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Carte des pays reconnaissant l'État Palestine
16 ans après la crise économico-financière de 2007-2008 le "rebond" de l'économie mondiale n'est qu'une illusion savamment entretenue par les médias "mainstream" et maintenue à force de grands coups de "planche à billets" électronique pour "renflouer", mais en fait, grossir encore, la dette des Etats et des monopoles, c'est à dire, en fin de compte, pour les tenir, et de plus en plus, dans la dépendance des politiques monétaires des Banques Centrales.
Dans ce contexte de mondialisation de la soumission aux Banques Centrales, ce qui est géostratégiquement déterminant, ce n'est donc plus la "rentabilité financière" de tel ou tel "marché", qui ne dépend plus que des largesses et des faveurs accordées par les Banques Centrales, mais bien le contrôle des ressources naturelles qui permettent d'alimenter encore la machine industrielle, de plus en plus "robotisée"...
Que ce soit à l'époque du capitalisme-impérialisme ou du banco-centralisme, Israël se trouve être géostratégiquement "placé" pour le contrôle d'une bonne partie des ressources énergétiques du Moyen-Orient et des voies de circulation des marchandises.
Il n'est donc pas du tout surprenant que les "parrains" traditionnels du sionisme soient plus que jamais déterminés à "protéger" leur rejeton criminel, alors même qu'il s'enfonce littéralement dans sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien commencée, historiquement, il y a déjà trois quart de siècle.
Il arrive simplement que si le sionisme s'enfonce plus que jamais dans sa propre logique criminelle, cela fait finalement "déborder" le trop-plein de l'indignation internationale comme jadis le fit pour les USA ( la "maison mère"...) la guerre au Vietnam et encore avant, pour la France de la IVème République, la guerre d'Algérie. Et avec pas davantage de "réussite militaire", sinon même, moins, malgré la disproportion des moyens.
Compte tenu de l'ampleur mondiale du mouvement étudiant et des solidarités populaires qui commencent à se manifester à son égard comme à l'égard de la Palestine meurtrie, le choix de réprimer ou non, et/ou de tenter d'étouffer ce mouvement est donc devenu un enjeu décisif pour le système mondialiste banco-centraliste et ses différents Gauleiters dans les pays qui y sont soumis, dont la France du Gauleiter Macron.
Il est donc essentiel que tous ceux qui sont épris d'esprit d'indépendance et de liberté manifestent, chacun avec ses moyens, leur solidarité, au quotidien, avec ces luttes!
Luniterre
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Gaza :
plus de 500 universitaires
dénoncent la répression des étudiants
pro-palestiniens en France
Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 10 Mai 2024 à 14:45« Stop à la répression des étudiant-e-s dans nos universités ! » Alors que la mobilisation en faveur de la cause palestinienne et se poursuit et s’étend dans plusieurs facultés françaises, des centaines d’enseignants, chercheurs et autres personnels des universités ont condamné, jeudi 9 mai, « le recours aux forces de l’ordre et l’intensification de la violence face aux étudiants mobilisés en faveur d'un cessez-le-feu et du respect du droit international à Gaza ».
« Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. Les universités doivent rester des espaces où la liberté académique et la liberté d’expression peuvent pleinement se déployer », lit-on dans un Appel (NDLR: Republié ci-dessous) signé par plus de 550 personnes et relayé par l'Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP).
Les signataires dénoncent les interpellations d'étudiants « qui visent avant tout à freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée ». « Nous exprimons en outre notre indignation face aux violences verbales, physiques et sexuelles constatées au cours des évacuations d’occupants, notamment à Sciences Po Toulouse, Sciences Po Lyon, Sciences Po Paris et à l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne », ajoutent-ils.
« Quelles que soient nos divergences d'opinion et d'analyse, nous sommes uni-e-s pour condamner le climat délétère qui règne actuellement dans les espaces publics, notamment universitaires », déclarent-ils, appelant les autorités universitaires à « ne pas s’associer à la répression à laquelle appelle le gouvernement, en refusant aux forces de l’ordre l’accès aux institutions d’enseignement supérieur et en rappelant à leurs agents de sécurité les règles élémentaires devant encadrer leur intervention ». Ils appellent aussi ces dernières « à engager un véritable dialogue avec les étudiants et, de manière générale, à favoriser les interventions tant scientifiques que publiques sur les sujets qui préoccupent la communauté universitaire dans son ensemble ainsi que les citoyens ».
L'Appel intégral:
Stop à la répression des étudiant·es
dans nos universités !
Nous, enseignant·es, chercheur·ses et autres personnels des universités, condamnons fermement le recours aux forces de l’ordre et l’intensification de la violence face aux étudiant·es mobilisé·es en faveur d'un cessez-le-feu et du respect du droit international à Gaza.
Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. Les universités doivent rester des espaces où la liberté académique et la liberté d’expression peuvent pleinement se déployer.
Nous condamnons également les dizaines d'interpellations effectuées lors des évacuations d'universités, qui visent avant tout à freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée.
Nous exprimons en outre notre indignation face aux violences verbales, physiques et sexuelles constatées au cours des évacuations d’occupant·es, notamment à Sciences Po Toulouse, Sciences Po Lyon, Sciences Po Paris et à l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne.
Nous dénonçons enfin les nombreuses irrégularités constatées durant les gardes à vue des étudiant·es interpellé·es : refus par les policiers de contacter certain·es avocat·es proposé·es par les interpellé·es, privation du droit de prévenir un·e proche, non distribution de kits d'hygiène, impossibilité d'avoir accès à un médecin…
Quelles que soient nos divergences d'opinion et d'analyse, nous sommes uni·es pour condamner le climat délétère qui règne actuellement dans les espaces publics, notamment universitaires. Les mobilisations étudiantes et leur répression font suite à des phénomènes de censure et d’autocensure au sein des universités, alors même que l’analyse des violences extrêmes et de leurs contextes historiques constitue l’un des sujets majeurs des sciences sociales.
Nous appelons les autorités des universités à engager un véritable dialogue avec les étudiant·es et, de manière générale, à favoriser les interventions tant scientifiques que publiques sur les sujets qui préoccupent la communauté universitaire dans son ensemble ainsi que les citoyen·nes. Nous demandons instamment aux autorités universitaires de ne pas s’associer à la répression à laquelle appelle le gouvernement, en refusant aux forces de l’ordre l’accès aux institutions d’enseignement supérieur et en rappelant à leurs agents de sécurité les règles élémentaires devant encadrer leur intervention. Enfin, nous demandons la levée des éventuelles poursuites à l'encontre des étudiant·es interpellé·es.
SIGNATAIRES (663 NOMS de personnalités):
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeCl6Tx2wmv8ucMenEpBp3Fb4zICEj_JaGWFp-SuCG1Mi9GQQ/viewform
Sur le même thème: Solidarité des "anciens" de Science Po!!!
Mai 2024 antisioniste: Science Po toujours à l'avant-garde, les "anciens" montent en ligne!!!
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Mai 2024 antisioniste: Nouvelles solidarités et nouvelles "victoires d'étapes" dans le monde entier!
Mai 2024 antisioniste:
Nouvelles solidarités
et nouvelles "victoires d'étapes"
dans le monde entier!
Protestations pour Gaza dans le monde entier.
En Irlande, Espagne et Californie plusieurs universités suspendent leurs collaborations avec Israël
11.05.24 -CU Apartheid Divest (Crédit image: Manifestation de solidarité avec la Palestine à Dhaka, Bangladesh.)
Les actions de solidarité et de protestation contre le génocide à Gaza s’étendent désormais à tous les continents : des centaines d’étudiants ont occupé l’Université de São Paulo, au Brésil, avec un campement, tandis que d’immenses manifestations dénonçant le génocide perpétré par Israël à Gaza ont eu lieu à Dhaka, au Bangladesh.
Manifestation à Dhaka, Bangladesh. Photo : CU Apartheid Divest
Les campements pacifiques se poursuivent dans plusieurs Universités du Royaume-Uni, notamment à Sheffield, Liverpool, Manchester, Londres, Édimbourg, Oxford et Cambridge.
Photos du Sheffield Campus, Coalition pour la Palestine
Camp d’étudiants à Liverpool. Photo : https://twitter.com/jlthorne_
Plus de 1 700 professeurs, étudiants et anciens étudiants de l’Université de Cambridge ont signé une lettre ouverte exprimant leur soutien aux manifestants qui ont installé un campement en solidarité avec la Palestine, défendant leur droit à la liberté d’expression et de protestation, et appelant l’université à mettre fin à toute complicité potentielle avec la guerre d’Israël à Gaza.
Photo https://twitter.com/JacobAD82
Aux Etats-Unis, le premier campement d’enseignants à la New School de New York, suite à l’arrestation brutale de 40 étudiants, a débuté comme une action de solidarité avec eux. Le campement porte le nom de Refaat Alareer, poète et activiste palestinien tué en décembre 2023 sous les bombardements israéliens à Gaza, et reprend les revendications des étudiants en faveur d’un désinvestissement de la guerre à Gaza.
Photo : CU Apartheid Divest
L’initiative de solidarité avec les étudiants lancée par les travailleurs de l’Université de Columbia, qui se sont mis en grève en se mettant en congé de maladie jusqu’à ce que la police ait quitté le campus et que les étudiants aient bénéficié d’une amnistie totale, a recueilli des centaines d’adhésions au cours de la semaine écoulée.
La campagne visant à rompre les liens avec les universités et les entreprises israéliennes commence à porter ses fruits : le Trinity College de Dublin, en Irlande, a décidé de se désinvestir des entreprises israéliennes complices du génocide après un campement d’une semaine organisé par les étudiants, et la Sacramento State University a annoncé une stratégie d’investissement visant à exclure « les entreprises et les fonds qui profitent du génocide, de la purification ethnique et des activités qui violent les droits de l’homme fondamentaux ».
La conférence des recteurs des universités espagnoles (qui regroupe 50 universités publiques et 26 universités privées) a exprimé publiquement dans une lettre sa solidarité avec « les sentiments de nos campus et la demande qui en découle ». Les universités ont l’intention de suspendre leur collaboration avec les universités israéliennes qui n’ont pas exprimé un engagement ferme en faveur de la paix et du respect du droit humanitaire international.
En outre, les universités se sont engagées à intensifier la coopération avec le système scientifique et d’enseignement supérieur palestinien et à développer les programmes de coopération, de volontariat et d’assistance en faveur de la population réfugiée. La lettre appelle également à un cessez-le-feu permanent et à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.
Sources :
Canale Telegram #ComplicidadGlobal
CU Apartheid Divest***********************************************************************
Bangladeshi students wave Palestinian flags, as they march during a pro- Palestinian demonstration at the Dhaka University area in Dhaka, Bangladesh, Monday, May 6, 2024.
(AP Photo/ Mahmud Hossain Opu ) >>>
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NDLR: CETTE CARTE, BIEN QUE RÉCENTE, N'EST PAS EXHAUSTIVE, NOTAMMENT A PROPOS DE L'AMÉRIQUE LATINE, DÉSORMAIS ÉGALEMENT EN MOUVEMENT:
Des étudiants campent à l'Université de São Paulo (USP), en soutien aux Palestiniens et contre les attaques d'Israël dans la bande de Gaza, à São Paulo, au Brésil, le 9 mai 2024.L'Université de Sao Paulo, considérée comme l'université la plus prestigieuse d'Amérique latine, a été marquée par une mobilisation estudiantine contre Israël.
Les étudiants, qui ont installé le campement de solidarité devant le rectorat, ont exigé que le Brésil rompe ses liens diplomatiques et économiques avec Israël.
Ils ont brandi des drapeaux palestiniens, scandant "Palestine libre" et un "cessez-le-feu immédiat".
S'adressant à l'agence de presse espagnole EFE, l'étudiant Francisco Napolitano a déclaré que les manifestations en soutien à la Palestine dans les universités des États-Unis les avaient inspirés.
Depuis avril dernier, les universités américaines, canadiennes, britanniques, françaises et indiennes... ont été marquées par des manifestations rejetant la guerre israélienne contre Gaza et exigeant que les administrations universitaires mettent fin à leur coopération académique avec les universités israéliennes.
Les manifestants, étudiants et professeurs, hommes et femmes, exigent également que leurs universités retirent leurs investissements des entreprises qui soutiennent l'occupation des territoires palestiniens et qui participent à l'armement de l'armée israélienne.
Ces manifestations se poursuivent malgré le recours à la force par certaines universités et l'arrestation de plusieurs étudiants.
Encore ailleurs: (Danemark) Copenhague!
Irlande:
une première "victoire d'étape"!
Gaza: une université irlandaise arrête d'investir en Israël
Le Trinity College de Dublin a décidé de se séparer de ses investissements dans les entreprises israéliennes, après la mobilisation de ses étudiants pro-palestiniens.
People protest against Israel ties at the Trinity College Dublin campus, in Dublin / Photo: Reuters (Reuters)Le prestigieux établissement irlandais a annoncé par voie de communiqué, publié sur son site internet, ce jeudi, avoir trouvé un accord avec les étudiants pro-palestiniens qui ont installé un campement depuis cinq jours dans le cadre d'un mouvement étudiant mondial contre la guerre israélienne à Gaza.
Conformément à cet accord, les étudiants de l’université Trinity College de Dublin mobilisés pour la cause palestinienne, devraient mettre fin à leur campement.
Le communiqué indique que le Trinity College a décidé de se séparer ‘’des investissements dans les entreprises israéliennes qui ont des activités en territoire palestinien occupé et apparaissent sur la liste noire des Nations unies.’’
L’université projette également de se désinvestir d’autres firmes israéliennes, selon le communiqué.
Le professeur Eoin O'Sullivan, qui a mené les négociations pour le compte de la direction de l'université, a exprimé sa satisfaction d'être parvenu à un accord avec les étudiants.
De son côté, Laszlo Molnarfi, président du syndicat étudiant de l’établissement a indiqué qu'après deux réunions avec la direction de l'université, les étudiants avaient reçu une lettre confirmant que leurs revendications avaient été satisfaites.
"Israël État terroriste"
Les étudiants du Trinity College de Dublin ont installé, le 3 mai courant, un campement pro-palestinien sur le campus, exigeant de la direction qu’elle coupe les ponts avec Israël en raison de ses ‘’crimes’’ à Gaza.
Les étudiants avaient planté leurs tentes par dizaines sur lesquelles ils ont accroché le drapeau palestinien et des banderoles avec des inscriptions telles que : ‘’Israël est un État terroriste’’, ‘’Arrêtez le génocide’’, ‘’Du fleuve à la mer’’ et ‘’Palestine libre’’.
Le 18 avril dernier, des étudiants pro-palestiniens de l'université américaine de Columbia ont lancé une occupation des pelouses du campus pour demander à la direction de l'établissement de couper ses relations avec des entreprises qui ont des liens avec Israël.
Plus tard, les manifestations estudiantines pro-palestiniennes se sont étendues à d’autres grandes universités des États-Unis dont, entre autres, l’université de Harvard, l’université de New York, l’université de Yale, le Massachusetts Institute of Technology, l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l’université de Caroline du Nord.
La vague de protestation sans précédent aux États-Unis a touché, par la suite, les universités européennes notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, mais aussi au Canada ou encore en Inde, qui ont été les théâtres de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines, exigeant la fin de la guerre à Gaza et le boycott des entreprises qui livrent des armes à Israël.
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Source principale: La Voix du Nord
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Tribune: 1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »
Publié le ven 10/05/2024 - 11:13
Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
Nous, ancien·nes étudiant·es de Sciences Po et de ses doubles diplômes, ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es de Sciences Po mobilisé·es pour la justice en Palestine : "Ne nous regardez pas. Rejoignez-nous." Nous les soutenons dans leur lutte admirable contre l’inaction et le silence de notre Alma Mater face à ce que l'ONU qualifie de génocide à Gaza. Nous nous désolidarisons catégoriquement des alumni qui appellent à davantage de mesures disciplinaires et instrumentalisent la lutte contre l’antisémitisme.
Nous mobilisons aujourd’hui le réseau alumni pour protéger ces étudiant·es, qui sont de plus en plus réprimé·es, et pour soutenir leurs revendications : la condamnation officielle et sans équivoque des crimes de l'armée israélienne, l'ouverture d'une commission d'enquête éthique sur les partenariats de Sciences Po avec les universités pouvant jouer un rôle dans le génocide et l'apartheid, ainsi que l’amnistie totale du personnel, et des étudiant·es mobilisé·es dans tous les campus depuis octobre 2023. Nous appelons les alumni à nous rejoindre dans notre désengagement de tous types d'évènements directement liés à notre institution tant que ces demandes ne seront pas satisfaites. Enfin, nous invitons les avocat·es, diplomates, journalistes, professeur·es et tous ceux qui souhaitent soutenir et parrainer les étudiant·es mobilisé·es à nous contacter [adresses de contact en fin de tribune].
Nos actions sont la conséquence de l'absence de réactions de l’administration de Sciences Po aux multiples lettres. Dans un courrier du 26 mars resté sans réponse, 188 alumni dénonçaient déjà les accusations graves de “dérapages antisémites”, portées avant l’investigation, par le président de l’association Sciences Po Alumni, contre des étudiant·es ayant participé à la journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Nous condamnons toute forme d’antisémitisme ainsi que son instrumentalisation, qui a par ailleurs été critiquée par des étudiant·es et alumni juif·ves car elle invisibilise les personnes juives qui luttent pour la justice en Palestine. Aucune considération n’a non plus été accordée à la pétition signée par plus de 300 alumni exprimant leur solidarité avec le mouvement étudiant, ni à la tribune de plus de 400 enseignant·es, doctorant·es et chercheur·euses de Sciences Po et du supérieur qui déplorent les méthodes répressives dont l’administration fait l’usage.
Nous condamnons fermement la position ambiguë de Sciences Po à l'égard du génocide en cours, et son refus de dénoncer l’armée israélienne pour ses crimes et son insoumission à la Cour Internationale de Justice. Nous n'avons aucune illusion quant aux deux poids, deux mesures de l’école devant la guerre en Ukraine et le génocide à Gaza. En 2022, après avoir investigué les liens des universités russes partenaires de Sciences Po avec la guerre en Ukraine, l’administration a suspendu l’intégralité de ses accords de coopération universitaire en Russie. À l’inverse, aucune investigation n’a encore été faite sur les universités israéliennes partenaires de Sciences Po. Et ce, malgré le soutiendes ces universités à l’armée israélienne, par exemple en fournissant “divers équipements logistiques à plusieurs unités militaires.” Il est dorénavant incontestable que Sciences Po cède à la pression du gouvernement français qui n’a pas imposé de sanctions contre Israël, au lieu de s’aligner sur les valeurs démocratiques, d’égalité et d’ouverture sur le monde qu’elle professe.
La mobilisation des étudiant·es ne représente pas une “minorité radicalisée,” “dangereuse” ou “islamo-gauchiste”, mais un mouvement universitaire mondial d’indignation devant l’irrespect flagrant du droit international ayant conduit à une catastrophe humanitaire, environnementale et matérielle à Gaza. Nous sommes profondément troublés de voir la situation des étudiant·es mobilisé·es, confronté·es au harcèlement, à la diffamation, ainsi qu’à l'intimidation et aux menaces inadmissibles de suspension de scolarité par l'administration.
Nous dénonçons l'appel de la police pour déloger les étudiant·es ayant organisé des sit-in pacifiques dans les locaux de l’école. Rappelons que ce type de blocage est loin d'être un phénomène nouveau à Sciences Po, et qu’il n’a jamais suscité de telles réactions. Nous demandons à l’administration de défendre publiquement ses étudiant·es face à l’agitation politico-médiatique insensée, qui a notamment paralysé la tenue d’un débat académique pendant des mois. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
Enfin, nous saluons le CERI, le Médialab et tous les professeur·es qui ont appelé à la protection des étudiant·es et de la liberté académique. Nous remercions les étudiant·es mobilisé·es pour leur engagement sans faille et tenons à leur dire : vous nous faites honneur. À l’image des étudiant·es engagé·es contre la guerre au Vietnam et contre l’apartheid en Afrique du Sud qui étaient tout aussi réprimé·es en leur temps, l’Histoire vous donnera raison. À tous ceux qui les diabolisent : ce n’est pas uniquement des étudiant·es que vous attaquez, ni simplement la Cour Internationale de Justice ou l’ONU, mais la conscience humaine.
Pour signer cette tribune, cliquez sur le lien.
Contact : scpoalums4pal@gmail.com ou scpoalumni4pal@gmail.com
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SUITE A UN PROBLÈME TECHNIQUE LA 1ère ÉDITION DE CET ARTICLE A ÉTÉ SUPPRIMÉE ET REMPLACÉE PAR:
Mai 2024 antisioniste: Science Po toujours à l'avant-garde, les "anciens" montent en ligne!!!
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La Turquie a cessé les échanges commerciaux avec Israël
Le 02 mai 2024 à 18:22JERUSALEM, 2 mai (Reuters) - La Turquie a suspendu tout échange commercial avec Israël, a annoncé jeudi le ministre israélien des Affaires étrangères.
S'exprimant sur le réseau social X, Israel Katz accuse le président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir enfreint les accords commerciaux bilatéraux en stoppant importations et exportations.
Et si on revendiquait la même "diplomatie"
de la part de la Macronie???
Peut-être une bonne idée de revendication
pour nos jeunes camarades de Science Po???
Et pour les autres aussi, tant qu'à faire...
Dans le genre "exemple à suivre!"
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A la nuit les militants sionistes ont attaqué le campement du campus UCLA (Los Angeles), "préparant le terrain" pour l'intervention policière qu'ils ont ainsi rendue "inévitable"...!
Même si l'on n'est pas un fan de France 24, il y a parfois des efforts de faits pour informer sur la logique des faits ...surtout si on regarde les vidéos dans l'ordre chronologique...
Face au cycle provocation-répression, pour lequel les militants sionistes rendent manifestement un "service" au système, il n'y a qu'une seule solution:
L'extension du mouvement!
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Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao
mardi 30 avril 2024, par
Leys, l’homme qui a déshabillé Mao
Public Sénat - 3 février 2024 - 52’22
Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4
Note du posteur sur VLR: "Je signale ce documentaire de Public Sénat sur Simon Leys (pseudo de Pierre Ryckmans), celui qui a écrit le fameux livre sur Mao, publié aux éditions Champ Libre. Le docu date de février dernier, et il porte sur deux sujets qui sont au cœur de ce qui anime ce site : Mai 68, et le maoïsme (qui n’est pas ma tasse de thé, même chinois, mais qui fait partie de l’histoire). Le débat n’est pas à la suite, mais vous ne ratez pas grand-chose. Si quelqu’un peut mettre en ligne ce docu.
Fiche Wikipedia du docu :
Le docu est sur Youtube : Leys, l’homme qui a déshabillé Mao
Public Sénat (présentation du docu) 3 févr. 2024
Dans l’époque sombre et confuse que nous traversons, Public Sénat poursuit la mise en lumière d’esprits clairs et courageux. Après des films sur Raymond Aron et Albert Camus, ce documentaire porte sur Simon Leys, qui s’inscrit dans la même filiation intellectuelle : celle des hommes qui regardent le monde tel qu’il est.
Simon Leys (né Pierre Ryckmans) a en effet été le premier et le plus lucide dénonciateur des crimes maoïstes, qui ont provoqué la mort de 60 à 100 millions de personnes. Son ouvrage « Les Habits Neufs du Président Mao » publié dès 1971 reste une référence sur ce sujet.
Rendant hommage pour la première fois à ce sinologue d’une culture stupéfiante, ce « spectateur engagé » qui a regardé la réalité du maoïsme en face, ce film raconte aussi le prix que cet homme a payé pour son courage : une immense solitude.
Ce documentaire montre bien le décalage abyssal entre ce que Leys voit en Chine et la petite musique révolutionnaire qui se joue au quartier latin. D’un côté Simon Leys décrit un Mao Machiavel, cynique, ivre de pouvoir, qui plonge le pays dans un chaos sanglant. D’un autre côté, en Occident, de jeunes gauchistes et intellectuels brillants aveuglés par la propagande rêvent d’un Orient rouge parfait, d’une révolution pure.
Cette profonde incompréhension est illustrée par une archive de Philippe Sollers récitant avec délectation un petit poème de Mao, le louant comme l’un des éminents penseurs du XXe siècle.
L’auteur « Des Habits Neufs du président Mao » montre, preuve à l’appui, que le maoïsme n’a rien à envier au fascisme.
« Simon Leys, l’homme qui a déshabillé Mao » exhume les rares entretiens et films mettant en scène Simon Leys. On y redécouvre notamment le mythique passage à Apostrophes en 1983 qui a révélé cet écrivain belge exceptionnel, ce « decent man » selon la formule d’Orwell que Leys aimait tant. Son sens de la nuance, de la mesure raisonne plus que jamais aujourd’hui.
Avec la contribution de René Viénet ami et éditeur de Leys, Amélie Nothomb, Franz Olivier Giesbert, Pierre Haski, Nicolas Idier et Chloé Froissart, spécialistes de la Chine et Chen Yan, historien.
Réalisateurs :
Fabrice Gardel
Année de Production : 2023
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http://cieldefrance.eklablog.com/a-propos-du-film-public-senat-sur-simon-leys-a215743081
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La jeunesse étudiante US Résistante et solidaire de la Palestine
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Médaille Olympique
dimanche 28 avril 2024, par
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