• Le banco-centralisme est déjà le stade post-mortem du capitalisme, à l’échelle nationale, tout comme il est le stade post-mortem de l’impérialisme, à l’échelle mondiale

     

     

     

    Suite à republication de:

     

     

    Superprofits: « Je ne sais pas ce que c'est »... « C'est une notion qui n'a pas de sens »... Plaidoyer pour Bruno Le Maire, grand héros de la Guerre Economique!

     

     

    Sur VLR et Agoravox, quelques extraits des débats... >>>

     

     

     

     

     

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    Le banco-centralisme est déjà le stade post-mortem

    du capitalisme, à l’échelle nationale, tout comme il est

    le stade post-mortem de l’impérialisme, à l’échelle mondiale.

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article14895

     

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    • Salut Luniterre,

      Merci pour ce travail dont le résultat est clair.

      Là où j’hésite, c’est s’il faut qualifier le banco-centralisme de "stade post-mortem du capitalisme et de l’impérialisme". Cela laisse à penser que cela a encore à voir avec le capitalisme. Je le ressens personnellement comme autre chose de très différent, qui n’a rien à voir ; qui lui succède, mais qui n’a rien à voir.

      Pour moi, il y a une rupture nette (un "saut qualitatif", si tant est qu’on peut parler de qualité). Ça fait semblant d’être encore du capitalisme, en utilisant le vocabulaire du capitalisme pour pas effrayer les gens, mais ça n’a rien à voir avec le capitalisme.

      Je ne sais pas non plus s’il faut parler de parasitisme.

      Comme je t’ai déjà dit, je songe à une maladie très grave de nos maîtres. Ils éprouvent le besoin de rester nos maîtres alors qu’il n’y a plus besoin de maîtres, ni du point de vue de l’histoire, ni de leur point de vue à eux personnellement.

      Après coup, on peut se dire et d’une que l’importance de cette maladie était prévisible, et de deux que pourtant on ne l’avait pas prévu. On avait plutôt prévu la révolution. Je pense qu’elle viendra plus tard, quand tout ce monde aura guéri, ou quand on les aura mis l’asile… s’il n’y a pas la fin de l’humanité avant…

      Faut se dépêcher…

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org

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      • Bonjour, camarade Do !

        Sur le fond de ton post, une fois n’est pas forcément coutume, je suis carrément 100% d’accord avec ton approche de ce qu’est réellement le banco-centralisme !

        Comme tu le dis si bien : « il y a une rupture nette (un "saut qualitatif", si tant est qu’on peut parler de qualité). Ça fait semblant d’être encore du capitalisme, en utilisant le vocabulaire du capitalisme pour ne pas effrayer les gens, mais ça n’a rien à voir avec le capitalisme. »

        Du point de vue de l’analyse dialectique « saut qualitatif » signifie « changement de nature du phénomène », par exemple, une mutation qui donne naissance à une nouvelle espèce, animale ou végétale. Et cela peut éventuellement être dans un sens « régressif », au sens subjectif de moins de complexité ou de capacités, même s’il s’agit toujours d’adaptation au milieu, et donc surtout, quand il change.

        C’est donc bien le cas, avec cette mutation banco-centraliste. Comme tu l’expliques assez bien, c’est une évolution régressive du fait de la carence de l’humanité à assumer harmonieusement les possibilités que le progrès technique lui a apporté. En ce sens, c’est bien une régression « maladive » par rapport à une évolution normalement possible, vu le développement des forces productives.

        Mais tout comme pour les espèces naturelles, les nouvelles formations sociales conservent quelques caractéristiques et formes des anciennes. Surtout, évidemment, au moment même où se produit le « saut qualitatif » d’une espèce à l’autre, d’une forme de rapports sociaux à une autre. Ce n’est donc que dans ce sens, effectivement, et en parlant de ce moment de transition, que la formule du « stade post-mortem » contient à la fois un aspect réel, et aussi, de par le fait, un aspect de « référence » historique à la mutation précédente, bien que celle-ci soit effectivement tout à fait radicale, en termes de changement de nature. En ce sens, elle s’apparente plutôt à la « révolution féodale », même si sur une période nécessairement beaucoup plus courte.

        Les mutations sociales humaines, en outre, se font en partie de manière consciente, du moins pour une partie relativement consciente, précisément, de l’humanité. Et c’est aussi le cas pour une mutation « régressive » telle que celle que nous vivons actuellement. Il est clair qu’une partie des « élites » a assez clairement analysé la limite du développement capitaliste « classique », mais effectivement, et comme tu le soulignes également, elle n’a aucun intérêt à le claironner sur les toits…

        Elle se dit simplement que la nature ayant horreur du vide, et les classes populaires et prolétariennes étant réduites à une quasi impuissance, la place de classe et de caste dominante reste donc bonne à prendre et/ou à conserver, au prix de quelques aménagements d’ « adaptation », précisément, à l’évolution des forces productives modernes, basées sur le capital fixe, l’informatisation et la robotisation croissante.

        Comme tu le dis si bien également : « Ils éprouvent le besoin de rester nos maîtres alors qu’il n’y a plus besoin de maîtres, ni du point de vue de l’histoire, ni de leur point de vue à eux personnellement. »

        « De leur point de vue à eux », néanmoins, ils éprouvent tout de même le besoin de conserver leurs privilèges économiques et sociaux, alors que précisément cela ne ressort plus que du « parasitisme » au sens où la société ne produit plus d’ « excédents », au sens de l’élargissement du capital, tels qu’à l’époque du capitalisme industriel primitif et jusqu’aux années 70-80.

        On en revient à ce point fondamental que la reproduction du capital fixe est une reproduction en valeurs d’usages, et même si le capital fixe se développe, c’est un élargissement en valeurs d’usages, sans plus-value capitalisable, stricto sensu, pas de « profit », donc, sauf de manière dévoyée, par l’accumulation de la dette, publique et privée, et donc les « formes » du pseudo-« capitalisme » qui subsistent encore, sont, sauf rares exceptions, des formes de parasitisme, directes ou indirectes, de la dette.

        La notion de séparation entre « dette publique » et « dette privée » ayant fondamentalement cessé d’être significative, surtout en ce qui concerne, précisément, les marchés financiers !!!

        Mais le but de cet article est précisément de faire un simple constat « brut de décoffrage » de la situation actuelle, afin d’inciter le lecteur à en rechercher et à en analyser les causes, qui mènent aussi, éventuellement, aux solutions…

        On peut toujours espérer… Concrètement, il faudrait, effectivement, se dépêcher, avant que le verrouillage du système banco-centraliste, notamment avec les MNBC, ne soit quasi total, comme cela se précise de plus en plus.

        Amicalement,

        Luniterre

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        • On en lit des grosses dans cet article :

          Il n’y aurait plus de capitalisme…. les bourges "utilisent le terme capitalisme pour ne pas nous effrayer avec le terme banco-centralisme"…!!?? Pourquoi serions-nous effrayés du mot "banque-centralisme" et pas du mot "capitalisme" ? Quelle drôle d’idée.

          Il n’y aurait plus de profits mais on se sert de la dette…

          "Les bénéfices des entreprises françaises du CAC40 sont en baisse par rapport à 2021, mais les secteurs du luxe et de l’énergie ont battu des records. 2022 fut une année faste pour les actionnaires des entreprises françaises du CAC 40. Celles-ci ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés en 2022."

          Si 142 milliards ce n’est pas un profit conséquent (et je ne tiens pas en compte les entreprises qui ne sont pas dans le CAC 40) je me fais moine.

          Comment peut-on écrire de tels absurdités ?

          Répondre à ce message

          • Salut Viriato,

            Ce qui compte, c’est qu’aujourd’hui le "capitaliste" doit investir 3N pour recueillir N de bénéfice et avoir une dette de 2N. Ce n’est plus du capitalisme.

            Je mets ci-dessous une explication de texte pour le cas où elle serait nécessaire :

            N désigne un certain nombre d’Euros. 3N désigne trois fois ce nombre et 2N, deux fois.

            Les 3N sont empruntés en dernière analyse aux banques centrales.

            Le "capitaliste" fait un bénéfice de N grâce aux 3N empruntés (et investis dans le but de faire un bénéfice).

            Bien sûr, le "capitaliste" ne peut penser avoir fait un bénéfice de N qu’à la condition d’oublier totalement qu’il a fallu emprunter 3N pour le faire.

            Le "capitaliste" ne peut rembourser que N. S’il le fait, il doit donc encore aux banques centrales 3N-N c’est-à-dire 2N.

            Résultat : le "capitaliste" a augmenté sa dette globale de 2N. Il aurait mieux fait de rester couché ! Sauf… sauf si la banque ne lui demande pas de rembourser sa dette, auquel cas il a vraiment gagné N.

            Les banquiers centraux, à qui les "capitalistes" empruntent et doivent rembourser leurs dettes, sont devenus les grands maîtres du jeu. C’est l’esclavage par la dette. Le "capitaliste" n’est plus un capitaliste ; c’est un mendiant, et il ne le sait pas.

            J’ai mis des guillemets seulement au mot "capitaliste". Mais, il faudrait en mettre presque à tous les mots importants. Je ne l’ai pas fait pour faciliter la lisibilité.

            Par exemple, le bénéfice n’est plus un bénéfice puisque la dette est bien plus forte que le bénéfice obtenu grâce à elle. La dette n’est plus une dette puisqu’elle ne sera jamais remboursée, elle sert seulement à rendre esclave.

            Bref, c’est le banco-centralisme qui utilise le vocabulaire du capitalisme pour pas qu’on se rende compte qu’on n’est plus du tout en système capitaliste.

            Bien à toi,
            do
            http://mai68.org

            Répondre à ce message

          • Jusqu’à Christophe Colomb les humains, généralement, pensaient que la Terre était plate et que le soleil tournait autour, apparaissant le matin à l’Est pour « plonger » à l’Ouest le soir et ressurgir à l’Est le matin suivant et ainsi de suite…

            Le constat que la Terre était finalement et concrètement ronde n’a pas changé cette apparence… L’histoire ne dit pas si Christophe Colomb était « héliocentriste » ou « géocentriste »…

            Faire le constat de l’héliocentrisme a encore demandé, par la suite, bien longtemps après Copernic, quelques calculs complexes à Galilée, qui a même été obligé de les renier avant sa mort.

            Admettre que la Terre a toujours tourné autour du Soleil et non l’inverse, contrairement aux apparences, s’est donc fait comme un déchirement des consciences pour pas mal d’êtres humains.

            Pourtant, dans la nature, rien n’avait changé à ce sujet, sauf l’approche que la plupart des gens en avaient, au vu des apparences.

            Tant que le capital productif s’élargit, la dette est une fraction « anticipée » de l’élargissement futur du capital.

            A partir du moment où la croissance de la dette est plus rapide et plus importante que celle du capital, il y a nécessairement un moment où la relation s’inverse et où ce qui « apparaît » encore comme du « capital » n’est plus lui-même qu’une fraction de la dette devenue irremboursable.

            Contrairement aux calculs complexes de Galilée, quelques opérations du niveau de l’école primaire suffisent pour le comprendre.

            Mais par contre, cela mène au constat que quelque chose a réellement fondamentalement changé, dans la nature du système de domination de classe, contrairement au rapport Terre-Soleil, qui est resté le même, dans la nature, avant ou après Copernic et Galilée, avant ou après Christophe Colomb.

            Admettre que quelque chose a réellement changé, au-delà des apparences, dans le domaine économique, est donc encore plus difficile, pour la plupart des êtres humains, semble-t-il, et surtout pour ceux qui ont déjà des préjugés idéologiques sur le sujet.

            Luniterre

            PS : je note au passage que Copernic, homme polyvalent, comme beaucoup d’érudits de son temps, avait également une passion pour l’économie :

            « C’est encore à Olsztyn qu’il compose un Essai sur la frappe de la monnaie , à l’occasion de la crise monétaire qui touche son pays (*), l’économie étant l’activité qui l’intéressait le plus en dehors de l’astronomie. »

            « (*) Selon H. Hugonnard-Roche, E. Rosen et J.-P. Verdet (op. cit., p. 21), ce mémoire est « la plus ancienne étude empirique sur la désorganisation économique provoquée par le désordre du système monétaire métallique ». La version enrichie de 1528, De monetae cudendae ratio, a été traduite en français : N. Copernic, Discours sur la frappe des monnaies… in Écrits notables sur la monnaie : XVIe siècle, tome I, Paris, 1934. »

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Copernic

            Ceci-dit, perso, je n’ai aucunes connaissances, et encore moins, de prétentions, dans le domaine de l’astronomie…

            Et en économie, je fais d’abord de simples constats, et ensuite, je cherche à comprendre… sans préjugés…

            http://ekladata.com/SRb_HcnjTZdCiQxcBirTxRMuIWg@809x787.png

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            Répondre à ce message

             

     

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    Superprofits : « C’est une notion qui n’a pas de sens »... Plaidoyer pour Bruno Le Maire, grand héros de la Guerre Economique !

      Superprofits : « C'est une notion qui n'a pas de sens »... Plaidoyer pour Bruno Le Maire, grand héro de la Guerre Economique ! 

    « Les superprofits, je ne sais pas ce que c'est ! ». C'est la réponse de Bruno Le Maire lors de la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), l'université (...)

    2030 visites10 avr. 2023 | 31 réactions | Luniterre   

     

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/superprofits-c-est-une-notion-qui-247793

     

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    • (3 votes)
      lecoindubonsenslecoindubonsens 10 avril 15:12 

      Que de chiffres ! mais j’ai pris le temps de les lire smiley

      J’approuve totalement le « dividendes, c’est 100% de parasitisme »

      car évident que la quasi totalité de ceux qui touchent ces dividendes n’ont rendu aucun service aux entreprises (ni à quiconque d’ailleurs). Prêt pour relancer le débat si vous n’en êtes pas convaincus.

      Toutefois un détail dans tous ces chiffres ...

      Vous jouez à nous faire peur en gonflant la dette avec vos

      "6410,91 Milliards d’engagés pour produire un PIB de 2354,36 Milliards, soit un endettement total du pays de 272,3%

      mais si l’on note que la dette de l’état est détenu à 50% par des français, et probablement à beaucoup plus de % pour les entreprises et particuliers, la dette réelle des français est finalement bien moindre si créditeurs et débiteurs sont les mêmes pour l’essentiel = juste une répartition de la richesse entre français


      • (2 votes)
        LuniterreLuniterre 10 avril 15:37 

        @lecoindubonsens

        Je ne « gonfle » évidemment pas la dette !!!

        Je me base au contraire sur les chiffres officiels les plus « autorisés », au risque, au contraire de « minimiser », par rapport à la réalité concrète.

        Du moins, les chiffres cités sont donc incontestables, du point de vue du système lui-même.

        Même s’ils font apparaître une « distorsion » pour le moins « étrange » entre les chiffres trouvés sur le site de l’INSEE et le « résultat en pourcentage » concernant la dette publique « officielle ».

        Inexplicable, jusqu’à preuve du contraire…

        Luniterre


      • (2 votes)
        LuniterreLuniterre 10 avril 16:07 

        @lecoindubonsens

        (Suite)

        Sinon, évidemment, cet article fait simplement un constat qui peut davantage servir d’introduction au sujet du rapport entre dette et productivité, ce qui est davantage développé dans les articles listés en liens à la suite, que de prétendre à être par lui-même une étude exhaustive du sujet, qui nécessiterait carrément un bouquin, en fait.

        Rien que le sujet de savoir qui détient la dette, publique et privée, est un sujet encore plus épineux que de savoir qui détient les actions du CAC 40…

        Du reste, il est manifeste que ce sont en grande partie les mêmes, qui touchent donc le beurre et l’argent du beurre, à savoir, les dividendes et les intérêts des dettes !

        Concernant la dette publique il y a maintenant, depuis le « Quantitative Easing », intervention massive des Banques Centrales sur les marchés secondaires, ce qui renforce évidemment la dépendance des Etats aux politiques monétaires des Banques Centrales, mais aussi la dépendance des marchés financiers, alimentés en liquidités par ce circuit de « revente » via l’intermédiaire des banques d’affaires « classiques », etc…

        En fin de compte, l’ensemble de la sphère économique, politique et financière est littéralement « suspendue » aux moindres décisions des Banques Centrales !

        C’est pourquoi il est cohérent de parler, désormais, de banco-centralisme, plutôt que de capitalisme, même s’il n’a formellement pas encore tout à fait disparu.

        L’essentiel du chemin en ce sens a été fait en 2008 et en 2020, et on ne voit pas qu’il y ait une alternative, du moins, pas en Occident, ni au Japon, ni même en Chine, plutôt à l’avant-garde, également, en matière de banco-centralisme.

        Luniterre


      • (2 votes)
        LuniterreLuniterre 10 avril 17:29 

        @lecoindubonsens

        (Suite)

        Un autre point de vue sur la dette publique française, celui du petit-fils du Général De Gaulle, Pierre De Gaulle, conseiller en stratégie et finance d’entreprises, et qui sait donc de quoi il parle :

        « Quand vous regardez, l’endettement de la France est presque 3000 milliards. Alors évidemment on ne vous parle pas de l’endettement de la France hors bilan, c’est à dire les garanties d’État sur les retraites des fonctionnaires, le coût de démantèlement des centrales nucléaires d’EDF. La dette hors bilan est le 5000 milliards, donc ça veut dire que la dette française est de 8000 milliards, ça veut dire que la France est placée en situation de dépendance également en termes économiques et financier vis-à-vis des marchés.

        Vous savez que la dette, elle est cotée sur les marchés. Les taux d’intérêt évoluent en fonction de ce que les investisseurs croient de solidité, de liquidités, de crédibilité de l’État français et bien lorsque les taux étaient bas je rappelle qu’en 2021 le taux moyen d’endettement de la France est environ 1,13%. On passe à 3% aujourd’hui. En 2021 il fallait 8 mois de produit intérieur brut français pour payer seulement les intérêts.

        Lorsque les taux vont être multipliés, ils sont multipliés par trois actuellement et vont évidemment augmenter, nous sommes en situation d’incapacité de payer seulement les intérêts de la dette.

        Voilà là où nous en sommes arrivés aujourd’hui. Alors vous disiez tout à l’heure mais les grands gagnants de cette crise sont les Américains… »

        Avec Pierre De Gaulle, « Stop au suicide Français et Européen ! »

        http://cieldefrance.eklablog.com/avec-pierre-de-gaulle-stop-au-suicide-francais-et-europeen-a213744117

        Son évaluation et son point de vue sont donc encore largement plus pessimistes que mon article !

        Ceci-dit, je pense qu’il a raison de tenter d’alarmer le public sur cette situation. Il a en quelque sorte, pour l’instant, un rôle de « lanceur d’alerte »…

        Reste à lui trouver un écho suffisant pour que s’ébauche une solution populaire alternative.

        Luniterre


      • (4 votes)
        lecoindubonsenslecoindubonsens 10 avril 18:23 

        @Luniterre « donc ça veut dire que la dette française est de 8000 milliards »
        sachons raison garder ...
        vous continuez de vouloir faire peur en trouvant de nouvelles raisons pour (pas gonfler puisque le terme ne vous plait pas, mais) augmenter le montant affiché de notre dette.
        Par exemple en comptant le démantèlement du nucléaire !
        Bon le démantèlement ne semble plus la priorité, mais admettons ...
        Il s’agirait simplement de travaux à faire dans le futur comme construire des routes, nettoyer les rues, etc. Si vous mettez dans la dette toutes nos actions futures, elle va effectivement gonfler smiley

        Si vous mettez aussi, comme le fait Pierre De Gaulle, les retraites (des fonctionnaires) payées dans les prochaines années, encore qqs milliards de plus smiley
        mais cela n’a pas de sens, car comme dans le privé, ce doit être les actifs du moment qui partagent avec les retraités du moment (principe de répartition, fraternité intergénérationnelle)

        Perso je ne ferais pas appel à ce conseiller en stratégie et finance d’entreprises, car pas convaincu qu’il sait de quoi il parle.


      • (4 votes)
        lecoindubonsenslecoindubonsens 10 avril 18:40 

        @Luniterre "En 2021 il fallait 8 mois de produit intérieur brut français pour payer seulement les intérêts"

        les intérêts viennent de dépasser les 50 milliards

        donc rien à voir avec 8 mois de PIB (environ 1500 milliards, 30 fois plus !!!)

        confirmez vous que le conseiller en stratégie et finance d’entreprises, sait de quoi il parle ? smiley

        https://www.budget.gouv.fr/files/files/publications%20direction/chiffres%20cl%C3%A9s%20budget/Budget%20vote%CC%81%20pour%202023_Chiffres-cle%CC%81s-0316-vDEF.pdf


      • (2 votes)
        LuniterreLuniterre 10 avril 20:06 

        @lecoindubonsens

        Comme je vous l’ai déjà dit et facilement démontré, les chiffres de mon article sont simplement les chiffres les plus officiels qui soient, même s’ils n’expliquent pas la distorsion en pourcentage entre le chiffre gouvernemental et le chiffre INSEE auquel il est sensé se référer, concernant la dette publique en rapport du PIB. Point barre !

        Vous pouvez choisir de ne pas regarder cette réalité en face : c’est manifestement votre choix, comme celui de la plupart de nos concitoyens, jusqu’au jour où ils se réveilleront, malheureusement trop tard, je le crains donc !!!

        Pour le reste, je trouve que le point de vue de Pierre De Gaulle est également intéressant, même s’il semble effectivement se référer à des données que je ne possède pas, et qui ne sont pas concordantes avec les données officielles citées dans mon article. Dont acte ! Cette citation est la transcription d’une interview et il a pu éventuellement faire un raccourci involontaire entre PIB brut et recettes fiscales correspondantes concernant la durée de remboursement des intérêts, en plus calculés selon lui sur 8000 Milliards, et non sur 3000.

        Le mieux serait de lui demander des éclaircissements, si l’occasion s’en trouve.

        En tout cas, il prône un retour à l’indépendance économique et politique de la France, et c’est déjà le point essentiel, même si, effectivement, cela exige une grande rigueur en gestion économique. De toute façon, même s’il peut possiblement jouer un rôle important pour ce retour à l’indépendance, il ne pourra pas y arriver seul. Pas plus qu’à l’époque de son grand-père, il n’y a d’ « homme providentiel ».

        La triste fin du Général le démontre, historiquement, même si avec des conséquences malheureuses, et qui n’ont fait qu’empirer depuis, que ce soit sous la droite ou sous la gauche !

        Luniterre


      • (5 votes)
        lecoindubonsenslecoindubonsens 11 avril 08:32 

        @Luniterre
        ok avec "prône un retour à l’indépendance économique et politique de la France, et c’est déjà le point essentiel"
        pour le reste ... pas convaincant.
        Il ne s’agit en rien de contester la réalité des chiffres de votre article, mais juste leur interprétation. Je pense que nous pouvons conclure ainsi. Bonne journée.


      • (1 vote)
        LuniterreLuniterre 11 avril 11:38 

        @lecoindubonsens

        Il n’y a pas d’indépendance nationale sans indépendance économique.

        Idem pour la démocratie : il n’y a pas de démocratie sans indépendance nationale, et donc sans indépendance économique.

        Il faut donc s’en donner les moyens et pour cela ne pas se voiler la face, précisément face aux réalités économiques et donc déjà face aux chiffres réellement connus et accessibles qui permettent de faire le point de la situation et de l’analyser.

        La situation de dépendance actuelle de la France vis à vis de sa dette banco-centralisée, ce n’est pas une « interprétation » mais un simple constat.

        Commencer par faire ce constat est simplement le début d’une analyse lucide, dont il reste à tirer toutes les conséquences.

        Dans les articles listés en lien à la suite de l’article, il y a déjà quelques pistes de réflexion, basées également sur d’autres éléments d’analyse, complémentaires.

        Luniterre


      • (3 votes)
        MozartMozart 11 avril 16:00 

        @lecoindubonsens
        Cher ami,
        Je n’ai jamais aimé le populisme et vous en étalez un peu trop à mon goût. Les dividendes sont une rente sur un capital prêté à risque, représenté par l’action. Et si nous sommes si faibles en France, c’est parce qu’à votre instar, les gens n’ont rien compris à l’entreprise. D’ailleurs, plutôt que de vouloir taxer les super-profits (que ce nom m’amuse), les caisses de retraite devraient investir dans ces entreprises pour engranger des dividendes à répartir auprès de leurs adhérents. Mais non, on continue en France avec un système à bout de souffle en tapant sur les salariés (surtout du privé). On a le goût de l’impôt ici plutôt que celui du risque. Et qui ne risque rien..... n’a rien. Pays de fiotte.


      • (2 votes)
        lecoindubonsenslecoindubonsens 11 avril 18:06 

        @Mozart « populisme, vous en étalez un peu trop à mon goût »
        je n’entre toujours pas dans les débats stupides sur les étiquettes.
        Mais concernant les dividendes « rente sur un capital prêté à risque, représenté par l’action »
        nous avons déjà eu un échange a propos de TOTAL je crois :

        • la plupart des actionnaires actuels ont acquis leur actions depuis moins de 10 ans
        • depuis 10 ans, aucune émission d’action payante (hors actions gratuites pour le personnel) donc pas un euro pour l’entreprise de la part des actionnaires qui touchent les dividendes actuels

        alors, le capital preté à risque, soyons sérieux !!!

        Dites que la bourse est un immense jeu de poker menteur, et que c’est le plus malin qui gagne.

        Mais justifier la bourse actuelle par un service rendu aux entreprises, c’est de l’intox !

        Même de la part de quelqu’un comme vous qui se présente comme supérieur et méprisant, affirmant que les autres ne comprennent rien.

        Si, nous comprenons que le sytème actuel est stupide, injuste et hypocrite.

        Mais ok avec vous sur le fait que les caisses de retraites devraient être gérées différemment pour un véritable système de répartition (fraternité intergénérationnelle)


      • (0 vote)
        MozartMozart 12 avril 09:31 

        @lecoindubonsens
        Cher ami,
        Il y a toujours un risque dans l’actionnariat. Qui aurait pu imaginer, dans les années 80 que l’action Kodak allait s’écrouler ? La valeur d’une action dépend de l’activité économique passée, présente et des perspectives d’avenir. Total fut déficitaire en 2020 et le monde l’énergie est en plein bouleversement. L’argent du capital permet à la société d’exister et d’éviter le rachat par d’autres. Il serait bien que nos concitoyens participent un peu plus à la construction de notre industrie plutôt que de passer leur temps à hurler contre ceux qui les nourrissent. On passe son temps à parler des salariés comme s’il n’y avait qu’eux ! Les salariés existent parce qu’il y a un capital en amont qui a permis la construction, le développement et l’existence même d’une société. Sans capital, pas de boulot donc pas de salariés. Et il n’y a que très peu d’exemples de sociétés ayant survécu en autogestion, un peu comme une armée qui ferait voter ses soldats en plein champ de bataille. Aujourd’hui, la valeur travail, malmenée depuis des décennies par une gauche archaïque n’a plus la cote. On assiste à une inversion des valeurs avec l’envie et la jalousie hissées en qualité. On en paie et on va en payer le prix. La France dégringole, économiquement parlant et la misère va se répandre grâce à ces gauchos égoïstes.


      • (0 vote)
        LuniterreLuniterre 12 avril 11:40 

        @lecoindubonsens

        @Mozart 

        Contrairement à ce que vous semblez « comprendre », mon article dit aussi, façon « Mozart » :

        « L’argent du capital permet à la société d’exister et d’éviter le rachat par d’autres. Il serait bien que nos concitoyens participent un peu plus à la construction de notre industrie plutôt que de passer leur temps à hurler contre ceux qui les nourrissent. On passe son temps à parler des salariés comme s’il n’y avait qu’eux ! Les salariés existent parce qu’il y a un capital en amont qui a permis la construction, le développement et l’existence même d’une société. Sans capital, pas de boulot donc pas de salariés. »

        …Simplement, l’article démontre, chiffres à l’appui, que cette « logique du capital », avec ses qualités et surtout ses (gros) défauts, est celle d’une époque passée, qui s’est achevée en 2008, remplacée par la logique du banco-centralisme.

        Ce qui permet au système banco-centraliste d’exister, d’où son nom, c’est la dette banco-centralisée, et non pas les survivances du capital qui en dépendent.

        L’article en fait simplement le constat.

        L’analyse et l’histoire de la genèse de ce nouveau système, c’est l’objet et le sujet de recherche et de réflexion des articles listés en lien, à la suite de l’article.

        Votre débat, et surtout avec l’ « argumentation » de « Mozart », prête donc simplement à sourire.

        Luniterre

        PS >>> 2016 >>> le « Mozart » de la finance >>> https://youtu.be/_7VTQibdztE

        >>> 2023  >>> le résultat  >>> https://youtu.be/lCdEOJE43n4

        .

         ***************************************************


      • (2 votes)
        DurandDurand 10 avril 19:02 

        « Tant que l’orchestre joue, je danse... », disait un financier en 2008... Mais aujourd’hui, on sent bien qu’il s’agit des dernières mesures.

        Ce ne sont pas ceux qui font des superprofits qui sont les uniques responsables de l’effondrement du système actuel, même si leur attitude participe à en rapprocher l’échéance. Ce qui me fait dire que tout le monde est responsable de cet effondrement – l’humanité dans son ensemble en ayant profité – c’est que l’idée de ”sobriété heureuse”, n’a pas bonne presse, alors qu’au fond de nous, nous savons tous qu’il s’agit désormais de la seule solution.

        Pourquoi ? Parce qu’elle contrarie ce dont nous sommes tous pétris et ce dont procède naturellement tout l’univers : une loi universelle à laquelle est soumise l’humanité depuis toujours mais une humanité dont le seul avenir possible serait de la transgresser.

        https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20150324.RUE8372/on-atteint-le-point-critique-l-effondrement-de-notre-civilisation.html

        ..


        • (1 vote)
          DurandDurand 10 avril 19:14 

          Extrait :

          Question de Rue89 :

          « Dans la nature, on voit aussi beaucoup de formes de coopération. Cela veut dire qu’il y a des contextes où cette troisième loi ne s’applique pas ? »

          Réponse de Francois Roddier :

          « Il y a des cycles, des oscillations autour d’un point critique, où l’on passe de la coopération à la compétition. Tout ça, c’est visible sur une courbe, avec deux phases et entre les deux, il y a un point critique. Quand il n’y a pas assez d’énergie, la seule solution est de coopérer, tout seul on n’y arrive pas. Au-delà d’un certain seuil, l’énergie est suffisante pour tous, la compétition prend le dessus. »

          ..


        • (1 vote)
          LuniterreLuniterre 10 avril 20:43 

          @Durand

          L’article est intéressant, mais il semble dater, quant à son fond, de 2015-2016, et depuis, le monde a « encaissé » la dite « crise du covid » qui a surtout eu pour effet un retour massif et brutal de la pauvreté extrême dans pas mal de pays où elle commençait à s’estomper un peu, même si lentement, depuis des années.

          Donc, parler de « sobriété heureuse » est en réalité un discours complètement décalé pour des milliards d’êtres humains qui n’ont pas encore, et même, encore moins, accès à un niveau de vie simplement décent.

          Alors que dans le même temps la fortune des « élites » ultra-minoritaires a trouvé le moyen ce croître exponentiellement… Croissance de fortune qui ne correspond précisément, comme expliqué dans mon bref article, à aucun développement économique et social réel, contrairement à la période des « trente glorieuses », par exemple, qui n’est pourtant pas forcément un modèle non plus, et de toute façon, non reproductible, pour bien des raisons qu’on ne peut résumer dans un post.

          L’égalitarisme absolu est non seulement une utopie, mais aussi une absurdité, eut égard, effectivement, aux lois basiques de la nature, mais un effort collectif visant à éradiquer à la fois le parasitisme de la pseudo-« élite » et la misère extrême de certaines populations, c’est bien ce qui doit motiver la recherche d’un nouvel équilibre entre l’humanité et la planète.

          Luniterre


        • (1 vote)
          DurandDurand 10 avril 21:59 

          @Luniterre

          « L’égalitarisme absolu est non seulement une utopie, mais aussi une absurdité, eut égard, effectivement, aux lois basiques de la nature, mais un effort collectif visant à éradiquer à la fois le parasitisme de la pseudo-« élite » et la misère extrême de certaines populations, c’est bien ce qui doit motiver la recherche d’un nouvel équilibre entre l’humanité et la planète. »

          C’est bien parce que l’égalitarisme absolu est une dangereuse absurdité que la recherche d’un nouvel équilibre n’est pas entre l’humanité et la planète mais entre l’humanité ”MEP”, celle de la compétition et l’humanité résiliante, celle de la coopération. Ce n’est pas avec la planète (qui s’en fiche..), qu’il faut se mettre en accord mais entre nous et je pense que nous en sommes aussi bien génétiquement que mémétiquement capables. Une redéfinition ”anti-pillage” du concept de "bien commun” s’impose.

          Quoiqu’il en soit, il y aura aussi des gagnants et des perdants dans la coopération (les mieux adaptés et les autres)..., on ne gagnera pas la même chose, c’est tout. Les changements de paradigme n’ont jamais totalement démenti Darwin, sinon pour une courte durée : nous sommes avant tout des compétiteurs, y compris quand s’impose la coopération. Seule la volonté de luter contre les injustices – actuellement, principalement les guerres et leurs conséquences – est une espérance réaliste... Discuter, négocier, trouver des terrains d’entente plutôt que frapper, imposer...

          ..


        • (1 vote)
          LuniterreLuniterre 10 avril 22:11 

          @Durand

          Ce qui est sensiblement une autre façon de dire la même chose !

          La planète s’en fiche, certes, mais surtout question gestion des ressources, les humains n’ont pas trop intérêt à se ficher d’elle... !

          Luniterre


        • (2 votes)
          (Doume65|attribut_html)Doume65 10 avril 19:27 

          « on ne veut pas avoir l’air « complotiste », non, on cherche simplement à comprendre… »

          Mais c’est ça, justement, être complotiste !

          La très grosse majorité de ceux qui se font qualifier de cette manière n’ont pas de certitudes absolues. Mais interroger est déjà une perversion, un égarement, un désordre mental.

    *****************************

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                  • (2 votes)
                    Eric FEric F 11 avril 16:51 

                    ’’Superprofits : « C’est une notion qui n’a pas de sens »... Plaidoyer pour Bruno Le Maire’’

                    C’est tout de même paradoxal, parce que Bruno Lemaire avait pourtant compris le problème à l’automne dernier, lorsqu’il disait qu’il était préférable que le trop perçu de Total (et autres) soit reversé sous forme de réduction de prix pour les consommateurs -c’était l’époque des moins 30 centimes-. C’est donc la reconnaissance qu’il y a une marge excessive.

                    Désormais, il est plutôt question de redistribuer une partie des profits aux salariés de ces entreprises sous forme d’intéressement, c’est à dire partager le magot. Ce qui convient, c’est bien de plafonner les marges dès la source, pour ne pas avoir besoin de taxer et redistribuer après coup, et que les baisses de prix des matières premières soient automatiquement répercutées, au lieu d’anticiper poujours à la hausse et de maintenir le prix haut par cliquet, sans redescendre.

                    La presse fait toujours haro sur les grandes surfaces, mais à y bien regarder, ce sont elles qui retiennent l’inflation, alors que les lobbies industriels font voter des lois pour empêcher les ristournes. Toutes charges déduites, lamarge nette d’un magasin varie entre 1,5 et 2 % du chiffre d’affaires.

                    Eh bien que l’industrie s’aligne !

                    Un rendement décent des investissements est parfaitement justifié, c’est l’ampleur qui fait problème. Du reste, ceux qui ont de l’épargne constatent que les rendements (même sur des produits à risque) sont considérablement inférieurs aux profits affichés, ils essuient les plâtres.


                    • (0 vote)
                      LuniterreLuniterre 11 avril 18:18 

                      @Eric F

                      Vous soulignez à juste titre la contradiction entre les différents propos de Bruno Lemaire : le fait est que, comme tout politicien du système actuel, il tient des propos à géométrie variable selon les circonstances, et donc l’intérêt du débat porte sur le fond : je n’ai pris cette saillie de Le Maire à Longchamp, si j’ose dire, que comme point de départ pour illustrer le sujet des dividendes du CAC 40, et des dividendes boursiers dans les grandes places financières mondiales en général. Le fond du sujet étant donc leur rapport avec la dette mondiale.

                      Ce rapport montre clairement que le capital productif, au sens du capitalisme « classique », à cessé de s’élargir, globalement, et que l’activité économique mondiale, essentiellement dans le système économique occidental et au Japon, ne tient que par son endettement et donc sa dépendance à l’égard des politiques monétaires et de crédit des Banques Centrales, dont les banques d’affaires dépendent également. La situation en Chine n’est pas très différente, malgré son relatif « dynamisme », si l’on en vient à étudier la structure de ses marchés financiers et leurs rapports avec la Banque Centrale de Chine, la PBoC.

                      Lorsque vous dites : « Un rendement décent des investissements est parfaitement justifié, c’est l’ampleur qui fait problème. », vous tenez donc un propos qui semble vrai, dans « l’absolu », mais qui est donc complètement déconnecté de la réalité globale actuelle.

                      Une entreprise qui arrive à être rentable sans être endettée, c’est-à-dire une entreprise réellement autofinancée, cela devient plutôt l’exception que la règle, aujourd’hui. Si, en plus, elle arrive à distribuer des dividendes, comme vous dites, « décents », à ses actionnaires, là c’est carrément l’oiseau rare.

                      Donc, avant de parler de « rentabilité » d’une entreprise, surtout industrielle, il faut donc d’abord évaluer sont taux d’endettement, en fonction de son ratio de solvabilité. Et donc considérer la validité de sa marge réalisée en fonction de cette situation d’endettement.

                      Ce qui nous ramène au fond du sujet abordé dans l’article.

                      Concernant l’article cité du « Parisien », tout à fait intéressant, il faut néanmoins tenir compte qu’il date de 2019, et que la situation mondiale a pas mal changé, depuis !

                      Et d’une manière générale, la situation dans l’industrie est nécessairement très différente, en rapport de l’investissement et de son amortissement, précisément, par rapport au commerce.

                      Luniterre

                       

     

     

     

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