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    Carte des pays reconnaissant l'État Palestine

     

     

       16 ans après la crise économico-financière de 2007-2008 le "rebond" de l'économie mondiale n'est qu'une illusion savamment entretenue par les médias "mainstream" et maintenue à force de grands coups de "planche à billets" électronique pour "renflouer", mais en fait, grossir encore, la dette des Etats et des monopoles, c'est à dire, en fin de compte, pour les tenir, et de plus en plus, dans la dépendance des politiques monétaires des Banques Centrales.

    Dans ce contexte de mondialisation de la soumission aux Banques Centrales, ce qui est géostratégiquement déterminant, ce n'est donc plus la "rentabilité financière" de tel ou tel "marché", qui ne dépend plus que des largesses et des faveurs accordées par les Banques Centrales, mais bien le contrôle des ressources naturelles qui permettent d'alimenter encore la machine industrielle, de plus en plus "robotisée"...

    Que ce soit à l'époque du capitalisme-impérialisme ou du banco-centralisme, Israël se trouve être géostratégiquement "placé" pour le contrôle d'une bonne partie des ressources énergétiques du Moyen-Orient et des voies de circulation des marchandises.

    Il n'est donc pas du tout surprenant que les "parrains" traditionnels du sionisme soient plus que jamais déterminés à "protéger" leur rejeton criminel, alors même qu'il s'enfonce littéralement dans sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien commencée, historiquement, il y a déjà trois quart de siècle.

    Il arrive simplement que si le sionisme s'enfonce plus que jamais dans sa propre logique criminelle, cela fait finalement "déborder" le trop-plein de l'indignation internationale comme jadis le fit pour les USA ( la "maison mère"...) la guerre au Vietnam et encore avant, pour la France de la IVème République, la guerre d'Algérie. Et avec pas davantage de "réussite militaire", sinon même, moins, malgré la disproportion des moyens.

    Compte tenu de l'ampleur mondiale du mouvement étudiant et des solidarités populaires qui commencent à se manifester à son égard comme à l'égard de la Palestine meurtrie, le choix de réprimer ou non, et/ou de tenter d'étouffer ce mouvement est donc devenu un enjeu décisif pour le système mondialiste banco-centraliste et ses différents Gauleiters dans les pays qui y sont soumis, dont la France du Gauleiter Macron.

    Il est donc essentiel que tous ceux qui sont épris d'esprit d'indépendance et de liberté manifestent, chacun avec ses moyens, leur solidarité, au quotidien, avec ces luttes!

    Luniterre

     

     

     

     

    Manifestations pro-palestiniennes :

    "la plus importante mobilisation

    sur les campus américains du XXIème"

     

    Depuis mi-avril, des centaines d'étudiants américains organisent des "campements en solidarité avec Gaza" devant leurs universités. Malgré la répression policière, le mouvement se répand dans le pays et même dans le monde. Comment expliquer l'ampleur de cette mobilisation ? Réponses avec un étudiant mobilisé et un chercheur spécialiste du sujet.

     

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    Un étudiant manifestant contre la guerre à Gaza passe devant des tentes et des banderoles dans un campement à Harvard Yard
    Un étudiant manifestant contre la guerre à Gaza passe devant des tentes et des banderoles dans un campement à Harvard Yard, à l'université de Harvard, aux Etats-Unis, jeudi 25 avril. AP/ Ben Curtis.
     

     

    De Paris à New York, de Sydney à Atlanta, les étudiants sont au centre des mobilisations pro-palestiniennes depuis une dizaine de jours. En France, à Sciences Po Paris, certains étudiants ont bloqué le campus parisien, en protestation contre la guerre à Gaza et le lien de cette école élitiste avec des institutions israéliennes, avant de se retirer à la faveur d’un accord avec la direction et après une intervention policière. D’autres universités ou campus étaient aussi le théâtre de mobilisations étudiantes, sans attirer autant d’attention politique ou médiatique.

    Même si les mobilisations pro-palestiniennes, y compris dans les universités, se produisent régulièrement en France depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre, les plus récentes font écho en partie à des manifestations sur les campus américains, très médiatisées depuis mi-avril. Ces « campements en solidarité avec Gaza », qui rassemblent plusieurs centaines d’étudiants pendant des jours et des nuits devant leurs universités sans en bloquer l’accès, se sont intensifiés après que la police a arrêté une centaine d’étudiants de la prestigieuse université de Columbia à New York, le 18 avril. 

    (Re)voir : Guerre Israël-Hamas : mobilisation pro-palestinienne sur des campus

    Boycotts et désinvestissements exigés

    Certaines demandes de ces étudiants sont spécifiques à chaque université, voire plus larges que la guerre à Gaza. Les étudiants mobilisés à CUNY, une institution publique de la ville de New York et l’une des plus grandes universités du pays, réclament par exemple la démilitarisation de leur école (c’est-à-dire l’absence de policiers sur les campus) et la gratuité des frais de scolarité. Ceux de NYU, une université privée de New York, exigent la fermeture d’un campus de cette institution à Tel Aviv. 

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    Les différentes organisations se rejoignent sur leurs revendications principales : un appel au cessez-le-feu, à la libération palestinienne, la reconnaissance d’un génocide en Palestine, le désinvestissement de leurs universités vis-à-vis des entreprises impliquées dans la guerre à Gaza, le boycott des institutions israéliennes. 

    Mustafa Al-Nomani, étudiant de 27 ans à CUNY, participe avec quelques centaines d’autres au campement devant son université depuis jeudi 25 avril. Il rapporte que le président a accepté d’ouvrir des négociations lundi 29 avec les élèves, qui s’organisent en attendant sur le campus entre tente médicale et bibliothèque temporaire.

    « Si les États-Unis continuent à ignorer le fait qu’Israël est une puissance occupante, nous allons démontrer le concept d’occupation. Nous avons un droit sur nos universités en tant qu’étudiants, explique le jeune homme. CUNY a été un foyer de mobilisation étudiante constant depuis les années 60 et la guerre au Vietnam. Et maintenant, nous protestons contre un génocide en cours, qui bénéficie de l’aide des États-Unis. Nous refusons un retour à la normale et de faire comme si de rien n’était. »

    Les étudiants se sentent responsables des liens de leurs universités avec Israël et veulent lutter contre.

    Mustafa Al-Nomani, étudiant mobilisé contre la guerre à Gaza à CUNY.

    « Le plus important mouvement étudiant du XXIème »

    Robert Cohen, professeur d’histoire et de sciences sociales à NYU, spécialiste des mobilisations étudiantes, estime que le mouvement actuel est « le plus important mouvement sur les campus américains depuis le début du XXIème siècle ». Si certaines mobilisations comme Black Lives Matter étaient aussi très actives dans les universités ces dernières années, elles ne concernaient pas spécifiquement les étudiants et leurs organisations.

    « Cela s’est répandu très vite à travers le pays. Comme le mouvement Occupy qui a rendu les gens plus conscients des inégalités économiques en 2011, il aide à rendre visible la guerre à Gaza et les pertes tragiques de vies civiles, analyse-t-il. Mais je ne pense pas que les revendications de désinvestissement ou de boycott aboutiront, puisque beaucoup d’États américains ont des lois contre le soutien au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions, mouvement pro-palestinien international, NDLR). Et les soutiens à Israël ont beaucoup plus de pouvoir économique et politique que ces étudiants. » 

    (Re)voir : États-Unis : la guerre à Gaza embrase les universités

    Pourquoi les étudiants prennent-ils aujourd’hui une place aussi importante dans le mouvement pro-palestinien ? « La politisation de notre génération se fait en accéléré, répond Mustafa Al-Nomani. Les jeunes voient toutes les images de Gaza, les corps, les décombres, les destructions, chaque jour sur leur portable. Les étudiants se sentent responsables des liens de leurs universités avec Israël et veulent lutter contre. » 

    Robert Cohen confirme le rôle des réseaux sociaux dans ces mobilisations : « Ce n'est pas totalement nouveau, dans la mesure où les étudiants à l'époque du Vietnam voyaient aussi les images de violence et de mort dans les journaux télévisés. Mais ce n’était pas aussi instantané et omniprésent que d'allumer son portable et de tout recevoir. Les réseaux sociaux rendent les réactions plus intenses et participent à rendre une mobilisation rapide possible. »

    Le soutien militaire, financier et politique des États-Unis à Israël est la cible particulière des critiques des opposants. « Contrairement au Vietnam, il n’y a pas de troupes américaines envoyées sur place. Mais les étudiants se sentent coupables en voyant les images de morts civils à Gaza, puisque l’argent du contribuable américain est utilisé pour mener cette guerre sanglante. L’escalade, les bombardements, l’augmentation du bilan civil ont provoqué ce soulèvement », poursuit le chercheur.

    (Re)voir : Israël-Hamas : des Américains à Gaza

    Selon lui, le fait que les étudiants n’aient pas leur mot à dire dans les décisions de leurs universités en matière de financements ou de partenariats expliquent le choix de l’occupation comme méthode de protestation étudiante, tout comme dans les années 60. L’organisation à l’origine des mobilisations, Students for Justice in Palestine, existe d’ailleurs depuis les années 1990. « Et les universités sont des lieux d’apprentissage, d’idéalisme. Un campus est par excellence l’endroit où on doit pouvoir remettre en question les idées dominantes », ajoute ce professeur. 

    Une répression inédite

    Robert Cohen est particulièrement attentif à la répression inédite à laquelle le mouvement fait face. Depuis le début des mobilisations, plusieurs centaines d’étudiants ont été arrêtés à travers le pays. La police a aussi reconnu avoir utilisé des « agents chimiques irritants » lors de violentes arrestations à Atlanta, tandis que des organisations étudiantes ont aussi dénoncé l’usage de tasers et de balles en caoutchouc. 

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    « Cette répression extrême et rapide est nouvelle, pour un mouvement de protestation qui n’est ni très large ni très turbulent, commente le chercheur. Les étudiants ne sont pas violents ; ils ne perturbent même pas les activités de l’université. Jusque-là, c’était généralement le critère avant l’intervention de la police. Dans les années 60, il fallait par exemple s'emparer d'un bâtiment pour que l'université appelle la police. Le faire pour une occupation d'une pelouse à Columbia, ou d'une place devant l’université de New York, n'aurait jamais existé auparavant. Cela montre le degré inquiétant d’autoritarisme qu’on a aujourd’hui atteint. »

    « Cela prouve aussi l’efficacité de la mobilisation, juge de son côté Mustafa Al-Nomani. Les manifestations étudiantes ces dernières années ont reçu assez peu d’attention de la part de la police, alors que nous assistons aujourd’hui à certains des exemples les plus brutaux de violences policières. Les autorités ont peur de la puissance de notre mouvement. » 

    Mobilisation contagieuse

    Cette opposition des autorités est pour elles à double tranchant. Même si elle réprime le mouvement, elle a aussi participé à booster l’attention et le soutien dont bénéficient les manifestants. Après la centaine d’arrestations à Columbia le 18 avril, les « campements en solidarité avec Gaza » ont fleuri à travers le pays, voire à l’étranger. Le site Palestineiseverywhere.com, qui se base sur des recensements étudiants et médiatiques, en compte à ce jour 58.  

    Cette diabolisation du mouvement fait peur aux présidents d’université. Mais si eux ont peur, qui va défendre la liberté d’expression et la liberté académique ?

    Robert Cohen, chercheur spécialiste des mobilisations étudiantes.

    Mustafa Al-Nomani estime que le fait de voir leurs camarades brutalement arrêtés a encouragé des étudiants, qui n’étaient pas engagés jusque-là, à rejoindre les mobilisations ou les campements. Robert Cohen ajoute que c’est aussi le cas de professeurs, qui ont par exemple œuvré pour la libération de leurs élèves en garde à vue. Certaines universités ont aussi fini par autoriser les étudiants à rester sur les campements, sous conditions. 

    « Chaque fois qu’on fait appel à la police face à une manifestation d'étudiants, à moins qu’ils ne soient en train de faire quelque chose de vraiment violent, le corps étudiant et le corps enseignant s’y opposent. Même s'ils peuvent ne pas être d'accord avec la politique des manifestations, ils ne pensent pas que les étudiants qui protestent pacifiquement devraient être embarqués par des policiers en tenue anti-émeute », souligne-t-il.

    (Re)voir : États-Unis : l'université de Columbia occupée par des pro-palestiniens

    Des chefs d’université sous pression 

    Selon le chercheur, cette répression, organisée par les dirigeants d’université, s’explique par la pression politique et économique à laquelle ils et elles font face. Le 17 avril, Nemat Shafik, la présidente de l’université Columbia, a été auditionnée par une commission parlementaire au Congrès américain. 

    Celle-ci lui reprochait, comme aux présidentes des universités d’Harvard et de Pennsylvanie poussées à la démission en décembre et janvier, de ne pas suffisamment agir face à un « foyer antisémite » qui se serait propagé dans son université. Des membres républicains du Congrès ont argué que des slogans pro-palestiniens, comme l’appel à une Palestine libre « de la mer au Jourdain », constituaient l’une des preuves de cet antisémitisme. Le lendemain, la présidente de Columbia autorisait la police à entrer dans l’université et à arrêter des étudiants. 

    (Re)lire : Les présidentes de trois prestigieuses universités américaines dans la tourmente

    Pour autant, cela n’a pas été suffisant pour de nombreuses figures politiques américaines, qui appellent toujours à sa démission, à l'instar du président de la chambre des Représentants. De son côté, le propriétaire du club de football américain Patriots de la Nouvelle-Angleterre a annoncé retirer son soutien financier à l’université. 

    « Si vous êtes président d’une autre université, moins prestigieuse que Columbia, qu’est-ce que vous allez vous dire ? Vous allez penser qu’il vaut mieux s’aliéner les enseignants ou les étudiants que les donateurs, les administrateurs et le Congrès. Cette diabolisation du mouvement fait peur aux présidents d’université. Mais si eux ont peur, qui va défendre la liberté d’expression et la liberté académique ? », s’inquiète Robert Cohen. 

    Le chercheur rappelle que si des « actes antisémites » peuvent exister « en marge du mouvement », il ne s’agit pas de son essence, tout comme l’ont rapporté de multiples observateurs politiques ou médiatiques. « Et cette caricature est ensuite utilisée comme prétexte, sans preuves, pour le réprimer dans son ensemble », ajoute-t-il.

    « Des politiciens nous utilisent pour leurs propres intérêts »

    De l’autre côté du spectre politique, Mustafa Al-Nomani redoute aussi une instrumentalisation démocrate de la mobilisation étudiante en faveur de la Palestine. Plusieurs personnalités du parti, comme Alexandria Ocasio-Cortez ou Ilhan Omar, se sont rendues sur les campements pour apporter leur soutien. 

    « Des politiciens nous utilisent pour leurs propres intérêts opportunistes. Certains le font pour se racheter, pour récupérer leur base auprès des jeunes. Nous refusons de les approuver, sauf s’ils sont sincèrement là pour sensibiliser à ce qu’il se passe à Gaza », affirme-t-il.

    La volonté des Démocrates de regagner le vote des jeunes, qui manquent pour certains d’enthousiasme face à la candidature de Joe Biden à sa réélection en novembre, pourrait en effet pousser le président et son camp à légèrement influer leur position sur la guerre à Gaza et le soutien américain inconditionnel à Israël. 

    (Re)voir : États-Unis : les étudiants en colère contre la politique de Biden

    « Selon les sondages, la cause palestinienne n’est pas l’enjeu prioritaire pour les jeunes votants. Mais c’est quand même une question importante, et dans une élection aussi serrée, elle peut affecter Biden. Il a en partie gagné en 2020 grâce aux jeunes. Et certains de ces jeunes, sans aller jusqu’à donner leurs voix à Trump, pourraient s’abstenir de voter pour celui qu’ils surnomment ‘Genocide Joe’ », présage Robert Cohen. 

    Le chercheur estime aussi que ces mobilisations étudiantes, comme les 100 000 votes blancs d’une partie de la communauté arabe lors des primaires démocrates du Michigan en février, peuvent encourager les Démocrates à devenir plus critiques de la politique offensive du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « Mais ce genre d’impact, comme lors de la guerre au Vietnam, met du temps à s’établir. Et pour l’instant, les États-Unis continuent d’approuver l’envoi d’aide à Israël ». 

    https://information.tv5monde.com/international/manifestations-pro-palestiniennes-la-plus-importante-mobilisation-sur-les-campus

     

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    REPORTAGE. "C'est leur Vietnam" : 

    à Berkeley, la mobilisation étudiante pour Gaza rappelle le passé contestataire de l'université américaine

    La guerre à Gaza continue d'enflammer les campus universitaires américains. Le mouvement, qui a commencé à Columbia, s'est étendu à Los Angeles mais aussi à Berkeley, près de San Francisco.
     
    Article rédigé parSébastien Paour - édité par franceinfo
    Radio France
     
    Publié le 07/05/2024 08:19 Mis à jour le 07/05/2024 10:40

    Des étudiants ont installé leurs tentes devant l'université de Berkeley, près de San Francisco, aux États-Unis. (SÉBASTIEN PAOUR / RADIOFRANCE)

    Des étudiants ont installé leurs tentes devant l'université de Berkeley, près de San Francisco, aux États-Unis. (SÉBASTIEN PAOUR / RADIOFRANCE)

     

     

    Cela fait deux semaines que les premières tentes ont été dressées sur le campus californien de Berkeley, près de San Francisco, et il y en a désormais plus de 150.

     

    Alors que plus de 2 200 arrestations ont eu lieu lors des mobilisations étudiantes contre la guerre à Gaza aux États-Unis, les revendications à Berkeley se déroulent dans le calme. Il n'y a pas eu d'intervention de la police ou d'évacuation, comme à UCLA, à Los Angeles.

     

    Berkeley est l'une des universités les plus prestigieuses du monde, liée à 114 prix Nobel et dont les anciens élèves ont fondé, par exemple, Apple ou Ebay. Mais c’est aussi sur cette place qu’est né le mouvement de libération de la parole étudiante. C’est là qu'ont eu lieu les premières arrestations d’étudiants qui distribuent des tracts en faveur des droits civiques pour les Noirs en 1964, mais aussi que Martin Luther King a appelé à une "révolution des valeurs" en 1967 devant la foule rassemblée contre la guerre du Vietnam. Et c'est encore sur ces marches qu’a lieu le mouvement contre l'apartheid en Afrique du Sud, dans les années 1980.

    "Mettre la pression" à la direction

    Un passé que les étudiants connaissent bien et auquel ils s'accrochent pour obtenir gain de cause. Comme Judy, en deuxième année de Sciences politiques, ils demandent notamment la fin des investissements liés à la guerre à Gaza.

    "L'université l'a déjà fait pour le Vietnam, l'Afrique du Sud", énumère-t-elle, en citant aussi la décision prise par l'université, "il y a environ deux ans", de couper "les liens avec les entreprises de combustibles fossiles". "Elle l'a déjà fait, et elle peut le refaire", assure Judy. "Ils ont juste besoin qu’on leur mette la pression." L'étudiante cite, notamment, les 427 millions de dollars que Berkeley investit dans Blackrock, un gestionnaire d’actifs qui détiendrait des participations dans des fabricants d’armes. 

     

    "On va continuer, jusqu'à ce qu'ils se débarrassent de certains investissements."

    Judy, une étudiante de Berkeley

    à franceinfo

     

    Les manifestants discutent de leurs revendications avec la direction de l’université, dont certains enseignants considèrent qu'elles sont légitimes. C'est le cas de Jonathan Simon, qui reçoit dans son bureau au cinquième étage d’un autre bâtiment, plus haut sur le campus. Il enseigne le droit à Berkeley depuis 20 ans, où il a été élève et a manifesté dans le passé, notamment contre l’apartheid. Il tient à préciser qu’il est juif et qu’il soutient le mouvement contre la guerre à Gaza.

    D'après lui, l’histoire montre que ce genre de mobilisation paye, même si "les manifestants étudiants ne sont presque jamais populaires". Ils ne l'étaient pas "pendant le Vietnam" et la mobilisation contre la guerre, "et je suis sûr qu’ils n'étaient pas populaires non plus en France en 1968", ni pendant " la lutte contre l’apartheid", énumère-t-il encore. "Mais à chaque fois, en tout cas aux États-Unis, les étudiants ont montré au pays la voie à prendre", assure Jonathan Simon, que ce soit "contre le Vietnam ou contre l'apartheid".  

     

    "Nous assistons au début d'un véritable retournement contre le système d'apartheid en Israël."

    Jonathan Simon, professeur de droit à Berkeley

    à franceinfo

     

    C’est aussi l’avis de Barry Thorton, la soixantaine. Il travaille dans une librairie et est venu soutenir le mouvement, keffieh rouge sur les épaules. "J'ai entendu des étudiants dire que c'était leur Vietnam, je pense que c'est aussi profond que ça", assure-t-il, même si ce "n'est pas aussi important" puisque le mouvement vient tout juste de commencer. "Mais quand les étudiants de Columbia, Stanford, Harvard font ce genre d'actions, c'est le signe qu’il y a une crise profonde dans la société", maintient le libraire.

    Des conséquences sur l'élection présidentielle

     

    Pour l’instant, Barry Thorton ne se sait pas pour qui il votera en novembre à la présidentielle, entre les candidats qu’il appelle "Trump le fasciste" et "Biden le génocidaire". En effet, l’élection du prochain président américain se joue peut-être aussi en ce moment sur les campus, alors qu'elle a lieu dans six mois. Selon certains sondages, l’électorat jeune se détourne en partie du président démocrate à cause de sa politique vis-à-vis d’Israël.

    Ce qui est sûr, d’après le professeur Jonathan Simon, c’est qu’il y aura sûrement beaucoup de manifestants en août à Chicago pendant la convention démocrate, qui va officiellement désigner Joe Biden comme candidat. C’est là qu’avait eu lieu aussi la convention de 1968, pendant la guerre du Vietnam, avec des manifestations violemment réprimées par la police.

    "J’espère que cela rappellera aux gens que Richard Nixon a été élu, en grande partie, parce que de nombreux démocrates anti-guerre étaient tellement en colère contre le parti démocrate, pour la brutalité de ce qui s'est passé lors de la convention, qu'ils ne sont pas allés voter ensuite", alerte-t-il, prenant l'exemple de ses parents. "Ils l’ont regretté toute leur vie", assure-t-il. 

     

     

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/reportage-c-est-leur-vietnam-a-berkeley-la-mobilisation-etudiante-pour-gaza-rappelle-le-passe-contestataire-de-l-universite-americaine_6502334.html

     

     

     

     

     

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     SUR LES CAMPEMENTS DE RÉSISTANCE, PAS D'ANTISÉMITISME!

    UN CAS CONCRET:


     

     

    Royaume-Uni:

    les étudiants de Cambridge

    mobilisés pour Gaza

     

     

     Au moins cinq universités britanniques se mobilisent en soutien à Gaza. L'université de Warwick, dans le centre de l'Angleterre, a démarré en premier avec un « campement de solidarité pour Gaza » le 26 avril 2024. Les tentes ont ensuite essaimé aux abords des universités de Newcastle, Édimbourg, Manchester, Oxford ou encore Cambridge. Émeline Vin a visité le campement devant l’une des facultés de Cambridge

     

    Publié le : 10/05/2024 - 04:47 Modifié le : 10/05/2024 - 13:29

     

     

     

    Des étudiants protestent contre la guerre à Gaza, dans un campement situé sur le terrain de l'université de Cambridge, en Angleterre, le 7 mai 2024.

    Des étudiants protestent contre la guerre à Gaza, dans un campement situé sur le terrain de l'université de Cambridge, en Angleterre, le 7 mai 2024. © Joe Giddens / AP

     

    Plusieurs dizaines de tentes recouvrent la pelouse devant les flèches victoriennes du King’s College, rapporte notre envoyée spéciale à Cambridge, Émeline Vin. Les étudiants réclament la déclaration des liens financiers entre les différentes facultés et le secteur de l’armement ou des entreprises israéliennes.

    Joseph, keffieh noir sur la tête, liste les demandes des étudiants, qui déboursent plusieurs milliers d’euros annuels en frais d’inscription. « Il faut que les habitants et les étudiants sachent où leur argent est investi. Nous souhaitons l’arrêt des interactions financières problématiques. Finalement, c’est notre argent qui est utilisé », lance-t-il.

    Des étudiants mobilisés jusqu'à ce que l'université cède à leurs demandes

    « Nous avons commencé à camper le même jour qu’Oxford, explique Esther, une étudiante en master aux boucles d’oreilles en forme de pastèque, symbole du soutien à GazaCe sont des anciens de Cambridge et d’Oxford qui ont rédigé la déclaration de Balfour en 1917, qui a cédé une partie des terres palestiniennes pour le projet sioniste. Nous nous sentons historiquement complices dans la "colonisation" de la Palestine. »

    Les cours ne sont pas perturbés par la mobilisation, poursuit Esther. « Mes cours sont finis pour cette année, mais les étudiants de licence ont des examens la semaine prochaine. Vous voyez, tout au bout, il y a un barnum calme, où les gens peuvent réviser. Cette nuit, certains ont étudié jusque très tard dans leur tente ! » Les étudiants mobilisés assurent qu’ils camperont jusqu’à ce que l’université cède à leurs demandes.

    «Il y a cette idée que le mouvement pro-palestinien est antisémite»

    Ces mouvements sont également accusés d’antisémitisme par une partie de la communauté juive. Esther, avec son kippah fleurie sur la tête, estime que « le discours général exclut souvent les Juifs qui soutiennent la Palestine et rejettent le génocide. Beaucoup d’entre nous ont du mal avec l’idée qu’un génocide est perpétré en notre nom ».

    La jeune femme, en master d’anthropologie, se mobilise pour demander la fin de l’amalgame, dans le débat public, entre antisionisme et antisémitisme. « Il y a cette idée que le mouvement pro-palestinien est antisémite. Ce n’est pas mon expérience, ni celles de la vingtaine d’autres Juifs présents ici. En tant que juifs, nous avons été accueillis sur le camp avec amour. On a organisé des prières ; le Shacharit du matin, le Ma’ariv le soir. »

     

    https://www.rfi.fr/fr/europe/20240510-royaume-uni-les-%C3%A9tudiants-de-cambridge-mobilis%C3%A9s-pour-gaza

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Gaza :

    plus de 500 universitaires

    dénoncent la répression des étudiants

    pro-palestiniens en France

     
    Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 10 Mai 2024 à 14:45
     
     
     
     
     
     

    « Stop à la répression des étudiant-e-s dans nos universités ! » Alors que la mobilisation en faveur de la cause palestinienne et se poursuit et s’étend dans plusieurs facultés françaises, des centaines d’enseignants, chercheurs et autres personnels des universités ont condamné, jeudi 9 mai, « le recours aux forces de l’ordre et l’intensification de la violence face aux étudiants mobilisés en faveur d'un cessez-le-feu et du respect du droit international à Gaza ».

    « Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. Les universités doivent rester des espaces où la liberté académique et la liberté d’expression peuvent pleinement se déployer », lit-on dans un Appel (NDLR: Republié ci-dessous) signé par plus de 550 personnes et relayé par l'Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP).

    Les signataires dénoncent les interpellations d'étudiants « qui visent avant tout à freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée »« Nous exprimons en outre notre indignation face aux violences verbales, physiques et sexuelles constatées au cours des évacuations d’occupants, notamment à Sciences Po Toulouse, Sciences Po Lyon, Sciences Po Paris et à l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne », ajoutent-ils.

    « Quelles que soient nos divergences d'opinion et d'analyse, nous sommes uni-e-s pour condamner le climat délétère qui règne actuellement dans les espaces publics, notamment universitaires », déclarent-ils, appelant les autorités universitaires à « ne pas s’associer à la répression à laquelle appelle le gouvernement, en refusant aux forces de l’ordre l’accès aux institutions d’enseignement supérieur et en rappelant à leurs agents de sécurité les règles élémentaires devant encadrer leur intervention ». Ils appellent aussi ces dernières « à engager un véritable dialogue avec les étudiants et, de manière générale, à favoriser les interventions tant scientifiques que publiques sur les sujets qui préoccupent la communauté universitaire dans son ensemble ainsi que les citoyens ».


    https://www.saphirnews.com/Gaza-plus-de-500-universitaires-denoncent-la-repression-des-etudiants-pro-palestiniens-en-France_a30231.html 

     



    L'Appel intégral:

     

     

     

     

    Stop à la répression des étudiant·es

    dans nos universités !

     

    Nous, enseignant·es, chercheur·ses et autres personnels des universités, condamnons fermement le recours aux forces de l’ordre et l’intensification de la violence face aux étudiant·es mobilisé·es en faveur d'un cessez-le-feu et du respect du droit international à Gaza.

    Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. Les universités doivent rester des espaces où la liberté académique et la liberté d’expression peuvent pleinement se déployer.

    Nous condamnons également les dizaines d'interpellations effectuées lors des évacuations d'universités, qui visent avant tout à freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée.

    Nous exprimons en outre notre indignation face aux violences verbales, physiques et sexuelles constatées au cours des évacuations d’occupant·es, notamment à Sciences Po Toulouse, Sciences Po Lyon,  Sciences Po Paris et à l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne. 

    Nous dénonçons enfin les nombreuses irrégularités constatées durant les gardes à vue des étudiant·es interpellé·es : refus par les policiers de contacter certain·es avocat·es proposé·es par les interpellé·es, privation du droit de prévenir un·e proche, non distribution de kits d'hygiène, impossibilité d'avoir accès à un médecin… 

    Quelles que soient nos divergences d'opinion et d'analyse, nous sommes uni·es pour condamner le climat délétère qui règne actuellement dans les espaces publics, notamment universitaires. Les mobilisations étudiantes et leur répression font suite à des phénomènes de censure et d’autocensure au sein des universités, alors même que l’analyse des violences extrêmes et de leurs contextes historiques constitue l’un des sujets majeurs des sciences sociales. 

    Nous appelons les autorités des universités à engager un véritable dialogue avec les étudiant·es et, de manière générale, à favoriser les interventions tant scientifiques que publiques sur les sujets qui préoccupent la communauté universitaire dans son ensemble ainsi que les citoyen·nes. Nous demandons instamment aux autorités universitaires de ne pas s’associer à la répression à laquelle appelle le gouvernement, en refusant aux forces de l’ordre l’accès aux institutions d’enseignement supérieur et en rappelant à leurs agents de sécurité les règles élémentaires devant encadrer leur intervention. Enfin, nous demandons la levée des éventuelles poursuites à l'encontre des étudiant·es interpellé·es.

    SIGNATAIRES (663 NOMS de personnalités):

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeCl6Tx2wmv8ucMenEpBp3Fb4zICEj_JaGWFp-SuCG1Mi9GQQ/viewform

     

     

     

     

     

     Sur le même thème: Solidarité des "anciens" de Science Po!!!

     

    Mai 2024 antisioniste: Science Po toujours à l'avant-garde, les "anciens" montent en ligne!!!

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-antisioniste-science-po-toujours-a-l-avant-garde-les-anciens--a215777323

     

    Tribune: 1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte » 

     

     

     

     

     


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     Mai 2024 antisioniste:

    Nouvelles solidarités

    et nouvelles "victoires d'étapes"

    dans le monde entier!

     

     

    Protestations pour Gaza dans le monde entier.

    En Irlande, Espagne et Californie plusieurs universités suspendent leurs collaborations avec Israël

     

     

    CU Apartheid Divest (Crédit image: Manifestation de solidarité avec la Palestine à Dhaka, Bangladesh.)

    Les actions de solidarité et de protestation contre le génocide à Gaza s’étendent désormais à tous les continents : des centaines d’étudiants ont occupé l’Université de São Paulo, au Brésil, avec un campement, tandis que d’immenses manifestations dénonçant le génocide perpétré par Israël à Gaza ont eu lieu à Dhaka, au Bangladesh.

     

    Manifestation à Dhaka, Bangladesh. Photo : CU Apartheid Divest

     

    Les campements pacifiques se poursuivent dans plusieurs Universités du Royaume-Uni, notamment à Sheffield, Liverpool, Manchester, Londres, Édimbourg, Oxford et Cambridge.

    Photos du Sheffield Campus, Coalition pour la Palestine

     

    Camp d’étudiants à Liverpool. Photo : https://twitter.com/jlthorne_

     

    Plus de 1 700 professeurs, étudiants et anciens étudiants de l’Université de Cambridge ont signé une lettre ouverte exprimant leur soutien aux manifestants qui ont installé un campement en solidarité avec la Palestine, défendant leur droit à la liberté d’expression et de protestation, et appelant l’université à mettre fin à toute complicité potentielle avec la guerre d’Israël à Gaza.

     

    Photo https://twitter.com/JacobAD82

     

    Aux Etats-Unis, le premier campement d’enseignants à la New School de New York, suite à l’arrestation brutale de 40 étudiants, a débuté comme une action de solidarité avec eux. Le campement porte le nom de Refaat Alareer, poète et activiste palestinien tué en décembre 2023 sous les bombardements israéliens à Gaza, et reprend les revendications des étudiants en faveur d’un désinvestissement de la guerre à Gaza.

     

    Photo : CU Apartheid Divest

     

    L’initiative de solidarité avec les étudiants lancée par les travailleurs de l’Université de Columbia, qui se sont mis en grève en se mettant en congé de maladie jusqu’à ce que la police ait quitté le campus et que les étudiants aient bénéficié d’une amnistie totale, a recueilli des centaines d’adhésions au cours de la semaine écoulée.

    La campagne visant à rompre les liens avec les universités et les entreprises israéliennes commence à porter ses fruits : le Trinity College de Dublin, en Irlande, a décidé de se désinvestir des entreprises israéliennes complices du génocide après un campement d’une semaine organisé par les étudiants, et la Sacramento State University a annoncé une stratégie d’investissement visant à exclure « les entreprises et les fonds qui profitent du génocide, de la purification ethnique et des activités qui violent les droits de l’homme fondamentaux ».

    La conférence des recteurs des universités espagnoles (qui regroupe 50 universités publiques et 26 universités privées) a exprimé publiquement dans une lettre sa solidarité avec « les sentiments de nos campus et la demande qui en découle ». Les universités ont l’intention de suspendre leur collaboration avec les universités israéliennes qui n’ont pas exprimé un engagement ferme en faveur de la paix et du respect du droit humanitaire international.

    En outre, les universités se sont engagées à intensifier la coopération avec le système scientifique et d’enseignement supérieur palestinien et à développer les programmes de coopération, de volontariat et d’assistance en faveur de la population réfugiée. La lettre appelle également à un cessez-le-feu permanent et à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.

     

    Sources :

    Canale Telegram #ComplicidadGlobal
    CU Apartheid Divest

     https://www.pressenza.com/fr/2024/05/protestations-pour-gaza-dans-le-monde-entier-en-irlande-espagne-et-californie-plusieurs-universites-suspendent-leurs-collaborations-avec-israel/

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     Bangladeshi students wave Palestinian flags, as they march during a pro- Palestinian demonstration at the Dhaka University area in Dhaka, Bangladesh, Monday, May 6, 2024.

    (AP Photo/ Mahmud Hossain Opu )  >>>

     

     

     

     

     


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     NDLR: CETTE CARTE, BIEN QUE RÉCENTE, N'EST PAS EXHAUSTIVE, NOTAMMENT A PROPOS DE L'AMÉRIQUE LATINE, DÉSORMAIS ÉGALEMENT EN MOUVEMENT:

     

    Brésil: campement en soutien à Gaza à l’Université de Sao Paulo

    Les étudiants de l'Université brésilienne de Sao Paulo ont installé vendredi un campement de solidarité avec Gaza.

    10:48 - 10/05/2024 vendredi

     
    Des étudiants campent à l'Université de São Paulo (USP), en soutien aux Palestiniens et contre les attaques d'Israël dans la bande de Gaza, à São Paulo, au Brésil, le 9 mai 2024.
     
    Crédit Photo : MIGUEL SCHINCARIOL / AFP
    Des étudiants campent à l'Université de São Paulo (USP), en soutien aux Palestiniens et contre les attaques d'Israël dans la bande de Gaza, à São Paulo, au Brésil, le 9 mai 2024.
     

    L'Université de Sao Paulo, considérée comme l'université la plus prestigieuse d'Amérique latine, a été marquée par une mobilisation estudiantine contre Israël.


    Les étudiants, qui ont installé le campement de solidarité devant le rectorat, ont exigé que le Brésil rompe ses liens diplomatiques et économiques avec Israël.


    Ils ont brandi des drapeaux palestiniens, scandant "Palestine libre" et un "cessez-le-feu immédiat".
     

    S'adressant à l'agence de presse espagnole EFE, l'étudiant Francisco Napolitano a déclaré que les manifestations en soutien à la Palestine dans les universités des États-Unis les avaient inspirés.


    Depuis avril dernier, les universités américaines, canadiennes, britanniques, françaises et indiennes... ont été marquées par des manifestations rejetant la guerre israélienne contre Gaza et exigeant que les administrations universitaires mettent fin à leur coopération académique avec les universités israéliennes.


    Les manifestants, étudiants et professeurs, hommes et femmes, exigent également que leurs universités retirent leurs investissements des entreprises qui soutiennent l'occupation des territoires palestiniens et qui participent à l'armement de l'armée israélienne.
     

    Ces manifestations se poursuivent malgré le recours à la force par certaines universités et l'arrestation de plusieurs étudiants.

     

    https://www.yenisafak.com/fr/international/bresil-campement-en-soutien-a-gaza-a-luniversite-de-sao-paulo-26268

     

     Encore ailleurs: (Danemark) Copenhague!

     

     

    Irlande:

    une première "victoire d'étape"!

     
     

     Le Trinity College de Dublin a décidé de se séparer de ses investissements dans les entreprises israéliennes, après la mobilisation de ses étudiants pro-palestiniens.

     

     
     
     
     
     
     
    Gaza: une université irlandaise arrête d'investir en Israël
     
     
    People protest against Israel ties at the Trinity College Dublin campus, in Dublin / Photo: Reuters (Reuters)

     

     

    Le prestigieux établissement irlandais a annoncé par voie de communiqué, publié sur son site internet, ce jeudi, avoir trouvé un accord avec les étudiants pro-palestiniens qui ont installé un campement depuis cinq jours dans le cadre d'un mouvement étudiant mondial contre la guerre israélienne à Gaza.

    Conformément à cet accord, les étudiants de l’université Trinity College de Dublin mobilisés pour la cause palestinienne, devraient mettre fin à leur campement.

    Le communiqué indique que le Trinity College a décidé de se séparer ‘’des investissements dans les entreprises israéliennes qui ont des activités en territoire palestinien occupé et apparaissent sur la liste noire des Nations unies.’’

    L’université projette également de se désinvestir d’autres firmes israéliennes, selon le communiqué.

    Le professeur Eoin O'Sullivan, qui a mené les négociations pour le compte de la direction de l'université, a exprimé sa satisfaction d'être parvenu à un accord avec les étudiants.

    De son côté, Laszlo Molnarfi, président du syndicat étudiant de l’établissement a indiqué qu'après deux réunions avec la direction de l'université, les étudiants avaient reçu une lettre confirmant que leurs revendications avaient été satisfaites.

    "Israël État terroriste"

    Les étudiants du Trinity College de Dublin ont installé, le 3 mai courant, un campement pro-palestinien sur le campus, exigeant de la direction qu’elle coupe les ponts avec Israël en raison de ses ‘’crimes’’ à Gaza.

    Les étudiants avaient planté leurs tentes par dizaines sur lesquelles ils ont accroché le drapeau palestinien et des banderoles avec des inscriptions telles que : ‘’Israël est un État terroriste’’, ‘’Arrêtez le génocide’’, ‘’Du fleuve à la mer’’ et ‘’Palestine libre’’.

    Le 18 avril dernier, des étudiants pro-palestiniens de l'université américaine de Columbia ont lancé une occupation des pelouses du campus pour demander à la direction de l'établissement de couper ses relations avec des entreprises qui ont des liens avec Israël.

    Plus tard, les manifestations estudiantines pro-palestiniennes se sont étendues à d’autres grandes universités des États-Unis dont, entre autres, l’université de Harvard, l’université de New York, l’université de Yale, le Massachusetts Institute of Technology, l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l’université de Caroline du Nord.

    La vague de protestation sans précédent aux États-Unis a touché, par la suite, les universités européennes notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, mais aussi au Canada ou encore en Inde, qui ont été les théâtres de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines, exigeant la fin de la guerre à Gaza et le boycott des entreprises qui livrent des armes à Israël.

     

    https://www.trtfrancais.com/actualites/gaza-une-universite-irlandaise-arrete-dinvestir-en-israel-18091489

     

     

     

    Suisse - Genève:

     

     

     

     

     

     

    Altercation à l'UNIGE, en pleine mobilisation étudiante pro-Palestine
    Des individus ont pénétré dans le bâtiment de l'Université de Genève et décroché des banderoles pro-Palestine. [KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI] 
    Des individus ont pénétré dans l'Université de Genève et décroché des banderoles pro-Palestine / Le 12h30 / 1 min. / aujourd'hui à 12:33
    Une altercation s'est produite dans la nuit de mercredi à jeudi à l'Université de Genève, en pleine mobilisation étudiante pro-palestinienne. Deux femmes et un homme se sont introduits dans le bâtiment et ont décroché des banderoles, avant d'être confrontés par les étudiants puis expulsés par la sécurité, a appris la RTS.

    Une première personne faisant des allers-retours dans le hall a été aperçue à minuit et demi. Ce comportement a paru suspect aux yeux des quelque 70 membres du collectif étudiant Pro-Palestine qui se préparaient à aller dormir.

    >> Lire aussi : Le collectif étudiant pro-Palestine reste une nuit de plus à l'UNIGE, celui de l'UNIL quitte les lieux

    Quelques minutes plus tard, aux étages supérieurs, ce sont deux femmes et un homme qui ont été aperçus en train d'enlever des drapeaux palestiniens. Les étudiants les ont interpellés. Le ton est monté et des insultes à caractère raciste auraient fusé en direction des étudiants, selon le collectif.

    La sécurité, alors avertie, est intervenue et a sorti les individus. Selon le collectif, près de 25 drapeaux ont été arrachés.

    Des collaborateurs de l'université impliqués

    Une enquête sera menée par l'UNIGE, mais il semble déjà que les trois intrus appartiennent à la communauté universitaire, et disposent donc de badges nécessaires pour accéder aux locaux. Selon les informations de la RTS, il s'agirait de personnes âgées entre 25 et 34 ans et l'une d'elles est une ancienne candidate au Grand conseil genevois pour les Vert'libéraux. La formation politique a réagi en indiquant que "cette action n'a rien à voir avec notre parti" et ajoute "condamner fermement toute forme de discrimination et de racisme".

    La sécurité a été renforcée dans l'établissement jeudi matin. Des agents de Securitas en civil ont notamment été dépêchés sur place.

    L'université condamne

    L'université déplore les événements de cette nuit, qu'elle qualifie d'inadmissibles. Pour elle, il s'agit d'un acte isolé qui entache un processus large, sur des questions qu'elle juge légitimes. D'ailleurs des discussions sont en cours avec la coordination étudiante pour la Palestine-UNIGE (CEP-UNIGE) sur leurs revendications et l'avenir de leur mobilisation.

    Des représentants de celle-ci doivent participer jeudi à un conseil scientifique qui doit discuter, entre autres, des liens entre l'UNIGE et ses homologues israéliennes.

    Les étudiants pro-palestiniens, qui ont investi mardi le hall d'UniMail, réclament notamment la suspension des accords de collaboration passés entre l'UNIGE et les universités et instituts de recherche israéliens.

    Fin de l'occupation nocturne demandée

    La participation du collectif pro-palestinien à ce comité implique que l'occupation de nuit à UniMail doit cesser jeudi soir. Seule une présence durant les heures d'ouverture du bâtiment serait autorisée.

    La CEP-UNIGE a indiqué mercredi qu'elle attendait les résultats de la première réunion du comité scientifique avant d'envisager mettre fin à son occupation nocturne.

      

    A l'UNIL, le collectif étudiant pro-palestinien salue "une victoire d'étape"

    Les étudiants pro-palestiniens de l'Université de Lausanne (UNIL) vont continuer d'occuper le bâtiment de Géopolis, mais uniquement en journée. Ils poursuivront en parallèle leurs négociations avec le rectorat, auprès duquel ils disent avoir obtenu "des avancées".

    Après six nuits à dormir sur place, les étudiants sont rentrés chez eux mercredi soir. Mais ils sont revenus jeudi matin et en feront de même ces prochains jours. "La direction de l'UNIL a fait quelques concessions et nous pourrons continuer d'occuper ce hall de 7h à 22h, comme bon nous semble", ont annoncé des représentants du collectif, jeudi après-midi lors d'une conférence de presse.

    Devant la petite centaine de personnes présentes, ils ont aussi salué le fait de pouvoir poursuivre leurs négociations avec la direction de l'UNIL. "Cette logique de dialogue nous semble la plus satisfaisante pour obtenir des résultats", ont-ils indiqué.

    Une commission d'enquête

    Ils ont affirmé avoir déjà obtenu des "avancées". Et de mentionner la volonté de l'UNIL de créer "une commission" qui sera chargée d'analyser les collaborations avec les universités israéliennes. Elle pourrait aussi, si nécessaire, demander "une suspension" de ces accords s'ils devaient poser des problèmes éthiques ou relatifs aux droits humains.

    Les contours de cette "commission d'enquête" ne sont pas encore clairs. Mais le collectif étudiant a affirmé qu'il aurait "un droit de regard" sur sa mise en place. Il exige aussi qu'elle puisse aboutir à des "actions concrètes" et ne reste pas "une coquille vide". Les représentants du collectif ont aussi rapporté que l'UNIL leur avait promis qu'elle allait mettre sur pied "un programme de soutien" pour la reconstruction du système académique à Gaza.

    "C'est une victoire d'étape", ont répété jeudi les membres du collectif. Ils ont toutefois souligné qu'ils n'allaient "rien lâcher" et continuer de "mettre la pression" sur le rectorat pour obtenir le "gel" des collaborations avec les universités israéliennes, en attendant que la future "commission d'enquête" puisse trancher.

     

     https://www.rts.ch/info/regions/geneve/2024/article/altercation-a-l-unige-en-pleine-mobilisation-etudiante-pro-palestine-28497156.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Manifestation de soutien à Gaza :
    à Lille des lycéens s’associent
    au mouvement étudiant
     
     

    Les lycéens ont manifesté devant les lycées Montebello et Fénelon, mardi 7 Mai 2024 à Lille, pour exprimer leur soutien à la population de Gaza. Ils s’associent ainsi au mouvement étudiant lancé il y a deux semaines en France, à Sciences Po Paris, mais ils ne bloquent pas l’entrée.

     

     

     

    Par H. D. avec Bérangère Barret
    Publié:7 Mai 2024 à 09h51

     

     

    Ce mardi 7 mai 2024, des lycéens ont manifesté devant leur établissement lillois, en soutien au mouvement étudiant pro-palestinien, répondant ainsi à l’appel de mobilisation nationale lancé par l’Union syndicale lycéenne. 

     

     

     

    Ce mardi 7 mai 2024, des lycéens ont manifesté devant leur établissement lillois, en soutien au mouvement étudiant pro-palestinien, répondant ainsi à l’appel de mobilisation nationale lancé par l’Union syndicale lycéenne. 

     

     

    Devant Montebello, ils étaient 150 à 8h30, puis 80 à 9h30, selon la police, à scander « Nous sommes tous des Palestiniens ». Ils ne bloquaient pas pour autant l’entrée, laissant ainsi le choix à leurs camarades de se rendre en cours.

     La proviseure de l’établissement les a laissés prendre la parole devant l’établissement, et a assuré que les élèves y participant ne seraient pas sanctionnés pour leur absence en cours ce mardi.

     La direction du lycée Fénelon n’a pas pris la même décision, selon les lycéens manifestants : « Ceux qui sont devant le lycée aujourd’hui auront une absence injustifiée… », déplore Philéas, élève en première. Pas de quoi le décourager pour autant. Ni décourager ses camarades comme Hugo, lui aussi en première, qui martèle des messages de soutien au peuple palestinien. Ils étaient 200 devant le lycée de centre-ville à 8h30, 80 à 9h30, selon les chiffres de la police, mais là encore, sans blocage : les élèves qui souhaitaient entrer dans le lycée pouvaient le faire.
     
     
    Appel à manifestation samedi
     
    Avec ces actions ce mardi matin, ces lycéens s’associaient à la mobilisation étudiante de soutien à Gaza, débutée il y a deux semaines à Sciences Po Paris.

     À Lille, quelques actions étudiantes ont été menées à Sciences Po jeudi dernier, mais les manifestants se sont immédiatement heurtés aux forces de l’ordre. L’école de journalisme de Lille a elle fait l’objet d’un blocage en fin de semaine dernière. Cette semaine, la police reste mobilisée autour des deux écoles, située dans la même rue.

    Les étudiants de l’ESJ ont obtenu un « échange sur le traitement journalistique » de la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Parallèlement, une assemblée générale s’est tenue lundi soir et mardi midi à l’université de Lille, sur le campus de Pont-de-Bois. Suite à celles-ci, les étudiants appellent à manifester samedi après-midi à Lille, en soutien à Gaza.

     

    Un autre appel à manifester est lancé pour le mercredi 15 mai à 18h, au départ du campus Moulins de l’université de Lille.

     

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    En région parisienne, lycée Blaise Cendrars à Sevran:

     

     

     

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    Source principale: La Voix du Nord

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     Tribune: 1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »

     

    Tribune: 1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »

    Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.

    Nous, ancien·nes étudiant·es de Sciences Po et de ses doubles diplômes, ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es de Sciences Po mobilisé·es pour la justice en Palestine : "Ne nous regardez pas. Rejoignez-nous." Nous les soutenons dans leur lutte admirable contre l’inaction et le silence de notre Alma Mater face à ce que l'ONU qualifie de génocide à Gaza. Nous nous désolidarisons catégoriquement des alumni qui appellent à davantage de mesures disciplinaires et instrumentalisent la lutte contre l’antisémitisme.

    Nous mobilisons aujourd’hui le réseau alumni pour protéger ces étudiant·es, qui sont de plus en plus réprimé·es, et pour soutenir leurs revendications : la condamnation officielle et sans équivoque des crimes de l'armée israélienne, l'ouverture d'une commission d'enquête éthique sur les partenariats de Sciences Po avec les universités pouvant jouer un rôle dans le génocide et l'apartheid, ainsi que l’amnistie totale du personnel, et des étudiant·es mobilisé·es dans tous les campus depuis octobre 2023. Nous appelons les alumni à nous rejoindre dans notre désengagement de tous types d'évènements directement liés à notre institution tant que ces demandes ne seront pas satisfaites. Enfin, nous invitons les avocat·es, diplomates, journalistes, professeur·es et tous ceux qui souhaitent soutenir et parrainer les étudiant·es mobilisé·es à nous contacter [adresses de contact en fin de tribune].

    Nos actions sont la conséquence de l'absence de réactions de l’administration de Sciences Po aux multiples lettres. Dans un courrier du 26 mars resté sans réponse, 188 alumni dénonçaient déjà les accusations graves de “dérapages antisémites”, portées avant l’investigation, par le président de l’association Sciences Po Alumni, contre des étudiant·es ayant participé à la journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Nous condamnons toute forme d’antisémitisme ainsi que son instrumentalisation, qui a par ailleurs été critiquée par des étudiant·es et alumni juif·ves car elle invisibilise les personnes juives qui luttent pour la justice en Palestine. Aucune considération n’a non plus été accordée à la pétition signée par plus de 300 alumni exprimant leur solidarité avec le mouvement étudiant, ni à la tribune de plus de 400 enseignant·es, doctorant·es et chercheur·euses de Sciences Po et du supérieur qui déplorent les méthodes répressives dont l’administration fait l’usage.

    Nous condamnons fermement la position ambiguë de Sciences Po à l'égard du génocide en cours, et son refus de dénoncer l’armée israélienne pour ses crimes et son insoumission à la Cour Internationale de Justice. Nous n'avons aucune illusion quant aux deux poids, deux mesures de l’école devant la guerre en Ukraine et le génocide à Gaza. En 2022, après avoir investigué les liens des universités russes partenaires de Sciences Po avec la guerre en Ukraine, l’administration a suspendu l’intégralité de ses accords de coopération universitaire en Russie. À l’inverse, aucune investigation n’a encore été faite sur les universités israéliennes partenaires de Sciences Po. Et ce, malgré le soutiendes ces universités à l’armée israélienne, par exemple en fournissant “divers équipements logistiques à plusieurs unités militaires.” Il est dorénavant incontestable que Sciences Po cède à la pression du gouvernement français qui n’a pas imposé de sanctions contre Israël, au lieu de s’aligner sur les valeurs démocratiques, d’égalité et d’ouverture sur le monde qu’elle professe.

    La mobilisation des étudiant·es ne représente pas une “minorité radicalisée,” “dangereuse” ou “islamo-gauchiste”, mais un mouvement universitaire mondial d’indignation devant l’irrespect flagrant du droit international ayant conduit à une catastrophe humanitaireenvironnementale et matérielle à Gaza. Nous sommes profondément troublés de voir la situation des étudiant·es mobilisé·es, confronté·es au harcèlement, à la diffamation, ainsi qu’à l'intimidation et aux menaces inadmissibles de suspension de scolarité par l'administration. 

    Nous dénonçons l'appel de la police pour déloger les étudiant·es ayant organisé des sit-in pacifiques dans les locaux de l’école. Rappelons que ce type de blocage est loin d'être un phénomène nouveau à Sciences Po, et qu’il n’a jamais suscité de telles réactions. Nous demandons à l’administration de défendre publiquement ses étudiant·es face à l’agitation politico-médiatique insensée, qui a notamment paralysé la tenue d’un débat académique pendant des mois. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.

    Enfin, nous saluons le CERI, le Médialab et tous les professeur·es qui ont appelé à la protection des étudiant·es et de la liberté académique. Nous remercions les étudiant·es mobilisé·es pour leur engagement sans faille et tenons à leur dire : vous nous faites honneur. À l’image des étudiant·es engagé·es contre la guerre au Vietnam et contre l’apartheid en Afrique du Sud qui étaient tout aussi réprimé·es en leur temps, l’Histoire vous donnera raison. À tous ceux qui les diabolisent : ce n’est pas uniquement des étudiant·es que vous attaquez, ni simplement la Cour Internationale de Justice ou l’ONU, mais la conscience humaine.

    Pour signer cette tribune, cliquez sur le lien

    Contact : scpoalums4pal@gmail.com ou scpoalumni4pal@gmail.com

     

     https://www.mediaterranee.com/1052024-tribune-1000-anciennes-etudiantes-de-sciences-po-pour-la-palestine-nous-soutenons-leur

     

     

     

     

     

     

     


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    La Turquie a cessé les échanges commerciaux avec Israël

    Le 02 mai 2024 à 18:22

    JERUSALEM, 2 mai (Reuters) - La Turquie a suspendu tout échange commercial avec Israël, a annoncé jeudi le ministre israélien des Affaires étrangères.

    S'exprimant sur le réseau social X, Israel Katz accuse le président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir enfreint les accords commerciaux bilatéraux en stoppant importations et exportations.

     

    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-Turquie-a-cesse-les-echanges-commerciaux-avec-Israel-Katz-46608543/

     

     

    Et si on revendiquait la même "diplomatie"

    de la part de la Macronie???

     

    Peut-être une bonne idée de revendication

    pour nos jeunes camarades de Science Po???

     

    Et pour les autres aussi, tant qu'à faire...

     

    Dans le genre "exemple à suivre!"

     

     

    "Breaking!" (c'est le cas de le dire...) - La Turquie a cessé les échanges commerciaux avec Israël

     

     

    "Breaking!" (c'est le cas de le dire...) - La Turquie a cessé les échanges commerciaux avec Israël

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    A la nuit les militants sionistes ont attaqué le campement du campus UCLA (Los Angeles), "préparant le terrain" pour l'intervention policière qu'ils ont ainsi rendue "inévitable"...!

     

     

     

     

     Même si l'on n'est pas un fan de France 24, il y a parfois des efforts de faits pour informer sur la logique des faits ...surtout si on regarde les vidéos dans l'ordre chronologique...

     

     

     

     Face au cycle provocation-répression, pour lequel les militants sionistes rendent manifestement un "service" au système, il n'y a qu'une seule solution:

    L'extension du mouvement!

     

     

     

     CAIR-LA Demands UCLA Hate Crime Probe of Anti-Genocide Counter ...

     

     UCLA pro-Palestinian encampment 'unlawful,' says school as it moves to  disband protest - UPI.com

     

     

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    A propos du film "Public Sénat" sur Simon Leys

     

    Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao

     

    mardi 30 avril 2024, par anonyme 

     

    https://youtu.be/6bOI2B68GsY

     

     

     

    Leys, l’homme qui a déshabillé Mao

    Public Sénat - 3 février 2024 - 52’22

     

    Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4

     

     

    Note du posteur sur VLR:   "Je signale ce documentaire de Public Sénat sur Simon Leys (pseudo de Pierre Ryckmans), celui qui a écrit le fameux livre sur Mao, publié aux éditions Champ Libre. Le docu date de février dernier, et il porte sur deux sujets qui sont au cœur de ce qui anime ce site : Mai 68, et le maoïsme (qui n’est pas ma tasse de thé, même chinois, mais qui fait partie de l’histoire). Le débat n’est pas à la suite, mais vous ne ratez pas grand-chose. Si quelqu’un peut mettre en ligne ce docu.

    Fiche Wikipedia du docu :

    Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao, réalisé par Fabrice Gardel et Mathieu Weschler, est un film documentaire français diffusé, en février 2024, par la chaîne Public Sénat.

    Le docu est sur Youtube : Leys, l’homme qui a déshabillé Mao

    Public Sénat (présentation du docu) 3 févr. 2024

    Dans l’époque sombre et confuse que nous traversons, Public Sénat poursuit la mise en lumière d’esprits clairs et courageux. Après des films sur Raymond Aron et Albert Camus, ce documentaire porte sur Simon Leys, qui s’inscrit dans la même filiation intellectuelle : celle des hommes qui regardent le monde tel qu’il est.

    Simon Leys (né Pierre Ryckmans) a en effet été le premier et le plus lucide dénonciateur des crimes maoïstes, qui ont provoqué la mort de 60 à 100 millions de personnes. Son ouvrage « Les Habits Neufs du Président Mao » publié dès 1971 reste une référence sur ce sujet.

    Rendant hommage pour la première fois à ce sinologue d’une culture stupéfiante, ce « spectateur engagé » qui a regardé la réalité du maoïsme en face, ce film raconte aussi le prix que cet homme a payé pour son courage : une immense solitude.

    Ce documentaire montre bien le décalage abyssal entre ce que Leys voit en Chine et la petite musique révolutionnaire qui se joue au quartier latin. D’un côté Simon Leys décrit un Mao Machiavel, cynique, ivre de pouvoir, qui plonge le pays dans un chaos sanglant. D’un autre côté, en Occident, de jeunes gauchistes et intellectuels brillants aveuglés par la propagande rêvent d’un Orient rouge parfait, d’une révolution pure.

    Cette profonde incompréhension est illustrée par une archive de Philippe Sollers récitant avec délectation un petit poème de Mao, le louant comme l’un des éminents penseurs du XXe siècle.

    L’auteur « Des Habits Neufs du président Mao » montre, preuve à l’appui, que le maoïsme n’a rien à envier au fascisme.

    « Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao » exhume les rares entretiens et films mettant en scène Simon Leys. On y redécouvre notamment le mythique passage à Apostrophes en 1983 qui a révélé cet écrivain belge exceptionnel, ce « decent man » selon la formule d’Orwell que Leys aimait tant. Son sens de la nuance, de la mesure raisonne plus que jamais aujourd’hui.

    Avec la contribution de René Viénet ami et éditeur de Leys, Amélie Nothomb, Franz Olivier Giesbert, Pierre Haski, Nicolas Idier et Chloé Froissart, spécialistes de la Chine et Chen Yan, historien.

    Réalisateurs :

    Fabrice Gardel

    Année de Production : 2023

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    • Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao1er mai 07:54, par Luniterre

       

       

      Dans ce « documentaire », indépendamment de ce que l’on peut penser du fond, il y a pas mal d’approximations, mais peut-être sont-elles nécessaires au propos lui-même, qui se contente essentiellement d’enfoncer les portes ouvertes, et donc sans trop regarder ce qu’il y a réellement derrière, contrairement à ce qui est prétendu.

       

      On ne peut pas tout revoir en détail dans un post, mais il y a au moins un passage clef que l’on peut expliquer facilement, à propos de l’émission de Pivot en 1983, et qui montre que si Maria Antonietta Macciocchi est possiblement l’imbécile infatuée d’elle-même qu’elle semble être, Simon Leys, malgré de grandes qualités, n’est pas forcément l’intellectuel d’une honnêteté irréprochable que l’on nous présente.

       

      En effet, lorsqu’il sort de sa pochette son petit papier soigneusement préparé pour sa citation de Mao louant Staline en 1958 il ne peut pas ignorer, étant donné ses connaissances de sinologue, que c’est là la version « officielle » des œuvres de Mao, mais qu’elle ne reflète précisément que sa « pensée officielle », qui consistait à tenter de récupérer le prestige de Staline, encore immense, à cette époque, parmi les communistes.

       

      Alors que précisément en 1958 Mao lance effectivement le tragique « Grand Bond en Avant », et précisément sur la base d’une critique radicale de la pensée économique de Staline, telle qu’exprimée en 1952 à l’occasion du XIXe et dernier Congrès du Parti Bolchévique, dans « Les problèmes économiques du socialisme en URSS ».

       

      Ces textes critiques de Mao en 1958 étaient déjà connus et publiés en France depuis 1975, et Simon Leys ne pouvait donc pas les ignorer.

       

      Maria Antonietta Macciocchi reste incapable de lui répondre, soit par ignorance, soit parce qu’évoquer cette « contradiction » l’amènerait à finalement défendre Staline contre Mao, étant donné qu’il avait en quelque sorte déjoué le personnage par avance, mais déjà historiquement, lors de leur entrevue à Moscou, ce qui est également bien connu et documenté.

       

      Quoi que l’on pense de l’un ou de l’autre, il faut aller jusqu’au bout de la réalité des faits et des traces historiques, si on veut vraiment pouvoir en tirer des leçons, et non pas se contenter de rabâcher des lieux communs dans le style « café du commerce ».

       

      En 1983 Maria Antonietta Macciocchi voulait encore conserver une sorte de « béatitude maoïste » qui l’avait portée jusque là, avec une pseudo-« critique de gauche » de la Chine de Deng Xiaoping, et Simon Leys voulait enfin rentrer dans le top-club, en quelque sorte, de l’anticommunisme systémique.

       

      Le vent d’Est ayant déjà tourné, la manche revenait donc à Simon Leys, sur la base de quelques poncifs simplistes associant l’URSS et la Chine dans le même panier « communiste » alors qu’il s’agit en réalité de deux histoires très différentes, y compris dans leurs conséquences aujourd’hui.

       

      A chacun de chercher à comprendre réellement ou de se contenter des poncifs rassurants sélectionnés pour la tranquillité d’esprit du lecteur et de l’auditeur/téléspectateur, qu’il soit de droite ou de « gauche », en fin de compte.

      Luniterre

       

      Le texte de 1958 de Mao contre Staline ne se trouve pas sur le net. Il est cité, avec extraits en photocopies et références bibliographiques dans cet article :

       

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/11/02/maoisme-etou-marxisme-leninisme/

       

      Le texte de 1952 de Staline, critiqué par Mao en 1958 :

      http://ekladata.com/XIzOUZU5-5fFmO7t-8yEXxBGAJM/Les-problèmes-économiques-du-socialisme-en-URSS.pdf

       

      Egalement ici :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/11/les-problemes-economiques-du-socialisme-en-urss.pdf

       

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        PS : à noter que l’article "maoïsme et/ou marxisme-léninisme" date de 2016 et que si le commentaire est contextualisé par les luttes sociales et les débats de cette année là (Loi El Khomri), les faits historiques cités concernant l’URSS et la Chine, eux, demeurent, évidemment, et c’est ce qui en fait l’intérêt.

         

        Tout aussi évidemment, le commentaire "contextuel" serait tout à fait différent, aujourd’hui, avec l’accentuation de la mutation banco-centraliste du système de domination de classe, devenue vraiment évidente avec la crise de 2020-21.

         

        Néanmoins, le rééditer tel quel, c’est aussi un moyen de mesurer l’évolution de l’analyse en ces huit années.

        Luniterre

         

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     http://cieldefrance.eklablog.com/a-propos-du-film-public-senat-sur-simon-leys-a215743081

    A propos du film "Public Sénat" sur Simon Leys

     

     

     

     

     


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    Vers un "Mai 2024 antisioniste"???

     

    Valérie Pécresse, encore mal remise de sa "déroute", ici encore, pour rester poli, à la présidentielle de 2022, bien que malgré tout pas au point de celle de Anne Hidalgo, s'en est donc prise à la mobilisation étudiante antisioniste en décidant de couper les vivres financiers accordés par la Région Ile de France à Science Po...

    Mesure répressive assortie de propos carrément méprisants et injurieux à l'encontre tant des étudiants que de la direction de l'école!

    On perçoit donc bien la crainte de cette ex-figure de proue du système, mais encore influente régionalement, de voir la jeunesse de France relever enfin la tête face aux violences et aux extrémités inhumaines du sionisme, essentiellement possibles par le soutien de la classe dominante occidentale et relayé par tous ses larbins hypocrites, pratiquant constamment le "deux poids, deux mesures", y compris au sein de l'éducation nationale française.

    Luniterre

     

    « Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite, et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes, ne peuvent pas dicter leur loi à l’ensemble de la communauté éducative », accuse la présidente de droite sur X.

    Le soutien régional à la prestigieuse école comprend un million d’euros « prévu pour 2024 dans le cadre du CPER (contrat de plan État-région) », a précisé à l’AFP l’entourage de Valérie Pécresse.

    D’autres « crédits de fonctionnement », destinés notamment à la mobilité internationale, prévus « pour le printemps et la rentrée » sont suspendus, a ajouté la même source.

    Vendredi, une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s’est tenue à Sciences-Po Paris, en présence de plusieurs députés LFI. La direction de l’école s’est engagée à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants.

    Lundi, la police est intervenue à la Sorbonne, alors que plusieurs dizaines d’étudiants se sont rassemblées en soutien à la Palestine. L’université a été fermée pour la journée, et des examens ont été annulés.

    Accusée par l’exécutif et les oppositions de droite de souffler sur les braises de la contestation, LFI a souhaité lundi que les mobilisations pour Gaza « prennent de l’ampleur ». Un syndicat lycéen a également appelé à la « mobilisation dans les établissements pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la reconnaissance de l’État palestinien et l’arrêt de la colonisation ». Mais, les organisations de jeunesse favorables à la mobilisation pro-palestinienne se heurtent à l’intransigeance du gouvernement qui ne souhaite pas que le mouvement parti des États-Unis ne se propage à la France alors que l’année universitaire touche à sa fin."

    https://www.ouest-france.fr/politique/valerie-pecresse/mobilisation-pro-palestinienne-a-science-po-valerie-pecresse-suspend-les-financements-de-la-region-ccb8b2ec-0643-11ef-b06d-1aa5699c630f

     

    Selon Actu-Paris Pécresse a même insulté la direction de l'école pour le "compromis" pourtant bien "modéré" qu'elle a passé avec ses étudiants:

    « face aux renoncements de la direction, la Région appelle à un sursaut d’autorité. » 

     

    Pourtant, précédemment, Pécresse avait elle-même passé un "compromis" pour le moins douteux en maintenant, par contre, le financement régional à une école catholique dirigée par un voyeur pédophile et qui contenait une obligation du catéchisme contraire à la loi française sur l'éducation nationale, applicable aux écoles subventionnées:

    "Le soutien régional à la prestigieuse école [Science Po-NDLR] comprend un million d’euros « prévu pour 2024 dans le cadre du CPER (contrat de plan Etat-région) », a précisé à l’AFP l’entourage de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.

    D’autres « crédits de fonctionnement », destinés notamment à la mobilité internationale, prévus « pour le printemps et la rentrée » sont suspendus, a ajouté la même source.

    En réponse à une mobilisation d’étudiants propalestiniens faisant écho aux contestations agitant de prestigieux campus américains, la direction de Sciences Po Paris s’est engagée vendredi soir à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants.

    Cette « suspension » de procédures disciplinaires ne concerne pas l’enquête ouverte en mars après une accusation d’antisémitisme, a souligné dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau.

    L'opposition régionale rappelle l'épisode Stanislas.

    L’opposition évoque Stanislas et dénonce le « deux poids, deux mesures » de Valérie Pécresse

    Une mesure qui n’a pas manqué de faire réagir l’opposition régionale. Sur le même réseau X, le groupe Socialiste, Écologiste et Radical (SER) a fait référence à une autre affaire : « Et Stanislas ? Deux poids, deux mesures. Quand il s’agit de suspendre les subventions au lycée Stanislas parce que l’ancien directeur consultait de manière régulière des sites "pédopornographiques", (1.400 connexions par jour !), c’est silence radio côté @vpecresse. »

    Stanislas avait gardé son financement en janvier

    L’école du 6e arrondissement a été au cœur de la tempête ces derniers mois après la publication d’un rapport de l’inspection qui accusait l’école catholique de « dérives dans l’application du contrat d’association » de l’établissement avec l’Etat, comme l’obligation de suivre des cours de catéchisme, ce qui est contraire à la loi.

    « Dérives » également dans la teneur de ces cours, selon le rapport, qui souligne que « certains catéchistes expriment des convictions personnelles qui outrepassent les positions de l’Église catholique, par exemple sur l’IVG » ou « susceptibles d’être qualifiées pénalement sur l’homosexualité ».

    À l’époque, la présidente de région avait choisi de maintenir ses financements. « À partir du moment où l’Etat maintient le contrat d’association », « le financement est maintenu », avait expliqué l’entourage de Valérie Pécresse avant le vote, le 31 janvier en commission permanente, d’une première enveloppe de 917.000 euros, la plus importante de la région pour une école privée."

    https://www.20minutes.fr/paris/4088910-20240429-sciences-po-region-ile-france-suspend-financements-ecole-apres-mobilisation-propalestinienne

     

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     Sur le même thème voir aussi:

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/science-po-resistance-le-reveil-de-la-jeunesse-francaise-universites-u-a215732595

     

    La jeunesse étudiante US Résistante et solidaire de la Palestine

     http://cieldefrance.eklablog.com/la-jeunesse-etudiante-us-resistante-et-solidaire-de-la-palestine-a215719733

     

     

     

     

     


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    Le banco-centralisme En Marche: Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

      RÉVELATEUR:

     

    Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

     

    Ce qui est parfois déroutant, avec ce personnage, c'est que l'on ne sait jamais exactement si ses "sorties" pseudo-"provocantes" sont des "ballons d'essais" téléguidés par ses commanditaires et tireurs de ficelles marionnettistes ou bien ne sont que l'expression de son avidité d'avancement de gauleiter au sein du système banco-centraliste...

    Mais les deux ne sont pas forcément incompatibles...

     

     

     

     

     

    "L'Allemagne et la France ont des "idées différentes" sur la réforme de la BCE, dit Berlin

    information fournie par REUTERS • 29/04/2024 à 14:26 

    Le banco-centralisme En Marche: Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

     

    Photo d'archives: Le chancelier allemand Olaf Scholz accueille le président français Emmanuel Macron

    [NDLR: si c'était un concours de sourires hypocrites, pour rester poli, à votre avis, lequel des deux a gagné?]

     

    L'Allemagne et la France ont des "idées différentes" sur la réforme de la BCE, dit Berlin

    Paris et Berlin ne partagent pas la même approche sur une éventuelle réforme du mandat de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement allemand.

    "Nous avons des idées différentes sur une éventuelle réforme de la BCE", a-t-il dit en réponse à une question sur la position de Berlin alors qu'Emmanuel Macron a suggéré la semaine dernière d'élargir le mandat de la banque centrale à un objectif de croissance.

    "Nous ne sommes pas au courant d'une initiative visant à réformer la BCE", a ajouté le porte-parole du gouvernement allemand.

     

    (Reportage Friederike Heine, version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)

     

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    Mais brader ce qui reste de l'économie française ne suffit pas au gauleiter Macron, et il est également revenu, samedi, sur sa prétendue "défense européenne", qui consiste essentiellement à brader ce qui reste de notre défense nationale:

     

    "Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d'armes de longue portée, l'arme nucléaire pour ceux qui l'ont ou qui disposent sur leur sol de l'arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible" 

     

    Or le seul intérêt d'une arme nucléaire c'est précisément celui d'une dissuasion crédible, autrement dit de la capacité d'un Etat menacé à réagir promptement à une menace éventuellement mise à exécution, et non pas à s'en remettre à un conglomérat plus ou moins bureaucratique de différents gouvernements par nécessité évidente incapables de prendre rapidement la décision, ce qui laisse inévitablement à l'ennemi éventuel, quel qu'il soit, la tentation d'anéantir notre pays avant même qu'il puisse sérieusement mobiliser  ses forces de défense.

     

    Dans l'article AFP stéréotypé repris quasi uniformément par la presse aux ordres il est même en outre précisé:

     

    Depuis le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la France est le seul de ses Etats membres à disposer de la dissuasion nucléaire. Le dialogue sur les questions de sécurité se poursuit cependant avec Londres, notamment au sein de la Communauté politique européenne (CPE), un forum nouvellement créé à l'initiative du président français.

     

     Or l'histoire du nucléaire "britannique", même vue par Wikipédia (*), nous rappelle, s'il en était besoin, mais cela semble donc être à nouveau le cas aujourd'hui, à quel point cette "force nucléaire britannique" n'est qu'une supplétive assumée de la force de l'empire US:

     

    Sauf en cas de déclenchement de l’apocalypse, jamais Washington n’aurait autorisé les avions européens de l’OTAN à larguer des bombes atomiques (le code de déclenchement – comme pour les armes britanniques – est au Pentagone.) Il est probable que ce sera toujours le cas à l’avenir. Les bombes américaines B-61 sont faites pour ne pas être employées.

     

    C’est d’ailleurs ce qui a poussé la France à se doter de l’arme atomique, bien avant l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958, même si c’est ce dernier qui a donné l’impulsion décisive.

    https://cf2r.org/actualite/europeaniser-la-force-de-frappe-francaise/ 

    (* https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_d%C3%A9fense_mutuelle_entre_les_%C3%89tats-Unis_et_le_Royaume-Uni)

     

    Autrement dit, bien loin de vouloir "améliorer" une défense européenne "crédible", une fois de plus Macron met la France à la remorque de son prétendu "projet européen", et un tel projet hypothétique lui-même à la remorque des USA.

    "Européaniser la dissuasion" ce n'est pas seulement brader l'indépedance nationale, mais c'est la détruire, concrètement.

    Luniterre

     

    PS, comme le souligne Charles Sannat:

     

     

    Emmanuel Macron est un européiste convaincu.

    Soyons juste à son égard.

    C’est une conviction qu’il n’a jamais cachée.

    Mieux.

    Il a toujours été partisan de moins de France et de moins en moins d’Etat nation pour avoir plus d’Europe.

    Il parle de souveraineté européenne.

    Pas de souveraineté française.

    Son objectif est bien de faire émerger un Etat souverain européen et de mettre fin à la réalité des Etats nations.

    Je considère que l’Union Européenne a démontré depuis des années son mépris des peuples et des intérêts de la population européenne.

    Plus d’Europe, c’est moins de France et de nations de façon générale, mais c’est surtout, et ne vous y trompez pas… beaucoup moins de démocratie.

    L’Union Européenne porte en elle les germes de la dictature et de l’autoritarisme.

    Macron n’a pas été élu pour dissoudre la France, mais il s’en octroie le droit, jusqu’à européaniser la dissuasion nucléaire française.

     

    https://insolentiae.com/defense-europeenne-plus-deurope-cest-moins-de-france/

     

    Défense européenne.

    Plus d’Europe c’est moins de France.

       | 29 Avr 2024

     

     

     

     

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    RÉCENT SUR LE BANCO-CENTRALISME,

    L'ÉCONOMIE ET LA MONNAIE

    >>> 

     

     

     

    Yachting Vs Galère, une critique des "ultra-riches" : "jalousie" ou bien simplement, la Raison ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/yachting-vs-galere-une-critique-des-ultra-riches-jalousie-ou-bien-simp-a215718721

    ******************************* 

     

         Un article où Richard Werner, à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

     

    ******************************************

     

     

     

     

    Autres articles récent sur l'économie et la monnaie:

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    La Suisse condamnée: victoire des écolos, des capitalistes et/ou des banco-centralistes???

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871 

     

    NOUVEAU :

    L'or, c'est de l'argent qui dort... Mais pas toujours paisiblement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

     

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337 

     

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    Echanges, débats, polémiques:

     

     Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

    http://cieldefrance.eklablog.com/monnaie-credit-dette-quelques-elements-du-debat-sur-agoravox-a215715557

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    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"??? (Suite du débat)

    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215704359

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    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

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    Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

     

     

     

     

     


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    Médaille Olympique

     

     

    dimanche 28 avril 2024, par visiteur

     

     

     

     

     

     

     

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    RÉCENT SUR CIEL DE FRANCE

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    Yachting Vs Galère, une critique des "ultra-riches" : "jalousie" ou bien simplement, la Raison ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/yachting-vs-galere-une-critique-des-ultra-riches-jalousie-ou-bien-simp-a215718721

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         Un article où Richard Werner, à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

     

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    Autres articles récent sur l'économie et la monnaie:

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    La Suisse condamnée: victoire des écolos, des capitalistes et/ou des banco-centralistes???

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871 

     

    NOUVEAU :

    L'or, c'est de l'argent qui dort... Mais pas toujours paisiblement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

     

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337 

     

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    Echanges, débats, polémiques:

     

     Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

    http://cieldefrance.eklablog.com/monnaie-credit-dette-quelques-elements-du-debat-sur-agoravox-a215715557

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    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"??? (Suite du débat)

    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215704359

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    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

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     Solidarité internationale:

    La jeunesse étudiante US Résistante et solidaire de la Palestine

     http://cieldefrance.eklablog.com/la-jeunesse-etudiante-us-resistante-et-solidaire-de-la-palestine-a215719733

     

     

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