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Cycles d'études sur la mutation banco-centraliste du système économique mondialisé (1)
Le but de cette page est de présenter un ensemble d'articles en liens qui forment une suite suffisamment cohérente, au fil du temps, pour permettre une approche des mutations essentielles de l'économie moderne engendrées par la mondialisation, dont la plus évidente et la moins connue à la fois est le rôle prééminent pris par les principales Banques Centrales, essentiellement depuis le "choc" de 2008, mais qui s'est vu encore considérablement renforcé par le "choc" de 2020, dit "crise du Covid", et à nouveau par le choc du conflit ukrainien.
Paradoxalement, le sens choisi est antéchronologique, pour la raison que les derniers articles écrits sur le sujet visaient précisément à résumer les conclusions les plus évidentes, et, dans la mesure du possible, sous une forme simplifiée, sinon réellement "vulgarisée", ce qui n'est guère possible, sur ce type de sujet.
En "remontant le temps" on rentre donc progressivement dans la genèse de l'analyse, jusqu'au moment où en apparaissent les fondamentaux, et au delà encore, les prémisses dans la recherche. Ce sont donc plusieurs époques de la recherche qui seront passées en revue à travers cette présentation, et donc en fait, plusieurs cycles de recherches, en remontant sur les différents sites où elles se sont exprimées, et ces cycles se trouveront donc eux-mêmes logiquement classés et numérotés dans l'ordre antéchronologique.
Voici donc en tout premier le plus récent, qui a essentiellement commencé avec les différentes considérations et polémiques autour de la faillite de la SVB Bank! ...Et qui se "terminera" donc provisoirement précisément avec les premiers articles écrits à la suite et à propos de cette faillite...
L'intérêt particulier de ce premier cycle est donc bien de montrer comment l'analyse proposée du phénomène banco-centraliste résiste à la fois à l'épreuve des polémiques et à celle des faits.
Ce que le PIB ne vous dit pas...!!!
http://cieldefrance.eklablog.com/ce-que-le-pib-ne-vous-dit-pas-a214131041
A l'échelle mondiale, et donc en moyenne, et c'est concrètement le cas en France, la dette globale représente trois fois le PIB. La croissance exponentielle de la dette étant une des caractéristiques essentielles de l'économie mondialisée, il est impossible de la séparer de ce qui reste de la croissance du PIB, contrairement à ce qu'avance Tatiana Ventôse, par ailleurs mue par les meilleures intentions pour l'indépendance de notre pays...!
La dette est-elle une compensation pour la chute de la productivité générale des systèmes industriels modernes à certaines époques de "crise" ou bien sur le long terme, comme expression financière concrète de la baisse tendancielle du taux de profit? Et dans ce cas, quelles sont les causes et conséquences des transformations sociales qui semblent s'imposer au détriment de la vie démocratique et de l'indépedance des nations?
Poker menteur sur le mur de la dette US (Suite!)
http://cieldefrance.eklablog.com/poker-menteur-sur-le-mur-de-la-dette-us-suite-a214117461
Cet article reprend une suite de deux communiqués de la presse mainstream concernant le dit "Mur de la Dette" aux USA pour introduire la question de fond de la relation entre l'élévation exponentielle de ce "mur" et l'évolution historique de la productivité générale aux USA, ce qui mènera donc à l'étude suivante pour voir si cette relation est spécifiquement US ou bien plutôt caractéristique des sociétés industrielles modernes.
« Tertiarisation » : de l’évidence d’une nouvelle stratification sociale au XXIe siècle
La mutation des sociétés industrielles modernes en Occident a vu l'émergence massive du secteur tertiaire au "détriment", en nombre, en tous cas, du prolétariat industriel, qui a cessé d'être la classe active la plus nombreuse, devenant même de plus en plus minoritaire. Mais contrairement à une idée reçue, ce phénomène se produit également dans les économies émergentes, même si avec évidemment un relatif décalage dans le temps. Néanmoins le phénomène est assez caractéristique pour détruire le narratif des pseudos-"marxistes" selon lequel le prolétariat industriel connaîtrait mondialement une expansion nécessairement continue jusqu'à la chute du capitalisme, dont cette expansion serait donc un corollaire nécessaire, selon eux.
Faire un constat réaliste de l'évolution des sociétés industrielles modernes se heurte violemment aux préjugés idéologiques pseudos-"marxistes" de la gauche française et autres. La tertiarisation de l'économie est un constat d'évidence, mais il est tout simplement encore refusé, en termes de causes et de conséquences pratiques, par la plupart des "théoriciens" et "analystes" qui entretiennent la confusion entre toutes les définitions de ce qu'est une classe sociale prolétarienne, pour ne pas avoir à remettre en cause leurs discours rabâchés depuis plus d'un demi-siècle, maintenant. Ils tentent donc de transférer leur propre déni sur le compte de ceux qui les critiquent...!
Emergence du banco-centralisme: le temps long et ses limites
La mutation des sociétés, comme la mutation de biens d'autres phénomènes, est, dialectiquement, souvent simplement une mutation dans les rapports de proportions entre les éléments qui les composent, et qui en arrivent à changer la nature du phénomène lui-même. Ce qui pose néanmoins, en termes d'analyses historiques et sociologiques, la question des limites, c'est à dire des dates et des événements qui peuvent précisément marquer le point de passage d'une nature à l'autre d'un phénomène. Peut-on déjà retenir une date significative pour la mutation banco-centraliste du système économique mondialisé?
On le sait aujourd'hui par les études des économistes banco-centralistes sur le temps long, la période des "Trente Glorieuses", c'était aussi l'apogée de la productivité générale du capital. Avec son analyse critique de la "Société du spectacle", Guy Debord, a l'époque, en temps réel, a très bien décrit ce moment de l'évolution du capital, et donc en réalité, du point de vue des fondamentaux du marxisme lui-même, même s'il reste encore généralement considéré comme un "dissident". Mais l'apogée du capital, comme pour tout phénomène, c'est aussi le début de sa chute. Un tabou qu'aucun "analyste" n'a l'honnêteté et le courage de regarder en face, même si, entre la "gauche" et la droite, pour des raisons supposément diamétralement opposées...
Pour resituer la problématique valeur d'échange-valeur d'usage, l'article revient donc sur l'origine et les fondamentaux de la notion marxiste de plus-value.
Dette, Capital, une autre approche du banco-centralisme, par Do, sur son site VLR
Parmi toutes les polémiques ayant abouti à mettre en évidence la mutation banco-centraliste actuelle, certaines, parmi les plus anciennes, ont pris naissance sur le site VLR. A plusieurs reprises le camarade Do, admin du site, a apporté sa propre vision des choses et donc, sa propre contribution à cette recherche. Cette intervention de sa part, ici, est à l'origine d'une polémique violente qui s'est développée et poursuivie sur son site, à la suite de cet article, et qui, au delà de cette polémique elle-même, est à l'origine de la suite des articles répertoriés dans le présent cycle, et donc jusqu'aux plus récents.
Dette, Capital: ce que disent véritablement les chiffres…
http://cieldefrance.eklablog.com/dette-capital-ce-que-disent-veritablement-les-chiffres-a214044897
Cet article, qui se présente comme un simple recoupement des chiffres, même très "officiels", par ce simple "rapprochement", va en fait mettre le feu aux poudres des polémiques déjà en cours et entraîner toute la série d'article suivants, à partir de l'intervention du camarade Do, et jusqu'aux plus récents, qui, jusqu'à preuve du contraire, y ont donc mis un terme, au moins provisoire. Un terme qui, à l'évidence, n'est pas dû à un retour éventuel à l'évidence et à la raison, mais bien tout simplement à une fuite continue, de la part des pseudos-"marxistes" et autres, dans le déni de réalité...!
Evidemment, le titre, ici, est à prendre au second degré... Le thème des superprofits, en France, est un "serpent de mer" qui refait surface chaque année, avec la "saison des dividendes", versés aux actionnaires du CAC 40. Cette année 2023 ce moment de l'actu est resté éclipsé par le conflit en Ukraine, alors que les dits "superprofits" auraient justement dû apparaître particulièrement scandaleux dans une France qui, selon les mots de son Président, est "en guerre"! Quoi qu'il en soit, l'absurdité et la contradiction interne sont aussi du côté des "antisytèmes", qui, juste après nous avoir annoncé la "chute" imminente, selon eux, du "capitalisme", suite à la faillite de la SVB Bank, nous annoncent donc aussitôt après, au vu de ces "superprofits", qu'il n'y a donc pas de "crise du capital", actuellement... Il faudrait savoir...!
De quoi parle-t-on au juste? Une première remise en phase des chiffres et des réalités, une "introduction", en quelque sorte, aux polémiques suivantes...
Ici une entorse, mais inévitable, à l'ordre antéchronologique des articles, vu qu'il s'agit d'un recueil d'extraits des meilleurs passages des polémiques, suite à la republication de l'article ci-dessus, sur VLR et Agoravox.
Les aventures de la famille Gave dans le monde banco-centralisé - Episode 2
Au origines du banco-centralisme qui s'est généralisé, après 2008, dans toute l'économie occidentale, se trouve déjà une décennie et demi d'"expérimentation" japonaise pour tenter de sortir le pays de la déflation latente induite par une société industrielle moderne ayant déjà dépassé son pic de productivité capitalistique. Un exemple longuement "médité" par la sympathique famille Gave, père et fille, mais qui "rêvent" simplement d'un retour éventuel au capitalisme "classique" plutôt que d'admettre, sur ce plan, l'évolution sans retour des sociétés industrielles modernes...
1929, 2008, 2023, Quel rôle joue la spéculation dans l'évolution économique?
Avec les "superprofits" la "crise de 1929" est un autre "serpent de mer" qui refait régulièrement surface, celui-là, surtout depuis 2008, à l'occasion de chaque "toussotement" de la bourse, faisant craindre le retour d'une faillite généralisée... Suite aux polémiques soulevées par la faillite de la SVB Bank il n'était donc pas inutile de faire une sorte de recadrage historique de l'événement...!
nous pouvons le prendre ! (Suite)
Dans la France vassalisée que devient la relation entre monnaie et crédit, et peut-on sortir de la soumission ? Telle est la question de fond soulevée par le petit texte éponyme précédemment publié pratiquement au format d'un tract imprimable. Il s'agissait donc d'en préciser quelques points, de façon à mieux comprendre la cause des ravages que le banco-centralisme a commencé d'infliger à l'humanité, ce qui ne semble donc bien, malheureusement, n'être précisément qu'un début...
Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre !
Le bref texte remis en débat ci-dessus, et qui semblait néanmoins marquer une sorte de première étape conclusive par rapport à l'évolution systémique que la faillite de la SVB Bank avait commencé à mettre en lumière.
Les aventures de la famille Gave dans le monde banco-centralisé - Episode 1
Vue en quelque sorte de l'"intérieur" du système, la sympathique famille Gave, père et fille, nous offre déjà un point de vue "critique" de ce que révèle la faillite de la SVB Bank. Mais ce qui n'exclut pas de pouvoir le mettre en quelque sorte en "parallèle" avec un point de vue nettement plus "extérieur", et à plus d'un titre, puisqu'il nous vient de la Côte d'Ivvoire...!
Faillite SVB Bank : nouveau "Krach" ...du blabla millénaro-trotskyste !
Avant même d'être une faillite de la SVB Bank, ce que bien des "analystes", et au premier rang desquels les pseudos-"marxistes" prenaient pour l'amorce d'un "nouveau 2008", voire d'un "nouveau 1929", c'est d'abord et avant tout avéré être la faillite de tous ces discours "sensationnalistes" à l'affût du buzz. Mais pour certains, c'est carrément d'un demi-siècle et plus de baratin idéologique frelaté qu'il s'agit... Leur remettre les pieds sur Terre était sans doute tâche impossible mais dénoncer leur forfaiture permet tout de même d'éclaircir le débat.
"Planification secrète" ou évolution systémique ??? Le banco-centralisme en débat sur Agoravox ...
Ici aussi on a donc été amené à revenir à l'ordre chronologique pour remettre logiquement le recueil d'extraits du débat à la suite de l'article concerné. Il y a donc eu, malgré l'obscurantisme de certains, des éléments nouveaux, mis en avant au cours de ce débat, et qui seront donc repris dans les débats et polémiques ultérieurs.
Confirmant notre toute première tentative d'analyse sur le sujet, François Villeroy de Galhau, directeur de l'antenne "Banque de France" de la BCE, et lui-même l'un des gouverneurs de la BCE, tout comme il est également un des principaux gouverneurs de la BRI, Banque des Règlements Internationaux, et qui sait donc de quoi il parle, explique qu'il n'était donc évidemment pas question de prendre le risque d'une "contagion de la faillite", et donc les mesures banco-centralistes appropriées ont été prises, démontrant la résilience de ce nouveau système par rapport au capitalisme "classique", ce qui va évidemment contre la doxa des pseudos-"marxistes" et de pas mal d'autres prétendus "antisystèmes"!
SVB "Start Down" : une saignée systémique banco-centraliste "utile" du capital fictif
Avec cette première tentative d'analyse des causes et des conséquences de la faillite de la SVB Bank il ne s'agissait pas de les "minimiser" ou de les "exagérer", mais simplement de resituer cet événement dans le cour de l'évolution banco-centraliste du système économique mondialisé. Mais comme c'est quelque chose que quasiment personne ne veut simplement voir, et encore moins, assumer, sauf évidemment les véritables tenants du système, qui ne vont à l'évidence pas le crier sur les toits, c'était donc, au départ, aller déjà de front contre la plupart des doxas ambiantes, ce que la suite a largement confirmé!!!
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