de voix nécessaires à son élection de 1981. Ensuite, ce « pacte avec le diable » étant scellé la « gauche » y a eu régulièrement recours pour pouvoir agiter l’épouvantail du « fascisme » sans jamais prendre de mesure réelle pour inverser la tendance, laissant le « vote de protestation » FN devenir son alter ego consubstantiel à chaque élection ou presque.

    Si le « Nouveau Front Populaire » a le moindre bout de « racine historique », ce n’est jamais que le rôle de pompier pyromane joué à fond par la « gauche » depuis des décennies.

    En fait de "rôle historique de la gauche", il s’agit plutôt, aujourd’hui, sous le déguisement du prétendu « Nouveau Front Populaire » d’un rôle hystérique.

    Luniterre

     
     
     
     
    « Sociologie du vote RN: vouloir "casser le thermomètre" ou bien chercher à comprendre, c'est déjà un choix politiqueDes "banlieues roses" au secours de la gauche ? »

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