• Poker menteur sur le mur de la dette US (Suite!)

     

     

     

     

    Lors d’une précédente publication sur le sujet, sur Ciel de France, nous nous étions contenté, si l’on peut dire, de reformuler le titre de manière humoristique, en republiant tel quel le communiqué de l’AFP, contenant déjà des infos chiffrées bien utiles. 

    La saga de la dette publique US continue donc aujourd’hui avec une partie de poker menteur entre « Républicains » et « Démocrates », tout le monde sachant très bien qu’un réel défaut US entraînerait non seulement la ruine des USA, mais celle de toute l’économie occidentale, de part le fait, et même avec des répercussions majeures sur l’économie chinoise, étant donné l’interdépendance encore persistante, à l’heure actuelle, même si en voie de « séparation » progressive.

     

    Il est clair qu’aucun des « intéressés », c’est plus que jamais le cas de le dire, n’est réellement prêt à prendre le moindre risque à ce sujet, mais l’intérêt, pour ceux qui veulent simplement chercher à comprendre le monde du XXIème siècle dans lequel ils vivent, est à nouveau de constater à quel point la dette, publique et privée, est devenue le maître mot de l’économie mondiale, sauf pour ce qui concerne les nations qui défendent réellement leur indépendance, au premier rang des quelles, la Russie.

     

    Aux USA la dette globale, publique et privée, représente plus de 400% du PIB. Si l’on remonte à la première moitié du siècle passé, on peut alors comprendre à quel point l’histoire de la dette est le reflet miroir « inversé » de l’histoire de la productivité générale et donc à quel point ces deux histoires à la fois indéfectiblement « parallèles » et étroitement liées nous disent le passage actuel du capitalisme « classique » au système banco-centraliste, seul garant, en dernier ressort, de la dette globale, publique et privée.

    Luniterre

     

     

     

    Poker menteur sur le mur de la dette US (Suite!)

     

     

     

    Poker menteur sur le mur de la dette US (Suite!)

     

     

     

    Graphe ci-dessous: la productivité aux USA est la ligne noire...

     

     

     

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    Les Etats-Unis font un pas de plus vers un défaut sur leur dette

     

    information fournie par

    AFP02/05/2023 à 04:33

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, le 20 avril à Washington ( AFP / Brendan Smialowski )

     

     

    Les Etats-Unis se sont rapprochés un peu plus d'un potentiel défaut sur leur dette publique après avoir récolté moins d'impôts que prévu, s'avançant ainsi vers le moment où le pays ne pourra plus faire face à toutes ses obligations, a averti lundi la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen.

    Dans un courrier adressé au président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, et rendu public par le Trésor, Mme Yellen a en effet estimé que le mur de la dette pourrait être atteint "dès le 1er juin".

    "Notre meilleure estimation est que nous ne serons plus en mesure de satisfaire à l'ensemble des obligations du gouvernement début juin, et potentiellement dès le 1er juin", a-t-elle écrit au dirigeant républicain.

    Cela ne signifie pas un défaut dès le mois prochain mais les Etats-Unis, qui jusqu'ici avaient pu éviter de fermer des services en jouant sur les différentes lignes comptables, se retrouveraient cette fois dans une situation économique nettement plus précaire.

    Concrètement, le Trésor serait dans l'obligation de choisir entre ses différentes dépenses contraintes, ce qui pourrait l'obliger à fortement limiter certaines, notamment celles relatives aux prestations de santé ou de retraite, afin de pouvoir continuer à remplir ses obligations relatives à ses prochaines échéances liées à sa dette.

    "Il est impossible de prévoir avec certitude la date exacte à laquelle le Trésor ne sera plus en mesure de payer les factures du gouvernement et je continuerai à en tenir le Congrès informé dans les semaines à venir, à mesure que les informations seront disponibles", a ajouté Mme Yellen.

    Dans un communiqué, le service du budget du Congrès (CBO) a confirmé les estimations du Trésor, jugeant que "dans la mesure où la campagne de déclarations sur le revenu a été plus faible qu'initialement anticipé, nous estimons désormais qu'il y a un risque significativement plus élevé que le Trésor ne dispose plus des fonds nécessaires dès début juin".

    Le Congrès américain doit régulièrement voter afin de relever le plafond d'endettement de l'Etat fédéral, une procédure réalisée à 78 reprises depuis le début des années 1960, le plus souvent sans débat particulier.

    - Course contre la montre -

    Mais cette année, les républicains, qui disposent depuis début 2022 d'une légère majorité à la Chambre, refusent d'accorder ce qu'ils estiment être un chèque en blanc en faveur de l'administration Biden et veulent au contraire qu'une hausse de ce plafond soit couplée à une coupe drastique des dépenses fédérales.

    Or le gouvernement fédéral a atteint son plafond, de 31.000 milliards de dollars, mi-janvier, obligeant le Trésor à prendre une première série de mesures, avant tout comptables, afin de rester au niveau atteint.

    Du côté de la Maison Blanche, Joe Biden a répété à plusieurs reprises que le relèvement du plafond devait être réalisé sans condition, estimant que la dette était le résultat des politiques menées par le passé par l'ensemble des administrations, issus des deux partis.

    Dans un communiqué, la présidence a annoncé que M. Biden a appelé lundi Kevin McCarthy afin de le convier à une réunion le mardi 9 mai, en présence des principaux responsables démocrates et républicains du Congrès.

    Mercredi dernier, la Chambre des représentants a voté un texte proposé par M. McCarthy prévoyant une baisse de 4.500 milliards de dollars des dépenses fédérales sur les dix prochaines années en échange d'une hausse du plafond de 1.500 milliards, ou une clause de revoyure au 31 mars 2024, ce qui ferait dès lors de la dette l'un des principaux thèmes de la campagne présidentielle en vue des élections de novembre de la même année.

    "Après trois mois d'inaction de la part de l'administration Biden, la Chambre a agit, et un texte qui mettrait fin au risque de défaut attend que le Sénat ne s'en saisisse à l'heure où nous parlons", a déclaré lundi dans un communiqué Kevin McCarthy. "Le Sénat et le président doivent se mettre au travail, et vite".

    Mais le texte ne devrait vraisemblablement pas être voté par le Sénat, contrôlé par les démocrates à une légère majorité.

    "Il est temps de mettre de côté les intérêts partisans et de faire ce qui est juste et nécessaire pour le peuple américain et éviter le premier défaut du gouvernement qui ferait s'écrouler les marchés, augmenter les coûts pour les familles et remettre en question leurs économies pour la retraite", ont estimé lundi dans un communiqué commun les responsables démocrates au Congrès Chuck Schumer (Sénat) et Hakeem Jeffries (Chambre).

    Les deux partis doivent cependant parvenir à un accord rapidement: la session parlementaire actuelle ne prévoit que 12 jours de débat au Capitole d'ici au 1er juin prochain.

    Un défaut "provoquerait une catastrophe économique et financière", avait alerté le 25 avril Mme Yellen.

    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-etats-unis-font-un-pas-de-plus-vers-un-defaut-sur-leur-dette-664a90680a2b6886d0741b57169fbdb7

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     http://cieldefrance.eklablog.com/aux-usa-le-mur-de-la-dette-est-un-escalier-qui-se-termine-au-plafond-b-a214060865

     

     

     

    Aux USA, le mur de la dette est un escalier qui se termine au plafond:

    Biden va-t-il s'y cogner la tête ???

     

     Aux USA, le mur de la dette est un escalier qui se termine au plafond: Biden va-t-il s'y cogner la tête ???

    Graphique représentant le plafond de la dette américaine depuis 2006. Il devrait être atteint le 19 janvier, selon le secrétaire du Trésor américain Janet Yellen ( AFP /  )

     

     

     

     

    La bataille sur le plafond de la dette américaine entre dans le dur

     

    information fournie par AFP•19/04/2023 à 03:22

     

    L'état-major républicain a dévoilé mardi sa feuille de route sur l'épineux dossier du plafond de la dette américaine, espérant faire céder le président démocrate Joe Biden avec qui un bras de fer est engagé.

     

    Après un discours à Wall Street lundi, le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy a détaillé devant son groupe parlementaire son projet pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis.

     

    Des mesures immédiatement balayées d'un revers de main par le président américain comme de "vieilles théories économiques du passé".

     

    "Il a proposé des coupes énormes à des programmes importants sur lesquels des millions d'Américains comptent", a critiqué Joe Biden, signe que la bataille entre les deux hommes entre dans le dur.

     

    Comme toutes les grandes économies, ou presque, la première puissance mondiale vit à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, l'Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, qui doit être formellement relevé par le Congrès.

     

    - "Folie!" -

     

    Ce fameux "plafond" de 31.400 milliards de dollars a été atteint mi-janvier.

     

    Des mesures d'urgence temporaires ont été prises pour continuer à payer la dette, mais, sans accord au Congrès pour relever ce plafond, les Etats-Unis se trouveront en défaut de paiement, incapables d'assurer leurs engagements financiers, peut-être dès cet été.

     

    Or depuis une dizaine d'années, de cette procédure législative de routine, les républicains ont fait un instrument de pression politique.

     

    Forts de leur nouvelle majorité à la Chambre des représentants, ils ont promis de poser des conditions très strictes à tout relèvement de ce plafond, pour ne pas donner un prétendu "chèque en blanc" à l'administration Biden.

     

    "Il est temps d'arrêter cette folie!", a exhorté Kevin McCarthy, qui se pose en défenseur intransigeant de la rigueur budgétaire.

     

    "Les dépenses irréfléchies des démocrates ont déclenché l'inflation, une crise bancaire et bien d'autres problèmes", a-t-il accusé sur Twitter.

     

    Son projet, présenté mardi devant ses pairs au Congrès, prévoit entre autres de faire revenir le montant des dépenses du gouvernement fédéral au niveau de 2022, et de limiter leur croissance à 1% par an sur les dix prochaines années.

     

    - Saut dans l'inconnu -

     

    Les démocrates sont vivement opposés au projet républicain, estimant que conditionner un relèvement du plafond de la dette à des coupes budgétaires équivaut à du chantage.

     

    "Cette liste de voeux n'est qu'une resucée des mauvaises idées dont on entend parler depuis des semaines", a critiqué mardi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.

     

    Engagé sur ce dossier dans une âpre bataille avec le camp Biden, Kevin McCarthy veut organiser un vote sur ce texte en séance plénière d'ici la fin du mois -- pour accentuer la pression.

     

    Joe Biden, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, chef des démocrates à la Chambre des représentants, ont évoqué "l'attitude irresponsable" des républicains, capables de "faire s'effondrer l'économie", lors d'un appel mardi.

     

    Les trois hommes "ne négocieront pas" avec un risque de défaut de paiement, selon un communiqué de la Maison Blanche.

     

    Sans accord, les finances américaine et mondiale risquent de plonger dans l'inconnu.

     

    Le leader républicain avait été reçu début février par Joe Biden pour discuter de possibles issues.

     

    Les deux responsables avaient alors acté leurs différences, ne parvenant pas à trouver de compromis.

     

    Le "speaker" McCarthy, élu dans la douleur en janvier, devra toutefois d'abord surmonter les dissensions dans ses rangs entre l'aile droite de son parti, qui plaide pour une orthodoxie budgétaire, et des élus modérés, pour s'assurer que ce projet puisse bien être adopté à la Chambre.

     

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    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-bataille-sur-le-plafond-de-la-dette-americaine-entre-dans-le-dur-0f8506123861d79fa801476f7895b00a

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