Le 22 novembre, Israël arrête Mohammed Abou Salmiya, directeur général de l'hôpital - qui a toujours nié que l’hôpital serait utilisé par le Hamas - alors qu’il tentait d'évacuer vers le sud de la bande de Gaza via un corridor humanitaire ouvert par Tsahal, ainsi que cinq autres personnels de santé, pour être interrogés par les services de renseignement de Tsahal15.
L’armée israélienne assiège à nouveau l'hôpital Al-Shifa en mars 2024, où des milliers de Gazaouis sont réfugiés depuis des semaines, affirmant rechercher des commandants du Hamas et du Jihad islamique. Elle lance un raid, appuyé par des chars et des bombardements aériens, à partir du 18 mars. Selon le témoignage d'un membre du personnel soignant : « Nous avons été prévenus que toute personne qui s’aventurait dehors serait prise pour cible par des tireurs d’élite. Nous ne pouvons pas sortir pour secourir les victimes dans la cour. Des familles qui ont tenté d’évacuer l’hôpital ont été ciblées. Il y a des morts. Nous sommes assiégés. Sans eau ni électricité. Ils nous ont littéralement coupé du monde extérieur16. » Le 22 mars, alors que les opérations sont toujours en cours, l'armée israélienne affirme avoir tué ou capturé des centaines de « terroristes » en quatre jours de combats. Treize patients sont morts depuis le début de l’incursion, parmi lesquelles quatre personnes placées sous respirateur dans l’unité de soins intensifs, après que l’électricité a été coupée. Le 22 mars, l'armée israélienne menace de dynamiter l’établissement si les réfugiés et patients qui s'y trouvent encore n'évacuent pas. La défense civile et le Croissant-Rouge indiquent ne pas être en mesure de répondre aux appels à l’aide de la population, toute la zone étant bouclée par Tsahal et les alentours bombardés16.
En se retirant de l’établissement de santé après deux semaines de siège, les forces armées israéliennes ont laissé derrière elles des corps en décomposition et d’immenses destructions.
Larguer de l’aide humanitaire sur la bande de Gaza tout en livrant des armes à Israël. Le paradoxe de la guerre qui se joue dans l’enclave assiégée se résume en une image, publiée ce lundi 1er avril par l’Agence France Presse. Une dizaine de colis suspendus à des parachutes viennent d’être lâchés par des avions occidentaux à quelques kilomètres de l’hôpital Al-Shifa, que l’armée israélienne vient de transformer en un gigantesque champ de ruines.
Après quatorze jours de siège, loin des regards des journalistes et des humanitaires, Tsahal a achevé ce lundi 1er avril son opération d’envergure dans le plus grand centre hospitalier de l’enclave, dans la ville de Gaza. Le 18 mars, elle avait lancé un assaut «ciblé» sur ce vaste établissement, accusé d’abriter des commandants du Hamas et du Jihad islamique. L’annonce du retrait a immédiatement provoqué un afflux de plusieurs centaines de personnes vers le complexe médical, qui a accueilli jusqu’à 50 000 déplacés. Ces femmes et ces hommes espéraient y retrouver leurs proches disparus ou récupérer des affaires abandonnées de manière précipitée lors de leur fuite.
«Tués ou morts de faim»
Au lieu de cela, les Gazaouis ont découvert des scènes d’apocalypse dignes de celles des batailles d’Alep ou de Mossoul. L’hôpital Al-Shifa, créé en 1946 pendant le mandat britannique et d’une capacité de 700 lits, a été réduit à néant par l’offensive terrestre et les frappes aériennes. Les bâtiments ont été détruits, calcinés ou pulvérisés. Des images montrent des cadavres en décomposition, dévorés par les insectes, qui gisent encore sur le sol au milieu des montagnes de gravats. Des hommes font des va-et-vient dans l’établissement avec des civières. D’autres hurlent leur douleur au milieu de la foule. Selon des médecins et des civils présents sur place, une vingtaine de corps ont été retrouvés, dont certains semblent s’être fait rouler dessus par des véhicules militaires.
Des témoins ont affirmé que certains individus avaient été menottés avant d’être tués. «Certains membres du personnel médical ont été tués, torturés ou détenus. Surtout, ils ont été assiégés pendant deux semaines sans aucun matériel médical, ni même de nourriture ou d’eau, a déclaré Raed al-Nims, porte-parole du Croissant-Rouge palestinien. Nous n’avons pas encore de chiffres définitifs, mais il ne fait aucun doute que de nombreux civils ont été tués soit directement par les forces d’occupation israéliennes soit morts de faim.» Dimanche, l’Organisation mondiale pour la santé indiquait que 107 patients dépourvus de soins médicaux, dont quatre enfants, se trouvaient encore dans l’hôpital Al-Shifa et que 21 autres étaient morts depuis le début du siège. Selon le gouvernement du Hamas, qui a appelé la Cour internationale de justice à enquêter sur ces «crimes», environ 400 Palestiniens ont été tués lors de cette opération. Parmi eux, la docteure Yusra Al-Maqadma et son fils Ahmed Al-Maqadma.
il y a quelques jours, nous écrivions donc sur Ciel de France :
« Évidemment la question reste posée, même si ces criminels étaient essentiellement en mission pour le régime ukronazi de Kiev et ses sponsors, principalement US, de savoir si l'EI en tant que tel a ou non une part dans l'organisation de ce crime.
Il a de toute façon une part essentielle de responsabilité, du fait d'avoir cautionné, même si par absence de réaction crédible, la "revendication" qui en a été faite. Ce n'est évidemment pas la première fois que ce type d'organisation s'attribue de manière "opportuniste", au sens charognard du terme, les actions terroristes des autres.
Mais ici l'EI rend donc exactement à l'Occident le "service" dont il a besoin, et en ce sens on peut donc considérer que, politiquement au moins, cet attentat horrible est bien, comme on l'a déjà vu, une "coproduction" USA-Ukraine-EI: "Le Triangle de la Mort"! »
Le sujet de l’article était donc cette petite « révélation », pourtant on ne peut plus visible sur leur « photo de groupe » sur la scène même du crime, que les « terroristes islamistes » n’étaient que les « islamistes d’un jour » et certainement même pas des musulmans convaincus, agissant pour la « foi », fût-ce une forme de « foi » particulièrement fanatique et même sanguinaire.
A l’occasion du récent communiqué du Comité d’enquête, dont les journaux occidentaux, pour une fois, ont assez bien traduit l’essentiel, même si pour tenter d’en dénigrer la pertinence, il était intéressant d'entreprendre une lecture de la presse russe du même jour sur le sujet.
Et en complément, une brève étude comparative des deux versions, française et russe, de la notice Wikipédia sur le sujet.
La version russe, nettement plus « factuelle », ce qui est normalement la fonction d’une encyclopédie, du reste, donne une brève présentation à caractère biographique des protagonistes, dont les quatre criminels tueurs.
Il en ressort nettement que ce sont quatre paumés, socialement marginalisés, sans rapport particulier avec la religion, même « intégriste », sauf à la rigueur le supposé « chef » du commando, dont le frère serait mort en Syrie pour le compte de l’EI, il y a déjà quatre ans. Mais même celui-là n’était manifestement pas décidé à mourir en « martyr de la cause islamiste » et espérait donc bien se tirer en Ukraine où, avec ses complices, ils étaient supposés être attendus et accueillis en « héros », selon leurs dires, et profiter de leur paye de tueurs à gages.
En un sens, et c’est déjà ça, il est loin le temps où les paumés de toutes sortes émigraient par millers vers les « bases » de l’EI, prêts à sacrifier leur vie simplement pour la gloire éphémère du « martyr » médiatiquement « passé à la trappe » des affaires anciennes, quelques heures ou quelques jours plus tard.
Dans le cas du Crocus, la piste des commanditaires semble toujours mener vers l’Ukraine, d’où venait l’argent et donc vraisemblablement, les ordres. C’est aussi vers l’Ukraine que les terroristes ont donc tenté de se « replier », prenant le risque majeur d’être interpellés en route, et cela reste inexplicable s’ils n’avaient pas réellement l’espoir d’une récompense significative, du moins, dans leur esprit limité.
Mais pour ce qui est de la préparation logistique et « technique » de cet attentat, elle semble bien avoir eu lieu essentiellement en Turquie, sans pour autant que la responsabilité de ce pays puisse être incriminée dans cette affaire, où la majorité des « intervenants », dans la pratique monstrueuse, sont originaires du Tadjikistan. Il s’avère que la Turquie « abrite », mais pas forcément de son plein gré, des filières de passage entre le Tadjikistan et la Russie. Et le Tadjikistan, lui-même, fait son possible pour ne pas se retrouver « noyauté » par ce qui reste de l’EI, en Asie Centrale, et qui se cache derrière le sigle EI-K, supposément « Afghan ». Ces jours derniers, une dizaine de personnes ont été arrêtées au Tadjikistan, dans le cadre de l’enquête sur le Crocus, et près de 150 en Turquie, dans une rafle consécutive, mais dont plusieurs dizaines pourraient être en lien avec l’affaire du Crocus.
Mais qu’en est-il en réalité de ce groupuscule terroriste, certes « né » sur les terres afghanes, mais qui en a été violemment expulsé par les Talibans, ce que les médias occidentaux "oublient" systématiquement de mentionner ? En réalité il semble donc essentiellement subsister à l’état de réseaux dans une partie de la population tadjike, qui a tendance à migrer vers d’autres pays, en raison de ses difficultés sociales. Comme le montrent les « portraits » des terroristes du Crocus, il s’agit d’éléments davantage attirés par quelques subsides que par la religion. Autrement dit, ce « réseau » EI-K lui-même existe essentiellement par des subsides « externes », du genre provenant des commanditaires du crime du Crocus, qui ont donc leur propre agenda criminel dans le cadre des affrontements géostratégiques en cours. Ce réseau EI-K n’agit donc contre la Russie que parce que d’autres intervenants dans ces affrontement ont les moyens de le financer et de le diriger en fonction de leurs propres objectifs, même s’ils ont, pour le spectacle médiatique occidental, suffisamment d’apparences « islamistes » pour être « officiellement » revendiqués par les restes de l’EI-K.
C’est donc bien dans ce contexte que l’on a vite été tenté d’écrire :
« …l'EI rend donc exactement à l'Occident le "service" dont il a besoin, et en ce sens on peut donc considérer que, politiquement au moins, cet attentat horrible est bien, comme on l'a déjà vu, une "coproduction" USA-Ukraine-EI: "Le Triangle de la Mort"! »
Sans avoir employé une formule aussi radicale, il se trouve néanmoins que dès le 24 mars Maria Zakharova, porte parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, publiait sur le site «Комсомольская правда» une analyse resituant précisément le contexte géopolitique dans lequel l’attentat du Crocus a pu se produire.
Comme chacun pourra le voir, c’est bien la trame sur laquelle se noue précisément ce que nous avons appelé « Le Triangle de la Mort » !
Luniterre
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24 марта 2024 22:01
24/03/2024
Мария Захарова:
Байдену мил не мир, а ИГИЛ*
Maria Zakharova :
Pour Biden, ce n’est pas la paix qui est bonne, mais l’Etat Islamique.
Официальный представитель МИД России в статье для «Комсомольской правды» рассказала, кто сеет управляемый хаос в интересах США.
La représentante officielle du Ministère des Affaires Etrangères de Russie a expliqué pour le journal «Комсомольская правда» qui sème le chaos dirigé, dans l’intérêt des Etats Unis.
Американские политинженеры загнали себя в ловушку рассказами про то, что теракт в «Крокус Сити Холле» совершен запрещенной в России террористической организацией ИГИЛ*. Почему они это делают, понятно - выхода нет.
L’ingénierie politique américaine s’est piégée elle-même en affirmant que l’acte terroriste au « Crocus City Hall » a été commis par une organisation terroriste interdite en Russie, l’Etat Islamique. Pourquoi font-ils cela, clairement, parce qu’ils sont dans une situation sans issue.
Миллиарды долларов и невиданное количество оружия, вложенные безотчетно и с использованием коррупционных схем в киевский режим, агрессивная риторика в отношении России и оголтелый национализм, запрет на ведение мирных переговоров по Украине и бесконечные призывы к силовому решению конфликта, отказ осуждать многолетние теракты в исполнении киевского режима и массированная информационно-политическая поддержка любых, даже самых страшных акций Зеленского - всё это прямо и косвенно указывает на вовлеченность нынешних обитателей «Белого дома» в спонсорство украинского терроризма.
Des milliards de dollars et une quantité sans précédent d’armes placés inconsidérément et avec l’utilisation de méthodes de corruption dans le régime de Kiev, une rhétorique agressive à l’égard de la Russie et un nationalisme enragé, l’interdiction de mener des pourparler de paix au sujet de l’Ukraine et les appels sans fin à une solution violente du conflit, le refus de condamner les actes terroristes de nombreuses années dans la pratique du régime de Kiev et le soutien politico-informationnel de toutes les actions de Zelensky, même les plus horribles, tout cela témoigne directement et indirectement de l’implication des habitants actuels de la Maison Blanche dans le parrainage du terrorisme ukrainien.
Отсюда и ежедневное «отмазывание» Вашингтоном своих подопечных в Киеве, и попытка прикрыть себя вместе с созданным ими же режимом Зеленского пугалом запрещенного ИГИЛ*.
D’où la « recherche d’excuses » quotidienne par Washington pour son protégé à Kiev, et la tentative de se cacher ensemble avec le régime de Zelensky créé par eux derrière l’épouvantail de l’Etat Islamique interdit.
И тут они попали в свой же собственный ржавый капкан.
Et là, ils sont tombés sur leur propre chausse-trappe rouillée.
А что такое ИГИЛ*?
Mais qu’est-ce que l’Etat Islamique ?
В свое время в рамках противодействия Советскому Союзу в Афганистане Вашингтон активно поддерживал моджахедов, вооружал и направлял их.
En son temps, dans le cadre de la lutte contre l’Union Soviétique en Afghanistan Washington a activement soutenu, armé et dirigé les moudjahidines.
Уже в бытность госсекретарем, Хиллари Клинтон, едва не хлопая в ладоши, вспоминала: «...завербуем этих моджахедов. И это замечательно. Давайте импортируем в Афганистан ваххабитскую разновидность ислама для того, чтобы мы могли одолеть СССР».
Hillary Clinton s’est rappelé de ses paroles quand elle était encore secrétaire d’Etat, quasiment en applaudissant : « …nous recruterons ces moudjahidines. Et c’est merveilleux. Importons en Afghanistan la variété wahhabite de l’islam pour que nous puissions venir à bout de l’URSS ».
Именно по итогам той афганской кампании и появилась «Аль-Каида»* (признана террористической организацией, запрещена в РФ).
Et c’est précisément comme résultat de cette campagne afghane qu’est apparue « Al-Qaïda » (reconnue interdite comme organisation terroriste dans la Fédération de Russie).
Оставим на время Афганистан и перенесемся в Ирак.
Mais laissons l’Afghanistan pour l’instant et passons à l’Irak.
В 2003 году США под ложным предлогом совершили военную интервенцию в Ирак, в результате которой на улице оказались все члены партии «Баас», которые как раз и составляли основу армии, полиции, сил безопасности Саддама Хусейна. Все эти молодые и зрелые, умеющие воевать мужчины оказались без работы. Позже они и составили основной боевой костяк экстремистов.
En 2003 les USA ont commis une intervention militaire en Irak sous un prétexte mensonger, en résultat de laquelle se sont retrouvés à la rue les membres du parti « Baas », qui formaient précisément la base de l’armée, de la police et des forces de sécurité de Saddam Hussein. Tous ces hommes jeunes et matures, en capacité de combattre, se sont retrouvés sans travail. Par la suite ils ont formé l’épine dorsale de la base combattante des extrémistes.
В апреле 2006 года газета TheWashingtonPost обнаружила во внутренних документах Пентагона, что с 2004 по 2006 год американская военная пропаганда намеренно преувеличивала роль первого лидера «повстанческого» движения - «Аль-Каиды в Ираке» - Абу Мусаб аз-Заркави, выставляя его в глазах многих мусульман как защитника веры.
En avril 2006 le journal Washington Post a découvert dans les documents intérieurs du Pentagone, que de 2004 à 2006 la propagande de guerre américaine a intentionnellement exagéré le rôle du premier leader du mouvement « rebelle » « Al-Qaïda en Irak », Abou Moussab al-Zarqaoui, en le présentant aux yeux de nombreux musulmans comme un défenseur de la foi.
Уже в октябре 2006 года на базе «Совещательного собрания моджахедов» была создана новая джихадистская группировка, объединившая террористов аль-Масри с другими исламистами - «Исламское государство Ирака» (ИГИ). Лидером новой организации назначили Абу Омара аль-Багдади, которого незадолго до этого американцы зачем-то выпустили из иракской тюрьмы. О как!
Déjà en octobre 2006 sur la base du « Conseil consultatif des moudjahidines » a été créé un nouveau regroupement djihadiste, unissant les terroristes d’Al-Masri avec d’autres islamistes, « L’Etat islamique d’Irak ». Ils ont nommé comme leader de la nouvelle organisation, Abou Omar Al-Bagdadi, qui, peu de temps avant cela, avait été sorti, pour quelque prétexte, d’une prison irakienne. Etpourcause !
Он наладил активное сотрудничество с исламистами в Сирии, сражавшимися с законным правительством Башара Асада, и в апреле 2013 года расширение сферы деятельности получило своё отражение в новом названии террористической организации - «Исламское государство Ирака и Леванта» (ИГИЛ*). В 2014 году группировка провозгласила формирование халифата в Ираке и Сирии.
Il a établi une collaboration active avec les islamistes en Syrie combattant le gouvernement légal de Bachar El-Asssad, et en avril 2013 l’élargissement de la sphère d’activité a reçu sa traduction dans le nouveau nom de l’organisation terroriste : « L’Etat islamique en Irak et au Levant ». En 2014 le regroupement a proclamé la formation du califat en Irak et en Syrie.
Американцы всё-таки стали бороться с ИГИЛ*, сколотили «коалицию», но только после того, как игиловцы убили американских граждан.
Néanmoins les Américains ont commencé à combattre l’EI, ils ont rassemblé une « coalition », mais seulement après que l’EI ait tué des citoyens américains.
Получается, что вслед за созданием «Аль-Каиды»* американцы вольно или невольно приложили руку к тому, чтобы создать ещё одного монстра - ИГИЛ*, который потом стал бесконтрольно совершать жуткие теракты по всему миру.
Cela a abouti à ce qu’à la suite de la création d’« Al-Qaïda », les américains, bon gré mal gré, ont prêté la main à ce que soit créé encore un monstre, l’EI, qui, par la suite a commencé, hors de contrôle, à commettre des actes terroristes macabres à travers le monde entier.
В наши дни эксперты и американские же отставники справедливо указывают на решающую роль Вашингтона и его союзников в рождении и продолжении существования ИГИЛ*.
De nos jours, les experts américains actifs et retraités mettent en évidence le rôle décisif de Washington et de ses alliés dans la naissance et la continuation de l’existence de l’EI.
Террористический интернационал
L’internationaleterroriste
Перемещаемся в Сирию. По просьбе законного правительства Сирии в 2015 году Россия направила авиагруппу ВКС для оказания содействия сирийской армии в борьбе с террористами.
Transportons nous en Syrie. En 2015, à la demande du gouvernement légal de la Syrie la Russie a envoyé un groupe aérien de ses Forces Armées Aérospatiales pour aider l’armée syrienne dans sa lutte contre le terrorisme.
Это нарушило планы игиловцев по взятию под свой контроль обширных территорий в Ираке и Сирии, включая Алеппо и Дамаск.
Cela a perturbé les projets des islamistes de prendre sous leur contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie, incluant Alep et Damas.
На достижение этих целей работал целый «террористический интернационал» - десятки тысяч боевиков из более чем 80 стран.
Pour la réussite de ces objectifs toute une « internationale terroriste » a été mise en œuvre: des dizaines de milliers de combattants de plus de 80 pays.
Лишь наше вмешательство позволило сирийской армии остановить эту угрозу и освободить от террористов большую часть страны.
Seule notre intervention a permis à l’armée syrienne d’arrêter cette menace et de libérer la plus grande partie du pays des terroristes.
Президент России Владимир Путин в 2015 году на сессии Генассамблеи ООН предложил создать единый антиигиловский фронт по образу антигитлеровской коалиции.
Le président de la Russie Vladimir Poutine, en 2015, à la session de l’Assemblée Générale de l’ONU a proposé de créer un front uni anti-Etat Islamique, sur le modèle de la coalition antihitlérienne.
Но получили в ответ не радостное согласие, а звериный оскал Запада.
Mais il n’a pas reçu en réponse l’accord heureux, seulement le rictus de l’Occident.
Штаты тогда нам не только не помогали, а наоборот - всячески мешали бороться с ИГИЛ. Интересно, правда?
Les Etats-Unis, à l’époque, non seulement ne nous ont pas aidé, mais au contraire ils ont entravé de toutes les manières possibles la lutte contre l’EI. Intéressant, n’est-cepas ?
При этом на юго-востоке Сирии продолжает существовать экстремистский анклав - т.н. лагерь беженцев «Ат-Танф», который, будучи под контролем американцев, стал прибежищем террористов и центром их подготовки перед отправкой на задания.
Et de plus dans le sud-est de la Syrie continue d’exister une enclave extrémiste, le prétendu camp de réfugiés d’« Al-Tarif » (**), qui, étant passé sous contrôle américain, est devenu un repaire de terroristes et un centre pour leur formation avant leur envoi en mission.
В Сирии со всей очевидностью проявилась и другая тактика Белого дома - брать на себя голословные обязательства провести чёткое и неформальное размежевание т.н. «умеренной оппозиции» от террористов из ИГИЛ*.
En Syrie, de toute évidence, est apparue une autre tactique de la Maison Blanche : assumer la responsabilité infondée d’opérer une distinction nette et informelle entre la prétendue « opposition modérée » et les terroristes de l’EI.
Например, «Джабхат Фатх аш-Шам» (бывшая «Нусра», которая была, по сути, филиалом «Аль-Каиды»* в Сирии) и прочих подобных бандформирований, в итоге влившиеся в «Хайят Тахрир аш-Шам»*.
Par exemple « Jabhat Fatah al-Sham » (Anciennement « Al-Nosra », qui était, en fait, une filiale d’« Al-Qaïda » en Syrie) et d’autres bandes armées similaires, ont finalement fusionné dans « Hayat Tahrir al-Cham ».
Одним словом, «ребрендинг» осуществлён, а вот никакого размежевания до сих пор не проведено.
En un seul mot, le « rebranding » a été effectué, mais aucune délimitation réelle, jusqu’à aujourd’hui, ne s’est produite.
Это, как вероятно и задумывалось Вашингтоном, затягивает конфликт, увеличивает число жертв и не позволяет окончательно уничтожить рассадник международного терроризма.
Cela, comme vraisemblablement prévu par Washington, prolonge le conflit, augmente le nombre des victimes et ne permet pas de détruire définitivement le foyer du terrorisme international.
По странному стечению обстоятельств, в последние годы ИГИЛ* скорректировал свои планы и теперь осуществляет вылазки в основном против врагов и противников США - талибов в Афганистане, иранцев, законных властей Сирии и против нас.
Par un étrange concours de circonstances, ces dernières années, l’Etat Islamique a corrigé ses plans et effectue maintenant essentiellement des attaques contre les ennemis et les adversaires des USA : les Talibans en Afghanistan, les iraniens, le pouvoir légal en Syrie et contre nous.
Это только то, что лежит на поверхности, то, что можно почерпнуть из мировых новостей.
C’est seulement ce qui se trouve à la surface, ce qui peut être glané parmi les nouvelles du monde.
Кто создавал ХАМАС
Quiacréé leHamas ?
И ещё. В 1992 году американцы навязали палестинцам «демократический выборный процесс». Противоречия привели к тому, что в секторе Газа путём демократических выборов была создана… политическая партия ХАМАС.
Et encore. En 1992 les américains ont imposé aux palestiniens un « processus électoral démocratique ». Les contradictions ont abouti à ce que dans le secteur de Gaza, par la voie des élections démocratiques soit créé… le parti politique Hamas.
Из недавно рассекреченной переписки служащих Госдепартамента США выяснилось, что Байден ещё в 2021 году разморозил выплаты движению ХАМАС в сумме 360 миллионов долларов США, которые шли по линии USAID - печально известного Агентства США по международному развитию.
Des documents récemment déclassifiés des agents du département d’Etat des USA ont révélé que Biden, encore en 2021, a dégelé des paiements au mouvement Hamas pour la somme de 360 millions de dollars USA, qui sont passés par la ligne de l’USAID, la tristement célèbre Agence des USA pour le développement international.
Дональд Трамп, будучи президентом, эти выплаты в своё время приостановил, а Джо Байден лично распорядился возобновить. Результат видит весь мир.
Donald Trump, étant président, avait, en son temps, suspendu ces paiements, mais Jo Biden a personnellement ordonné de les renouveler. Lerésultat, lemondeentierlevoit.
Только один нюанс - Израиль, вроде бы, ближайший союзник США и «криком кричит» от деятельности ХАМАС.
Une seule nuance : Israël, supposé être le plus proche allié des USA, pousse des cris de « lamentation » à propos de l’action du Hamas.
В чём же логика, спросите вы? В деньгах и власти. А в условиях международно-правового запрета на прямые интервенции ещё и в том, чтобы сеять «управляемый хаос» и перекраивать миропорядок руками террористов.
Où est la logique là-dedans, demanderez-vous ? Dans l’argent et dans le pouvoir. Mais dans les conditions du droit international interdisant l’intervention directe, également pour semer le « chaos dirigé » et remodeler l’ordre mondial, par les mains des terroristes.
Внимание, вопрос к Белому дому: точно ИГИЛ*, не передумаете?
Attention, question à la Maison Blanche : à propos de l’EI, n’allez-vous pas changer d’avis?
Dans une économie capitaliste "classique", quand le déficit public augmente au delà des prévisions budgétaires, les taux longs sur la dette publique augmentent, et éventuellement, dangereusement, et aussi bien pour les États que pour l'économie en général.
Dans l'économie actuelle, depuis une quinzaine d'année, soit la pseudo-"sortie de crise" post-2007-2008, les acteurs économiques et financiers s'attendent à ce que les Banques Centrales suivent le mouvement en recréant de la monnaie ex-nihilo pour empêcher le système de s'effondrer, comme elles l'ont fait en 2020, au lieu de tenter de "réduire leur bilan" en vue de réduire la masse monétaire et d'"éponger" au moins une partie des dettes accumulées.
Ce qui explique, en résumé, pourquoi, malgré le "dérapage du déficit public français" il n'y a malgré tout pas de réaction d'"inquiétude" des marchés, susceptibles de faire flamber les taux.
Un exposé détaillé et brillant de l'économiste Pierre Sabatier, dans la vidéo ci-dessous. Il est notamment caractéristique que pour expliquer la situation actuelle il se réfère à l'histoire économique du Japon, un sujet essentiellement abordé dans notre dernier article sur la question de l'évolution banco-centraliste actuelle:
Malheureusement, en un sens, non, le déficit public, chronique depuis des décennies en France comme aux USA et dans la plupart des économies occidentales, est bien une réalité, et qui ne fait donc que s’accentuer depuis la "crise finale" du capitalisme "classique" en 2007-2008.
Que ce soit pour financer la guerre en Ukraine, la "vaccination", ou quoi que ce soit d’autre de significatif au niveau budgétaire, c’est donc le recours à la dette et au déficit qui s’impose.
Autrement dit, les "choix budgétaires" importants ne sont jamais que différentes formes de la dette, choix qui, évidemment, se font en fonction des "priorités" politico-"économiques" du moment, c’est à dire, encore, et bien évidemment, en fonction des "intérêts" à privilégier : le lobby des industries d’armements, le lobby des industries pharmaceutiques, etc…
C’est le principe même du banco-centralisme dans sa phase actuelle : l’activité "économique" est essentiellement déterminée par la direction de l’"arrosage" en termes de "liquidités"(*), sous forme de création monétaire ex nihilo, évidemment toujours banco-centralisée "en dernier ressort".
Le banco-centralisme, c’est un peu comme dans l’Évangile : "Les derniers seront les premiers…" C’est exactement ce que Pierre Sabatier nous explique !
En pratique ils (les banquiers centraux) le sont déjà (les vrais boss…) depuis 2008, donc !
Luniterre
(* C’est la version "moderne" de l’Effet Cantillon, pour ceux qui s’intéressent à l’histoire "longue" de l’économie mondiale.)
« Plus d’analyse, plus de stratégie ! »C’est assez amusant, mais en fait, tristement comique, de voir un tel slogan dans un discours copié-collé des tracts du siècle dernier.
« Le capitalisme croule sous ses contradictions …mais le capital se porte comme un charme… »
Là ça fait carrément un siècle qu’on entend la même rengaine, qui a pu, certes, avoir son « heure de gloire » lors des « creux » du mouvement social entre deux « vraies » crises historiques du capitalisme.
Alors que la réalité, aujourd’hui, en 2024, et depuis 2008, déjà, c’est que si ce qui reste du capital « se porte comme un charme », c’est à l’ombre géante du grand séquoia US de la Fed et autres Banques Centrales qui le « reconstituent » à grands coups de « planche à billet » à mesure qu’il se perd dans la dette publique et privée.
C’est pourtant simple à comprendre, surtout que les analystes du système, eux, qui n’ont pas leurs deux neurones dans le même sabot râpé, n’ont pas attendu des décennies pour suivre l’évolution du dit capital, et chercher à y comprendre ce qui se passait vraiment dans l’appareil productif mondialisé, et y compris en étudiant dans les bouquins de Marx, sans préjugé idéologique.
Le "débat" gauche (libérale ?) vs droite (autoritaire ?), c’est donc juste le spectacle pour amuser les gogos, gauchistes ou non, pendant que les décisions se prennent, ailleurs, dans les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, hors de tout "débat démocratique", réel ou supposé.
Il serait temps d’ouvrir les yeux sur le réel et d’atterrir, enfin, au XXIe siècle : c’est le nôtre et celui de nos enfants, et suivants…!
Contrairement aux apparences, les terroristes tueurs à gages du Crocus
ne sont pas des islamistes ni même de vrais musulmans,
et c'est un athée qui vous le dis!
Intrigué par les nombreuses "anomalies" relevées sur les témoignages Telegram
de ces supposés "membres de l'EI" par rapport au comportement usuel
des terroristes islamistes, je me suis néanmoins vu confronté
aux pseudos "revendications" présentées parait-il par l'EI et abondamment
et complaisamment relayées par les "experts" occidentaux chargés d'accréditer
cette thèse pour "innocenter" l'Ukraine!
Brèves, floutées, le son lui-même "déformé", mais d'une réelle violence avec des coups
de feu dans tous les sens et un agonisant achevé par égorgement au sol.
Et finalement cette "photo de famille" des quatre terroristes...
Et dans la soirée d'hier je vois qu'un ami à moi d'origine maghrébine mais non pratiquant, religieusement, se trouve pris à partie sur un forum par un "catholique traditionnel", c'est à dire plutôt intégriste, et qui lui reproche de soutenir la "thèse ukrainienne" peu ou prou reconnue par Poutine, au grand dam de tout l'Occident, "scandalisé" par le fait que l'on puisse associer la "sainte Ukraine" au terrorisme.
Cet ami se voyant lui-même traité d'islamo-gauchiste ou à peu près, se voit envoyer la sanglante vidéo, suivie de cette photo, à caractère supposément "officiel de l'EI":
VOICI SA RÉACTION [SUR TELEGRAM]:
Alors là c'est le pompon des pompons ! Photo des terroristes de #Daech/#ISIS qui font la "chahada" de la main... GAUCHE !!! Unique au monde ! #Moscou
*************
Personnellement, je suis donc tout à fait athée, et compte tenu que cet ami n'est malgré tout pas un pratiquant dans sa religion d'origine, j'ai donc encore passé du temps à chercher des sources d'info sur le sujet, plutôt minces, en fait sur le net.
Il ressort néanmoins de tout ça que c'est bien l'index droit qui a une signification particulière pour les musulmans, notamment dans certains rites de prière:
Comment faire le tachahoud ?
Lors de la prière, l’index de la main droite doit être pointé vers la qibla, et notre regard doit le fixer. Il est recommandé également de bouger son doigt doucement en le remontant du bas vers le haut. Il est reporté que cheikh El Albani (rahimahullah) bougeait à peine son doigt au point où on avait l’impression qu’il ne le bougeait pas.
Et finalement, après bien d'autres recherches, je trouve sur X-ex twitter
une réaction tout à fait similaire, précisément à la même photo
supposée valoir "revendication de l'EI":
Olivia Díaz
@oliviadiazdi
Cette photo c’est pr m’achever. Petite précision pr les fachos qui rt cette photo fièrement: l’attestation de foi,la Chahada en Islam, ne se fait pas avec l’index gauche,mais le droit. Pr les autres,faudra penser à être plus crédibles pour le prochain coup les gars. #moscou
De par le fait, la question du "signe de ralliement" des djihadistes de l'EI s'est trouvée parfois posée dans la presse occidentale. Le signe de l'index pointé vers le ciel y est généralement bien identifié, même si la précision du côté n'y est pas toujours.
Et l'utilisation de ce signe pose également et précisément la question de la distinction ou non entre islam religieux classique et intégrisme islamiste violent.
Comme on le voit dans l'article cité ci-dessous, le signe par lui-même n'est pas le signe particulier de l'EI, mais bien un signe religieux "détourné" par les terroristes pour se rallier les fidèles.
Néanmoins, le fait que sa signification reste attachée à l'index droit, et non au gauche, est largement attesté, malheureusement également, serait-on tenté de dire, par les poses prises par les terroristes lors de leurs "séances photos" en vue de leur propagande.
A la suite, donc un article "occidental" qui semble faire assez correctement , quant au fond, le point sur cette question, et à la suite, une série de photos significatives trouvées sur le net, non sans difficulté. Jusqu'à un certain point la censure sur le net, même motivée par de bonnes intentions, est ici contre-productive au regard du combat à mener contre le fanatisme religieux, alors qu'une juste stratégie nous dit:
"Connais ton adversaires comme toi-même"
Luniterre
FAKE OFF (2019)
Que signifie l’index pointé vers le ciel, un geste récupéré par les partisans du groupe Etat islamique ?
FAKE OFF • Deux hommes ont été placés en garde à vue mercredi pour apologie du terrorisme après avoir été vus effectuant ce geste devant la cathédrale de Strasbourg. « 20 Minutes » a interrogé deux chercheurs sur la signification de ce symbole
·Mercredi, deux hommes ont été placés en garde à vue pour apologie du terrorisme après avoir été vus levant un index pointé vers le ciel devant la cathédrale de Strasbourg.
·En août, la BBC a présenté des excuses, après qu’une présentatrice d’un documentaire a présenté le geste comme « un salut de l’EI ».
·Deux spécialistes reviennent pour 20 Minutes sur l’histoire et la signification de ce geste.
Que signifie l’index pointé vers le ciel, un geste repris par le groupe Etat islamique dans ses images de propagande ? Mercredi, deux hommes ont été placés en garde à vue, après avoir été vus devant la cathédrale de Strasbourg, faisant des selfies l’index pointé vers le ciel. Les deux Tchétchènes ont été placés en garde à vue pour apologie du terrorisme.
Ce geste peut-il être interprété comme un signe de radicalisation ? En août, la BBC a présenté des excuses, après qu’une présentatrice d’un documentaire a présenté le geste comme « un salut de l’EI ».
Le geste « renvoie à l’unicité de dieu »
Ce geste existait bien avant l’apparition du groupe Etat islamique. « Il renvoie à l’unicité de dieu, qui est le dogme le plus important de l’islam, explique pour 20 Minutes Thomas Pierret, chercheur au CNRS, à l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam). Il n’y a qu’un seul dieu, c’est le fondement de la religion musulmane. » Traditionnellement, ce geste « est un geste d’affirmation de la foi, pas un geste politisé, militarisé comme il l’est devenu avec des groupes comme l’Etat islamique, rappelle Myriam Benraad, politologue spécialiste du Moyen-Orient, chercheuse à l’Iremam et auteure de Jihad : des origines religieuses à l’idéologie. Idées reçues sur une notion controversée, paru en 2018. Ces groupes politisent une pratique qui normalement relève de la sphère de l’intime. »
Comment comprendre ce geste ? « Tout est question de contexte, répond Thomas Pierret. C’est un geste, qui avant son utilisation par des éléments islamistes, a place dans un mouvement religieux. Si vous voyez un prêcheur le vendredi faire ce geste, c’est son utilisation classique. »
« Ces mouvements qui disent suivre la tradition ne le font pas »
L’EI utilise ce geste de façon « systématique », relève le chercheur. « En associant de manière systématique ce signe à la communication de leur groupe, il va finir par y être associé par un nombre important de gens. C’est exactement ce que souhaite Daesh. » Cela fait partie de la « stratégie de branding » de l’EI, avance Thomas Pierret : « ils transforment des symboles qui sont partagés par tout le monde en symboles qui leur seraient propres. » Le spécialiste avance un autre exemple, celui du drapeau brandi par les partisans de l’EI. « Ce drapeau, c’est le sceau du prophète. C’est un symbole que vous voyez dans l’histoire utilisé par tout un tas de gens. »
Le terme djihad a subi la même évolution, avance Myriam Benraad. « Il est associé à des pratiques extrêmes militantes, mais traditionnellement, il porte la notion d’effort sur soi, d’effort spirituel. Ce n’est pas un effort guerrier, comme l’interprétation portée par ces mouvements. Ces mouvements qui disent suivre la tradition ne le font pas. »
Il ressort donc de tout ça que les terroristes du Crocus, qui ont très vite avoué avoir simplement été payés pour faire ce "travail" sont en fait de simple mercenaires de circonstances, employés uniquement pour cette action, et qui ont agi sur la promesse d'être "exfiltrés" vers l'Ukraine, une fois leur crime accompli.
Ils n'ont pas de connaissance particulière de la religion musulmane, voire même très peu, et ont simplement effectué cet enregistrement qui devait manifestement faire partie de leur contrat, et on comprend aisément pourquoi.
Le but de leurs commanditaires étant évidemment de détourner l'attention de l'objectif réel: simplement tenter de déstabiliser la Russie dans sa Résistance face à la guerre d'usure entamée par l'Occident en Ukraine depuis 2014, en réalité, même si elle a pris une tournure de plus en plus violente et aiguë depuis 2022.
Évidemment la question reste posée, même si ces criminels étaient essentiellement en mission pour le régime ukronazi de Kiev et ses sponsors, principalement US, de savoir si l'EI en tant que tel a ou non une part dans l'organisation de ce crime.
Il a de toute façon une part essentielle de responsabilité, du fait d'avoir cautionné, même si par absence de réaction crédible, la "revendication" qui en a été faite. Ce n'est évidemment pas la première fois que ce type d'organisation s'attribue de manière "opportuniste", au sens charognard du terme, les actions terroristes des autres.
Mais ici l'EI rend donc exactement à l'Occident le "service" dont il a besoin, et en ce sens on peut donc considérer que, politiquement au moins, cet attentat horrible est bien, comme on l'a déjà vu, une "coproduction" USA-Ukraine-EI: "Le Triangle de la Mort"!
Luniterre
ACTION COMMÉMORATIVE "ЖУРАВЛИ" DES VICTIMES DU 22/03/2024
« Attaque de Moscou: Poutine évoque l'Ukraine sans mentionner la revendication jihadiste
« information fournie par AFP•23/03/2024 à 18:01
>>> Débunkage des principaux points « critiques » tels que présentés par l’AFP et repris par l’ensemble des médias français « mainstream » :
« Vladimir Poutine a promis samedi de "punir" les responsables de l'attaque qui a fait 133 morts dans la banlieue de Moscou la veille, assurant que les assaillants avaient été arrêtés en chemin vers l'Ukraine et ne mentionnant pas la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
>>> Quelle « obligation » peut-il y avoir a valider une revendication de l’EI si précisément aucun des faits concrets connus et évidents ne va dans ce sens ?
« L'Ukraine a fermement nié tout lien avec l'attaque et affirmé que la Russie, dont elle combat l'offensive depuis deux ans, cherchait à lui faire porter le blâme.
>>> Pourquoi devrait-on s’attendre à des « aveux » de l’Ukraine si elle est bien, comme fortement suspectée, derrière un crime aussi abominable et qui disqualifie définitivement toutes ses prétentions à l’humanisme, si cela se confirme ?
« Cette attaque contre la salle de concert Crocus City Hall est la plus meurtrière dans le pays depuis une vingtaine d'années, ainsi que la plus sanglante à avoir été revendiquée par l'EI en Europe.
>>> Elle est précisément hors de proportions avec les évaluations les plus récentes de la capacité militaire et organisationnelle de l’EI.
« Le président russe a affirmé que "tous les quatre auteurs" de l'attaque avaient été arrêtés alors qu'"ils se dirigeaient vers l'Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une +fenêtre+ avait été préparée pour qu'ils franchissent la frontière".
>>> Cela fait partie de leurs aveux, et correspond logiquement à la route qu’ils ont pris, la plus rapide et le plus directe pour joindre Moscou à l’Ukraine, et même, plus précisément encore, en direction de Kiev !
« Vladimir Poutine a repris la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB) et, comme eux, n'a fait aucune mention de l'implication de l'EI lors de sa première allocution télévisée depuis le drame.
>>> Pourquoi devrait-il perdre son temps à contredire les services qui travaillent pour lui s’ils font, au moins sur cet événement, un travail qui est corroboré par tous les indices observables et visibles en partie de tout un chacun, notamment par le relai des témoignages directs sur les réseaux sociaux indépendants, et notamment, Telegram ?
« Le groupe jihadiste a pourtant revendiqué l'attaque, en affirmant que ses combattants avaient "attaqué un grand rassemblement" près de Moscou.
>>> Cette « revendication » n’est « validée » que par les « experts » à la solde de l’Occident et contredit l’évidence de tous les témoignages directs : aucun des tueurs n’a manifesté la moindre allégeance à une appartenance religieuse quelle qu’elle soit, à aucun moment, que ce soit lors de leur tuerie ou de leur arrestation.
« Le président russe a assuré que "ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis" et qu'ils "n'auront pas un destin enviable".
>>> V. Poutine insiste sur le fait qu’il s’agit de débusquer les commanditaires du crime, à quelque niveau de responsabilité qu’ils soient. Les tueurs ont agi sur commande, par téléphone et par messagerie Telegram, pour de l’argent, et donc avec une hypothétique « garantie d’exfiltration », et c’est bien pourquoi ils se dirigeaient vers l’Ukraine.
« Le Kremlin avait annoncé plus tôt "l'arrestation de 11 personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l'attentat".
>>> Les quatre tueurs sont ceux repérés pratiquement depuis le début de l’action, avec leur véhicule Renault qui a été stoppé de force à Khatsoun, près de Briansk.
« Ces quatre auteurs présumés de l'attaque, tous "citoyens étrangers", ont été arrêtés dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine et du Bélarus, selon les autorités.
>>> Ils ont été identifiés comme étant originaires du Tadjikistan, mais cela peut nécessiter confirmation.
>>> Depuis le début de l’interception de leur véhicule, les journalistes occidentaux s’obstinent, et on comprend aisément pourquoi, à entretenir une « ambiguïté » sur la direction de « fuite » choisie par les tueurs, alors qu’il n’y en a aucune : s’ils avaient voulu fuir au Bélarus ils auraient évidemment pris la route appropriée, et non pas celle de Kiev !
« Le FSB a affirmé que les suspects avaient des "contacts appropriés du côté ukrainien" et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d'autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.
>>> Déjà vu : un système de « commande » criminelle se fait rarement par des contacts « directs » ! Et le fait qu’ils espéraient être « exfiltrés » en Ukraine se dégage clairement de leurs aveux, cohérents avec la direction de leur fuite.
« "L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident", a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant des accusations "absurdes".
>>> Ici « martelé » est le mot évidemment approprié : « marteler » contre l’évidence de la concordance de tous les indices est la seule chose que ce genre de « conseiller » peut encore faire pour tenter d’enfoncer une contrevérité dans la tête de ses concitoyens.
« Le Premier ministre polonais Donald Tusk dit samedi espérer que cette attaque ne deviendrait pas "un prétexte" à une "escalade de la violence", claire allusion à l'Ukraine.
>>> On n’a pas oublié que les USA, dès les premières minutes de l’attaque, se sont empressés également de « marteler » que les Ukrainiens n’y étaient pour rien… Une précocité dans une telle affirmation ayant aussitôt paru « suspecte », et indiquant même potentiellement que les USA en savaient davantage, il est donc logique qu’ils cherchent d’autres « relais » pour tenter de dissimuler ce qui apparaît de plus en plus comme une évidence.
« La cheffe du média public RT, Margarita Simonian, a publié des vidéos censées montrer des confessions de deux suspects durant leurs interrogatoires, dans lesquelles ils ne nomment pas de commanditaire.
>>> Déjà vu : et pour cause, on ne voit pas pourquoi les criminels qui ont payé ces tueurs auraient du le faire à visage découvert. Les journalistes occidentaux prennent leurs lecteurs pour des demeurés.
« L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur véracité.
>>> L’AFP a certainement visionné les vidéos et compris de quoi il retourne mais se garde évidemment de communiquer la dessus au-delà d’une simple et commode « dénégation de principe ».
« L'ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu'elle "suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts".
>>> L’ambassade américaine en savait donc certainement plus qu’elle n’a bien voulu le dire. Quoi qu’il en soit les services de sécurité russes ont effectivement démantelé, et au moins dans un cas, avec affrontement armé, différentes cellules terroristes, ces dernières semaines précédent l’attentat. Malheureusement, au moins une leur a donc échappé, et rien n’indique qu’il ne peut y en avoir encore d’autres de plus ou moins opérationnelles.
Обращение Владимира Путина к россиянам после теракта в «Крокусе»
Allocution de Vladimir Poutine à la suite de l’acte de terrorisme au « Crocus »
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Vidéo et texte intégral
Уважаемые граждане России!
Обращаюсь к вам в связи с кровавым, варварским террористическим актом, жертвами которого стали десятки мирных, ни в чем не повинных людей — наши соотечественники, в том числе дети, подростки, женщины. За жизнь пострадавших, тех, кто находится в тяжелом состоянии, сейчас борются врачи. Уверен, они сделают все возможное и даже невозможное для сохранения жизни и здоровья всех раненых. Особые слова благодарности экипажам скорой помощи и санитарной авиации, бойцам спецподразделений, пожарным, спасателям, которые делали все, чтобы сохранить жизни людей, вывести их из-под огня, из эпицентра возгорания и задымления, избежать еще больших потерь.
Chers citoyens de Russie !
Je m’adresse à vous à propos de l'acte terroriste sanglant et barbare dont les victimes ont été des dizaines de personnes pacifiques et innocentes - nos compatriotes, y compris des enfants, des adolescents et des femmes. Les médecins luttent actuellement pour la vie des victimes, qui sont dans un état grave. Je suis sûr qu'ils feront tout ce qui est possible, voire impossible, pour sauver la vie et la santé de tous les blessés. Je tiens à remercier tout particulièrement les ambulanciers et les ambulanciers aériens, les forces spéciales, les pompiers et les sauveteurs qui ont fait de leur mieux pour sauver des vies, les sortir de l'incendie, de l'épicentre du feu et de la fumée, et éviter des pertes encore plus importantes.
Не могу оставить без внимания помощь простых граждан, которые в первые минуты после трагедии не остались равнодушными и безучастными и наряду с врачами и сотрудниками спецслужб оказывали первую помощь, доставляли пострадавших в больницы.
Je ne peux ignorer l'aide des citoyens ordinaires qui, dans les premières minutes qui ont suivi la tragédie, ne sont pas restés insensibles et indifférents et, avec les médecins et les agents de sécurité, ont prodigué les premiers soins et transporté les victimes dans les hôpitaux.
Необходимую помощь окажем всем семьям, в чью жизни пришла страшная беда, раненым и пострадавшим. Выражаю глубокие, искренние соболезнования всем, кто потерял своих родных и близких. Вместе с вами скорбит вся страна, весь наш народ. 24марта объявляю днем общенационального траура.
Nous apporterons l'assistance nécessaire à toutes les familles dont la vie a souffert de terribles malheurs, aux blessés et aux blessés. J'exprime mes profondes et sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher. Le pays tout entier, tout notre peuple, pleure avec vous. Jedéclarele 24 marsjourdedeuilnational.
В Москве и Подмосковье, во всех регионах страны введены дополнительные меры антитеррористического и противодиверсионного характера. Главное сейчас — не дать тем, кто стоит за этой кровавой бойней, совершить новое преступление.
A Moscou, dans sa région et dans toutes les régions du pays des mesures anti-terroristes et anti-sabotage supplémentaires ont été mises en place. L'essentiel est désormais d'empêcher ceux qui sont derrière ce massacre sanglant de commettre un nouveau crime.
Что касается расследования этого преступления и результатов оперативно-разыскных действий, то в настоящее время можно сказать следующее. Все четверо непосредственных исполнителей теракта, все те, кто стрелял, убивал людей, найдены и задержаны. Они пытались скрыться и двигались в сторону Украины, где, по предварительным данным, для них с украинской стороны было подготовлено окно для перехода государственной границы. Всего задержано 11человек. Федеральная служба безопасности России, другие правоохранительные органы работают над выявлением, вскрытием всей пособнической базы террористов: тех, кто обеспечивал их транспортом, намечал пути отхода от места преступления, готовил схроны, тайники с оружием и боеприпасами.
Quant à l'enquête sur ce crime et aux résultats des actions d'enquête opérationnelles, nous pouvons actuellement dire ce qui suit. Les quatre auteurs directs de l'attaque terroriste, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes, ont été retrouvés et détenus. Ils ont tenté de se cacher et se sont dirigés vers l'Ukraine, où, selon des données préliminaires, une fenêtre leur était ouverte du côté ukrainien pour franchir la frontière de l'État. Au total, 11 personnes ont été arrêtées. Le Service fédéral de sécurité de Russie et d'autres organismes chargés de l'application des lois s'efforcent d'identifier et de découvrir l'ensemble de la base complice des terroristes : ceux qui leur ont fourni le transport, tracé les voies d'évacuation de la scène du crime, préparé des caches, des lieux de dissimulation d'armes et de munitions.
Повторю: следственные и правоохранительные органы сделают все, чтобы установить все детали преступления. Но уже очевидно, что мы столкнулись не просто с тщательно, цинично спланированным терактом, а с подготовленным и организованным массовым убийством мирных, беззащитных людей. Преступники хладнокровно и целенаправленно шли именно убивать, расстреливать в упор наших граждан, наших детей. Как когда-то нацисты, творившие расправы на оккупированных территориях, они задумали устроить показательную казнь, кровавую акцию устрашения.
Je le répète : les organismes d'enquête et d'application de la loi feront tout pour établir tous les détails du crime. Mais il est déjà évident que nous nous sommes heurtés non seulement à une attaque terroriste méticuleusement et cyniquement planifiée, mais à un massacre préparé et organisé de civils et de gens sans défense. Les criminels sont venu pour, de sang froid et délibérément, tuer et tirer à bout portant sur nos citoyens, nos enfants. Tout comme les nazis ayant commis autrefois des massacres dans les territoires occupés, ils avaient prévu d’organiser une exécution spectaculaire, une action d’intimidation sanglante.
Все исполнители, организаторы и заказчики этого преступления понесут справедливое и неизбежное наказание. Кем бы они ни были, кто бы их ни направлял. Повторю: мы установим и покараем каждого, кто стоит за спиной террористов, кто готовил это злодеяние, этот удар по России, по нашему народу.
Tous les exécutants, organisateurs et commanditaires de ce crime recevront une juste et inévitable punition. Qui qu’ils soient et quels soient ceux qui les ont dirigés.Je le répète : nous identifierons et punirons chacun de ceux qui se tiennent derrière les terroristes, qui ont préparé cette atrocité, cette attaque contre la Russie, contre notre peuple.
Мы знаем, что такое угроза терроризма. Рассчитываем здесь на взаимодействие со всеми государствами, которые искренне разделяют нашу боль и готовы на деле реально объединять усилия в борьбе с общим врагом, международным терроризмом, со всеми его проявлениями.
Nous savons ce qu'est la menace du terrorisme. Nous comptons ici sur la coopération avec tous les États qui partagent sincèrement notre douleur et sont prêts à unir réellement leurs forces pour combattre l'ennemi commun, le terrorisme international, dans toutes ses manifestations.
Террористов, убийц, нелюдей, у которых нет и не может быть национальности, ждет одна незавидная участь — возмездие и забвение. Будущего у них нет. Наш общий долг сейчас, наших боевых товарищей на фронте, всех граждан страны — быть вместе, в одном строю. Верю, так и будет, потому что никто и ничто не может поколебать нашу сплоченность и волю, нашу решимость и мужество, силу единого народа России. Никому не удастся посеять ядовитые семена розни, панику и разлад в наше многонациональное общество.
Un sort peu enviable attend les terroristes, les assassins, les sous-hommes, qui n'ont pas de nationalité ni ne peuvent en avoir une : le châtiment et l'oubli. Ils n'ont pas d'avenir. Notre devoir commun désormais, à nos camarades de combat au front, à tous les citoyens du pays, c'est d'être ensemble, dans un seul rang. Je crois qu'il en sera ainsi, car rien ni personne ne pourra ébranler notre solidarité et notre volonté, notre détermination et notre courage, la force du peuple uni de Russie. Personne ne réussira à semer les graines empoisonnées de la discorde, de la panique et du désaccord dans notre société multinationale.
Россия не раз проходила через тяжелейшие, порой невыносимые испытания, но становилась еще сильнее. Такбудетисейчас.
La Russie a traversé plus d'une fois les épreuves les plus pénibles, parfois insupportables, mais elle est devenue encore plus forte. Il en sera de même aujourd’hui.
Carnage terroriste à Moscou au "Crocus City Hall" (Salle de concert)
samedi 23 mars 2024, par Luniterre
Les différentes chaînes Telegram ont relayé des scènes de massacres explicites. Pour l’instant le bilan provisoire est de 40 morts et 100 blessés.
Les terroristes ont tiré sur la foule, y compris depuis la scène et ont poursuivi les spectateurs tentant de fuir.
Ils ont réussi à incendier le bâtiment avec des bombes incendiaires, provoquant un début d’effondrement.
Suite à l’intervention de la Rosgvardya, au moins un terroriste a pu être capturé vivant.
Les terroristes ne semblent pas avoir manifesté une revendication politique et/ou religieuse quelle qu’elle soit.
Il n’y a donc encore que des hypothèses concernant leur origine réelle. La capture de l’un d’entre eux vivant permettra probablement d’en savoir un peu plus dans les jours qui viennent.
Pour l’instant la préoccupation reste à l’organisation des secours et à l’extinction de l’incendie.
On ne sait pas si les tirs on cessé. Le périmètre étant désormais peu accessible aux journalistes, tenus à distance pour ne pas perturber le travail des sauveteurs.
Luniterre
Complément d’info à 22h30 : l’"Etat Islamique" DAECH semble revendiquer l’attentat. Les cinq assaillants ont réussi à fuir, à bord d’une voiture.
La personne arrêtée en marge ne semble donc pas avoir de lien avec eux.
Le bilan, encore incomplet, est monté à 62 morts.
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23/03/2024
Le bilan est monté à 83 morts.
Le nombre de blessés reste imprécis. Il y a un mouvement général pour organiser des dons du sang en vue des transfusions nécessaires.
Les cinq suspects identifiés sont originaires du Tadjikistan.
8h30 - Il se confirme que la voiture des suspects a été interceptée près du village de Katsoun, région de Briansk, avec quatre personnes à bord, dont deux ont réussi à s’enfuir.
Une arrestation sur place, une autre, peu après.
D’autres arrestations ont été opérées, selon le FSB : au total onze personnes, dont quatre directement impliquées dans le massacre à Crocus City Hall.
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VALIDITÉ (OU NON) DE LA REVENDICATION :
La validité de la revendication au nom de l’EI interroge de plus en plus les observateurs et analystes, à mesure que l’on en apprend davantage sur cette opération à Crocus City Hall.
En dépit de l’origine ethnique des assaillants, aucune des caractéristiques habituelles du terrorisme islamiste n’a été observée dans cette opération.
Aucun des assaillants ne parlait russe, mais le message de revendication était quant à lui exprimé dans un russe sans accent, et surtout, plus étrange, sans le verbiage religieux habituel de l’EI.
La direction prise par les fuyards à bord de la désormais bien connue Renault blanche au toit vinyle noir, à l’origine de l’assaut, est carrément le plus court chemin de Moscou vers la frontière ukrainienne.
Dès le début de l’action terroriste il y a eu un empressement extrême de la "diplomatie" US à charger la piste "islamiste" dont les USA auraient prétendument "averti" les russes.
Et évidemment le même empressement à réaffirmer que l’Ukraine n’était pas du tout impliquée dans cette affaire.
Or les liens entre le régime de Kiev et les terroristes islamistes, dont ils recyclent volontiers des éléments dans leurs troupes de "volontaires" (mercenaires) sont bien connus et documentés.
Non seulement la piste d’une opération sous faux drapeau ne peut pas être écartée, mais à l’heure actuelle c’est même plutôt carrément celle qui retient l’attention des observateurs des faits et des analystes.
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Comme on peut le voir sur la carte, la route empruntée par les fuyards est la route menant directement de Moscou à Kiev !
D’autres photos sur Telegram montrent la partie avant du véhicule, très endommagée. Les pneus côté droit ont été crevés par les tirs des policiers, la voiture finissant sa course de travers, sur les jantes.
Ce qui a permis d’arrêter une partie des terroristes vivants, dont l’un, immédiatement interrogé après avoir été rattrapé dans la forêt où il tentait de s’enfuir encore, et qui a avoué, en russe, avoir agi pour de l’argent.
Les vidéos de son interrogatoire (musclé, mais ne pouvant s’apparenter à de la contrainte, au delà du nécessaire évident) "sur le terrain" sont en partie sur Telegram, et la réponse de cet individu ne fait pas de doute, même pour un "russophone" d’un niveau très modeste…
A l’heure actuelle la plupart des personnes impliquées directement ont été arrêtées. Suffisamment, en tout cas, pour qu’on en sache déjà plus, et notamment, donc, sur le fait que la "revendication EI" semble de moins en moins tenir la route, à plus d’un titre…
Reste à débusquer les véritables commanditaires de cette atrocité.
Pas de commentaires officiels, encore, à ce sujet.
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13h - Le nombre de victimes décédées s’élève maintenant à 150 et devrait malheureusement encore s’alourdir, à mesure que les décombres du bâtiment sont déblayés.
Une autre vidéo de l’interrogatoire du tueur à gages arrêté à Khatsoun est maintenant en ligne, plus complète en termes de prise de vue, notamment pour les premières séquences, invisibles sur l’autre, où en fait le prisonnier est simplement relevé de la position allongée, sans brutalité particulière.
Sans qu’il n’y ait encore rien d’officiel, la célèbre chroniqueuse Margarita Simonian, relayant précisément cette vidéo, a d’ores et déjà complètement écarté la "version EI" (ISIS, dans les médias internationaux), et nettement souligné le fait que les terroristes étaient supposés se replier en Ukraine.
13h30 - Une intervention de Vladimir Poutine est attendue dans les minutes qui viennent !
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NDLR >>> Suite à de grosses difficultés de connexion, le suivi de ce fil d'actu adonc été interrompu au moment, malheureusement et précisément, de l'allocution de V. Poutine.
C'est pourquoi nous sommes ensuite directement passé au travail de traduction précise, ce qui prend du temps, si on ne veut pas se contenter d'une traduction approximative, que ce soit "machine" ou "en direct"...
Bérézina : depuis le monde se divise en trois, ceux qui sont d’un côté et de l’autre, et ceux qui sont dedans. Ceux qui sont dedans sont ceux qui font l’histoire, mais dont ne veulent plus jamais parler ceux qui sont arrivés à remonter sur une rive ou l’autre. Eugène Sue - LES MYSTÈRES DU PEUPLE - (Postface inédite)
Evidemment cet aphorisme/définition/citation fait allusion à la célèbre bataille "gagnée" et/ou perdue, selon les historiens, par la Grande Armée de Napoléon, qui, de toute façon, en était déjà au stade de la fameuse "Retraite de Russie" signant l'échec global de cette "campagne impériale"...
Mais aujourd'hui, qu'en est-il de ce coin de terre et surtout d'eau? La Bérézina est une rivière magnifique de plus de 600 km de long, qui prend sa source dans la campagne au nord de Minsk, au Bélarus, donc, et se jette à son confluent dans le Dniepr, mais toujours sur le territoire Bélarusse, alors que le Dniepr ne fait que traverser, même si longuement, le Bélarus, du nord-est au sud-est. Une rivière à la fois mythique et 100% bélarusse, donc!
Aujourd'hui le vie continue, plus que jamais, tout au long des rives aussi bien que dans l'eau, et c'est au fil de l'eau, de la source au confluent, ce qui nous est proposé dans la vidéo ci-dessous, que l'on peut réellement découvrir la réalité de cette vie, loin des fantasmes politico-historico-idéologiques des uns ou des autres. Au fil de l'eau, même si l'on ne comprend pas le russe, la magie des lieux se suffit à elle-même, comme explication...
La citation en tête de cet article est néanmoins particulièrement appropriée dans un contexte où Macron se prend pour le Napoléon de l'OTAN (*). Pour l'instant, si l'on trouve évidemment quelques traces du passage de Napoléon, on n'en trouve pas encore, fort heureusement, ni de Macron ni du reste de ses troupes... En espérant qu'il ne vienne jamais polluer un endroit aussi magnifique!
La photo ci-dessous, tirée d'un article bélarusse sur l'histoire de la rivière, date de 1947, soit juste deux ans après la fin de la guerre, en pleine période dite "stalinienne", donc... Elle ne nous en "rappelle" pas moins les scènes joyeuses que l'on retrouve, de nos jours, au fil de l'eau... Là encore, comme dans les discours occidentaux "officiels" actuels, il semble y avoir comme un "bug" du "récit historique" que l'on nous a rabâché...
Ci dessous une carte actuelle de la navigation fluviale dans la partie bélarusse du bassin du Dniepr, et encore à la suite, une carte générale de ce bassin fluvial, indépendamment des frontières politiques.
Et encore à la suite un "montage" remis à l'échelle et situant donc plus précisément la Bérézina dans le bassin du Dniepr, et nous avons même en outre fait un "raccord" pour situer l'estuaire du Dniepr dans le contexte géopolitique actuel, notamment par rapport à Kherson et à la Crimée.
Nous republions ici le tout récent communiqué de l’Institut Schiller, qui forme une réponse utile aux « dérapages » géostratégiques de Macron et de ses acolytes complices d’une tentative d’entraîner notre pays dans une guerre en réalité sans limites et sur le point de dégénérer en conflit thermonucléaire si ce quarteron d’illuminés sanguinaires n’en est pas empêché par les forces encore au service de la raison et de la nation.
A la suite de la vidéo du Courrier des stratèges, un appel important, en ce sens, également publié par l’Institut Schiller, mais émanant, comme indiqué par les signataires, du Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), composé essentiellement de hauts gradés (retraités).
Luniterre
Troisième guerre mondiale : A-t-on entendu crier au scandale ? Dès lors, sera-t-il trop tard ?
Communiqué international de l’Institut Schiller
Le 21 mars 2024
Dans la nuit du 17 mars, le président Poutine a averti qu’un conflit militaire direct entre la Russie et les troupes de l’OTAN dirigées par les États-Unis en Ukraine signifierait que la planète ne serait plus qu’à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale thermonucléaire. Vladimir Poutine répondait à un journaliste concernant les commentaires du président Emmanuel Macron, affirmant le 26 février que le déploiement de troupes terrestres de l’OTAN en Ukraine ne pouvait être exclu. M. Poutine, dont la victoire électorale venait d’être confirmée, a rappelé succinctement sa position :
« Il est clair pour tout le monde qu’il s’agit d’un pas de plus vers une Troisième Guerre mondiale à grande échelle. Je pense que pratiquement personne ne veut de cela. » Et il a réaffirmé : « Je l’ai dit et redit, et je le répète encore. Nous sommes pour des pourparlers de paix, mais pas seulement parce que l’ennemi n’a plus de balles. »
Deux jours plus tard, le 19 mars, le chef des renseignements extérieurs russes (SVR), Sergueï Narychkine, rapportait que la France préparait déjà de tels déploiements de troupes : « D’après les informations du SVR, un contingent destiné à l’Ukraine est déjà en préparation. Dans un premier temps, il comprendra environ 2000 hommes. (...) Il deviendra ainsi une cible prioritaire et légitime pour les attaques des forces armées russes. Cela signifie qu’il subira le sort de tous les Français qui sont venus dans le monde russe l’épée à la main », a-t-il averti.
M. Narychkine reprenait les propos tenus par Poutine dans son discours annuel à l’Assemblée fédérale, le 29 février : « Ils doivent finir par comprendre que nous disposons également d’armes (...) qui peuvent atteindre des cibles sur leur territoire. Et que ce qu’ils font actuellement pour effrayer le monde entier risque de déboucher sur un conflit avec des armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation. Est-ce qu’ils comprennent cela ou non ? »
La réponse de la France, des États-Unis et de l’OTAN aux appels répétés de la Russie à la raison est terrifiante par les implications stratégiques de leur folie suicidaire. Les nations occidentales parlent désormais ouvertement de déployer des troupes de l’OTAN pour combattre directement la Russie.
Dans une tribune parue dans Le Monde du 19 mars, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée française, écrit : « L’armée française est prête. (...) L’armée française se prépare aux conflits les plus durs. » Paris, dit-il, peut réunir une division de 20 000 hommes en 30 jours et une armée de 60 000 hommes, en s’associant à des divisions d’autres alliés de l’OTAN. Il a rappelé que la France s’appuie pour sa défense sur son arsenal nucléaire.
Le soir même, pour la chaîne de télévision Direct LCI, le lieutenant-colonel français Vincent Arbarétier (cr) a montré sur une carte un scénario prévoyant de concentrer des troupes françaises le long du Dniepr, en Ukraine, pour faire face à la Russie. À la question, « cela ne sera-t-il pas considéré comme une provocation par la Russie ? » le colonel a fanfaronné : « Absolument pas, parce que c’est forcer la Russie à discuter, en position d’égalité. C’est-à-dire que nous avons des soldats, nous sommes une puissance nucléaire. »
Le 19 mars également, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s’est rendu à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, pour une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, où il a réaffirmé la politique américaine selon laquelle, si l’Ukraine perdait la guerre, l’OTAN elle-même serait bientôt en guerre contre la Russie. La veille, les ministres de la Défense de l’Allemagne, Boris Pistorius, et de la Pologne, Władysław Kosiniak-Kamysz, s’étaient rencontrés tout près de Varsovie et avaient annoncé que l’Allemagne et la Pologne allaient créer ensemble une force de réaction rapide à la frontière orientale de l’Union européenne, en commençant par envoyer 2500 hommes chacune.
Ne pensez pas un instant que les gouvernements des pays de l’OTAN ne soient pas aussi fous, ils le sont ! Et ils sont désespérés à cause de l’effondrement de leur système. Il y a plus de deux ans, ces gouvernements avaient déclaré qu’aucune arme ne serait envoyée en Ukraine, puis, plus tard, ils ont juré qu’aucun missile à portée intermédiaire ne serait envoyé - et ils l’ont fait. Ensuite, ils ont promis qu’ils n’enverraient pas de chars Léopard et Abrams - et maintenant ils sont là aussi. Aujourd’hui, ils discutent activement d’envoyer des missiles Taurus à longue portée en Ukraine, pouvant frapper en profondeur le territoire russe, et de déployer des troupes de l’OTAN contre les soldats russes. Combien de temps faudra-t-il pour que cela ne devienne aussi une réalité ?
Si nous attendons une fois de plus de « voir si cela se produit », il sera probablement trop tard pour faire quoi que ce soit. Il est temps de lancer un cri d’alarme à l’échelle mondiale ! Il est temps d’unifier le mouvement pour la paix dans tous les pays ! Il est temps de prendre conscience que nous ne sommes qu’« à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale ». C’est maintenant !
La Coalition internationale pour la paix est en état d’alerte rouge et se mobilise, par tous les moyens non violents imaginables, pour s’assurer que le tollé international organisé se produise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Participez à la 42e réunion hebdomadaire de l’IPC ce vendredi 22 mars à 17 heures (heure de Paris) et organisez tous les membres de votre famille, vos amis et vos contacts pour qu’ils fassent de même.
Pour obtenir le lien de connexion, veuillez envoyer un message à conference@institutschiller.org
L’appel suivant a été publié par le Cercle de réflexion interarmées qui regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite. Alors qu’Emmanuel Macron a franchi un pas qui peut nous entraîner vers une guerre mondiale, il nous a semblé essentiel de nous faire l’écho de ce texte rédigé par des professionnels qui, connaissant ce qu’est la guerre, appellent à la paix.
Chacune des parties qui s’affrontent continue à vainement sacrifier sa jeunesse dans cette guerre devenue d’usure, dans laquelle ne se dessine aucune percée décisive, dans laquelle aucun ne craque.
La guerre russo-ukrainienne est déjà un désastre absolu. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées ou blessées. Des millions ont été déplacées. Les destructions environnementales et économiques sont incalculables.
Les dévastations futures pourraient être exponentiellement plus grandes à mesure que les puissances nucléaires se rapprochent de la guerre ouverte.
Aujourd’hui quelques voix timides se hasardent à parler de paix. C’est totalement inutile tant qu’un cessez-le-feu n’aura pas été établi dans les plus brefs délais sur la ligne des contacts au jour et à l’heure qui seront décidés de l’arrêt des combats.
Il ne s’agit plus, à ce stade, de se disperser en stériles batailles oratoires pour définir les responsabilités respectives dans la perpétuation de ce drame. Cela viendra plus tard lorsque, à l’instar de ce qu’accomplirait un tribunal international, devront être prises en considération ce qui est à charge et à décharge de toutes les parties en lice, directement et indirectement.
Mais il faut dès à présent saisir les opportunités qui se présentent pour lancer un immense mouvement en faveur de la cessation des combats.
C’est tout d’abord la capacité qu’a eue le président Macron de rassembler de manière autonome, le 26 février, les hauts représentants politiques de 27 pays européens pour définir la suite de l’aide à l’Ukraine afin qu’elle réussisse à faire face à la poussée russe.
Mais une telle capacité démontre qu’un rassemblement identique peut tout à fait être réalisé dans les mêmes conditions pour décider, avec une volonté tenace et convaincue, de la mise en place d’un cessez-le-feu sur le théâtre des combats.
C’est ensuite, que cela plaise ou non, en prenant au mot la déclaration du président Poutine lors de sa rencontre avec Carlson Tucker le 8 février, déclaration selon laquelle le président russe, sans que l’on écarte pour autant la possibilité d’une intoxication de sa part, se dit, par trois fois à la fin de l’interview, prêt à négocier même s’il présente quelques exigences pour ce faire.
Ainsi, puisque l’opportunité se présente et que le problème qui se pose est essentiellement européen, nous devons, nous Français, nous Européens, rechercher de la part des deux parties leur accord pour que soit immédiatement déclaré un cessez-le- feu. Pour convaincre il faudra que les négociateurs, à mandater par l’ONU, présentent avec eux un canevas sur les modalités de sa mise en place.
Le cercle de réflexion interarmées (CRI) est une entité indépendante de réflexion sur tous les problèmes liés à la Défense. Il regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite. Il n’exprime pas la doctrine officielle.
— Gal (2S) Daniel SCHAEFFER — Gal(2S) Marc ALLAMAND — CV (er) Alexis BERESNIKOFF — Gal(2S) Philippe CHATENOUD — Gal (2S) Grégoire DIAMANTIDIS — Gal(2S) Philippe GERBAULT — Mr. Marcel JAYR — CV (er) Max MOULIN — CF (er) Bernard PILLAUD — Gal (2S) Jean-Claude RODRIGUEZ — Gal (2S) Henri ROURE — Gal (2S) Serge SCHNEIDER
La « Révolution » Macron – 2017-2024 : la Bérézina Permanente
Bérézina : depuis le monde se divise en trois, ceux qui sont d’un côté et de l’autre, et ceux qui sont dedans. Ceux qui sont dedans sont ceux qui font l’histoire, mais dont ne veulent plus jamais parler ceux qui sont arrivés à remonter sur une rive ou l’autre. Eugène Sue - LES MYSTÈRES DU PEUPLE - (Postface inédite)
Après les propos on ne peut plus clairement affirmés et réitérés de Macron concernant son désir d’en découdre directement avec l’armée de Poutine, son « Ministère des armées » se trouve donc « obligé » de « démentir » les propos de Sergueï Narychkine, chef du renseignement russe, selon lequel Macron serait déjà sur le point d’envoyer 2000 soldats en Ukraine… Un contingent évidemment dérisoire, inutile à tous points de vue et plus que vraisemblablement promis à une destruction rapide et mortelle.
La nouvelle, selon le ministère français serait donc un « fake » destiné à faire de l’intox provocateur, mais « en même temps » selon la formule macronienne consacrée, un Général Schill sort du supposé silence de cette « grande muette » qu’est supposée être notre armée pour quasiment « surenchérir » avec 20 000 hommes « prêts à bondir » en 30 jours sur le front ! Et il semble déjà se voir à la tête d’une force de 60 000 hommes en ralliant ses alliés, pourtant actuellement récalcitrants !
Alors 2000, 20 000, 60 000, ou rien d’autre que des paroles creuses qui ne sont pas moins une provocation que les propos de Narychkine, qui, lui, se contente donc de faire un « écho » logique à ceux de Macron et de son général…
En espérant donc que cette surenchère ne reste que purement verbale, ce qui n’empêche malheureusement pas les victimes de se multiplier, en Ukraine et au Donbass.
Florian Philippot, de son côté, semble prendre cette « menace française » très au sérieux, et en tire les conclusions et les conséquences qui s’imposent dans un tel cas : refuser de rentrer dans cette logique de guerre, et rechercher celle de la négociation, actuellement refusée, concrètement, par la partie US(*), celle qui commandite réellement la boucherie ukrainienne depuis 2014, déjà, et n’entend rien lâcher, encore aujourd’hui, malgré ses échecs sanglants, dont les ukrainienssont les premières victimes.
Monstrueux : 2000 soldats français en partance pour l’#Ukraine ?! Les militaires français doivent refuser à tout prix de suivre cet ordre qui risque de déclencher la 3è guerre mondiale et un carnage pour notre pays ! On apprend en effet à l’instant que « le chef du renseignement russe affirme que Paris se prépare à envoyer 2000 militaires en Ukraine, ajoutant qu’ils seront une cible prioritaire pour Moscou » ! Il ajoute que des militaires français présents là-bas ont déjà été tués, nombreux ! Soutenons les militaires français qui refusent de suivre#MacronLeFou : https://les-patriotes.fr/soutien-au-refus-de-larmee-francaise-daller-se-battre-en-ukraine/
Pierre Schill, un général bien aux ordres de Macron et de l’OTAN…
L’armée de Terre française « se tient prête » et se prépare aux engagements « les plus durs »
Le chef d’État-major Pierre Schill signe ce mardi une tribune dans Le Monde qui fait notamment écho aux propos récents d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Par Le Parisien avec AFP
Le 19 mars 2024 à 12h53
Le général Pierre Schill, chef d'État major de l'armée de Terre (2e en partant de la gauche), ici le 11 novembre 2023 lors de la cérémonie à l'Arc de triomphe. LP/Olivier Corsan
L’armée de Terre française se prépare aux engagements « les plus durs », affirme son chef d’état-major Pierre Schill, alors que les joutes verbales se multiplient ces derniers mois entre Paris et Moscou, deux ans après l’invasion de l’Ukraine.
L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent », assure-t-il dans une tribune qu’il signe mardi dans le quotidien Le Monde. « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre ».
Le président français Emmanuel Macron a récemment suscité un débat intense en France et au sein de l’Otan en déclarant « ne pas exclure » que des militaires occidentaux soient envoyés à l’avenir en Ukraine. Malgré la controverse, Emmanuel Macron avait ensuite assuré que les mots qu’il employait étaient « pesés » et « mesurés », affirmant dans le même temps refuser toute « logique d’escalade » avec Moscou.
L’objectif du général Schill est « que la puissance démontrée par nos forces infléchisse les tendances », qu’elle « dissuade les attaques contre la France ». La France s’appuie en particulier sur la dissuasion nucléaire, qui « a sanctuarisé ses intérêts vitaux », ainsi que sur « des forces entraînées et interopérables avec les armées alliées », principalement européennes.
20 000 hommes engageables en 30 jours
Officiellement, la France a la capacité d’engager 20 000 hommes dans un délai de trente jours et se dote des moyens de commander jusqu’à 60 000 hommes, Français et alliés, selon Pierre Schill. Au total, elle compte 121 000 soldats et peut appeler en renfort 24 000 réservistes, selon l’armée de Terre.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, plusieurs parlementaires et experts se sont toutefois inquiétés du niveau d’équipement de l’armée française, qui ne permettrait pas à son armée de terre de tenir plus de quelques mois en cas d’affrontement direct.
Fin 2024, Paris espère produire 4 à 5 000 obus par mois contre un millier avant l’invasion russe. Mais cela ne représente que la moitié, voire un tiers, des obus tirés en une journée par Moscou sur l’Ukraine.
En cas d’agression, la France serait toutefois assurée du soutien de l’Otan, dont l’article 5 du traité fondateur stipule que toute attaque contre l’un des pays membres doit entraîner une riposte collective de l’organisation.
en Ukraine faite par Poutine est rejetée par les États-Unis!
13 février 2024 à 17:36
Source : Reuters Guy Faulconbridge et Darya Korsunskaya 13 février 2024
La proposition du président russe Vladimir Poutine d’instaurer un cessez-le-feu en Ukraine pour geler la guerre a été rejetée par les Etats-Unis à l’issue de contacts entre intermédiaires, ont déclaré à Reuters trois sources russes au fait des discussions.
L’échec de l’approche de M. Poutine marque le début d’une troisième année du conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale et illustre à quel point les deux plus grandes puissances nucléaires du monde restent éloignées l’une de l’autre.
Une source américaine a nié qu’il y ait eu un contact officiel et a déclaré que Washington ne s’engagerait pas dans des pourparlers qui n’impliqueraient pas l’Ukraine.
En 2023, M. Poutine a fait savoir à Washington, en public et en privé, par le biais d’intermédiaires, notamment les partenaires arabes de Moscou au Moyen-Orient, qu’il était prêt à envisager un cessez-le-feu en Ukraine, ont indiqué les sources russes.
M. Poutine proposait de geler le conflit sur les lignes actuelles et n’était pas disposé à céder une partie du territoire ukrainien contrôlé par la Russie, mais ce signal offrait ce que certains au Kremlin considéraient comme la meilleure voie vers une certaine forme de paix.
"Les contacts avec les Américains n’ont abouti à rien", a déclaré à Reuters, sous couvert d’anonymat, une source russe de haut rang au fait des discussions qui se sont déroulées fin 2023 et début 2024, en raison du caractère sensible de la situation.
Une deuxième source russe ayant connaissance des contacts a déclaré à Reuters que les Américains avaient dit à Moscou, via les intermédiaires, qu’ils ne discuteraient pas d’un éventuel cessez-le-feu sans la participation de l’Ukraine et que les contacts s’étaient donc soldés par un échec.
Une troisième source au fait des discussions a déclaré : "Tout s’est effondré avec les Américains". Selon cette source, les Américains ne voulaient pas faire pression sur l’Ukraine.
L’ampleur des contacts - et leur échec - n’a pas été rapportée auparavant.
Cela intervient alors que le président américain Joe Biden fait pression depuis des mois sur le Congrès pour qu’il approuve une aide accrue à l’Ukraine, mais qu’il se heurte à l’opposition des alliés du candidat républicain à l’investiture présidentielle, Donald Trump.
Le Kremlin, la Maison Blanche, le département d’État américain et la Central Intelligence Agency (CIA) ont tous refusé de faire des commentaires.
LES ÉTATS-UNIS NE VEULENT PAS DE "CANAUX DÉTOURNÉS
Poutine a envoyé des milliers de soldats en Ukraine en février 2022, déclenchant une véritable guerre après huit ans de conflit dans l’est de l’Ukraine entre les forces ukrainiennes d’un côté et les Ukrainiens pro-russes et les mandataires russes de l’autre.
L’Ukraine affirme qu’elle se bat pour son existence et l’Occident considère l’invasion de Poutine comme un accaparement de terres de type impérial qui remet en cause l’ordre international de l’après-guerre froide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy déclare qu’il n’acceptera jamais le contrôle de la Russie sur le territoire ukrainien. Il a interdit tout contact avec la Russie.
Un fonctionnaire américain, s’exprimant à Washington sous le couvert de l’anonymat, a déclaré que les États-Unis n’avaient engagé aucune discussion avec la Russie et que Washington avait été cohérent dans sa volonté de ne pas agir dans le dos de l’Ukraine.
Le fonctionnaire américain a déclaré qu’il semblait y avoir eu des conversations officieuses de type "Track II" entre des Russes n’appartenant pas au gouvernement, mais que les États-Unis n’y participaient pas.
Le fonctionnaire américain a déclaré que la proposition de M. Poutine, sur la base de ce qui a été rapporté publiquement, était inchangée par rapport aux demandes antérieures de la Russie de conserver le territoire ukrainien. Il a laissé entendre que Moscou semblait frustré par le refus répété de Washington d’accepter cette proposition.
La semaine dernière, M. Poutine a déclaré à l’animateur américain Tucker Carlson que la Russie était prête au "dialogue".
CONTACTS
Les intermédiaires se sont rencontrés en Turquie à la fin de l’année 2023, selon trois sources russes.
Une quatrième source diplomatique a déclaré qu’il y avait eu des contacts officieux entre la Russie et les États-Unis par le biais d’intermédiaires à l’initiative de la Russie, mais qu’ils semblaient n’avoir abouti à rien.
Le fonctionnaire américain a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’existence de contacts officieux par le biais d’intermédiaires.
Selon trois sources russes, le signal de M. Poutine a été relayé à Washington, où de hauts responsables américains, dont le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, le directeur de la Central Intelligence Agency, Bill Burns, et le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se sont rencontrés.
L’idée était que M. Sullivan s’entretienne avec le conseiller en politique étrangère de M. Poutine, Yuri Ushakov, et définisse les prochaines étapes, a déclaré l’une des sources russes.
Mais lorsque l’appel a eu lieu en janvier, M. Sullivan a dit à M. Ushakov que Washington était prêt à discuter d’autres aspects de la relation, mais qu’il ne parlerait pas d’un cessez-le-feu sans l’Ukraine, a déclaré l’une des sources russes.
Le fonctionnaire américain a refusé de donner des détails sur les prétendus appels de M. Sullivan ou de préciser si une telle conversation avec M. Ushakov avait eu lieu.
POUTINE "PRÊT À CONTINUER LE COMBAT
L’une des sources russes a exprimé sa frustration à l’égard des États-Unis en raison de l’insistance de Washington à ne pas pousser l’Ukraine vers des pourparlers, étant donné que les États-Unis contribuaient au financement de la guerre.
Poutine a dit : "Je savais qu’ils ne feraient rien", a déclaré une autre source russe. "Ils ont coupé la racine des contacts qu’il avait fallu deux mois pour établir.
Une autre source russe a déclaré que les États-Unis ne semblaient pas croire que Poutine était sincère.
"Les Américains ne croyaient pas que Poutine était sincère au sujet d’un cessez-le-feu - mais il l’était et il l’est - il est prêt à discuter d’un cessez-le-feu. Mais Poutine est également prêt à se battre aussi longtemps qu’il le faudra - et la Russie peut se battre aussi longtemps qu’il le faudra", a déclaré la source russe.
Le Kremlin ne voit pas l’intérêt de poursuivre les contacts avec les États-Unis sur cette question, ont déclaré les sources russes, de sorte que la guerre se poursuivra.
Cette « exclusivité » date déjà du 13 février, il y a plus d’un mois, donc, et parle d’ébauches de négociations qui ont surtout eu lieu fin 2023. Très intéressant, néanmoins, et en fait, plutôt révélateur de ce que Poutine et/ou « le Kremlin » en tant que regroupement du pouvoir russe semblaient alors, selon ce récit, carrément naviguer à vue.
C’était donc avant la victoire complète à Avdeïevka, mais tout de même dans une phase où l’armée russe reprenait nettement l’initiative. Une situation qui rappelle terriblement les prémisses des accords de Minsk, 1 et surtout 2, suite à la belle et courageuse victoire de Debaltsevo en février 2015.
Il était donc à nouveau question de « geler le front », c'est-à-dire d’entériner une situation de ni-guerre-ni-paix, et non pas une paix durable, manifestement. Ce qui mène à une impasse, difficilement compréhensible en regard des sacrifices déjà consentis par la population. Mais c’était déjà le cas à l’époque de « Minsk ».
Une tentative qui traduisait donc probablement à nouveau des contradictions au sein de la bourgeoisie nationale russe, tout comme en 2015, et entre lesquelles Poutine continue en réalité à « arbitrer », jusqu’ici, plutôt que de définir une stratégie clairement compréhensible de tous et durable, autant que faire se peut.
Une « valse hésitation », en pratique, sous les apparences d’un « triomphe », dont les conséquences malheureuses ont déjà été, entre autres, la liquidation de la meilleure unité combattante, celle qui a fait la victoire stratégique de Bakhmout (Wagner-Prigogine), alors que le reste de l’armée fédérale en était encore à se remettre de ses échecs et reculs de l’automne 2022.
De l’autre côté, occidental dont français, on voit bien, maintenant, une volonté de continuer « Quoi qu’il en coûte ! » une guerre d’attrition, en escomptant toujours sur les difficultés de l’armée russe, relatives et relativement à ses objectifs originels dans cette « Opération Spéciale », que Makogonov lui-même, sur BFM, peine, il est vrai, à résumer de manière synthétique et évidente. Difficultés que Poutine lui-même semble donc acter, tout en les remettant plus ou moins sur le compte d’une adversité imprévue, « beaucoup plus difficile » qu’en Crimée, et même « tragique », selon son allocution postélectorale sur la Place Rouge (*), et en les reléguant en quelque sorte au « passé », suite à la victoire d’Avdeïevka, alors qu’évidemment l’objectif de la libération des régions citées, Novorossia et Donbass, reste à compléter. Imprévision qui reste donc néanmoins inquiétante, sauf à considérer que le « triomphe » électoral soit, on l’espère, transposable dans la mise en œuvre de la stratégie militaire et que l’on avance donc vers la fin de cette guerre, par une victoire complète plus que jamais nécessaire contre l’ukronazisme, ce chancre du fléau otanesque en Europe !
Avec émotion je vous salue tous, je vous salue et vous félicite pour cette fête : pour la réunification de la Crimée et de Sébastopol avec la Russie !
Ровно десять лет назад здесь, наКрасной площади, передвигаясь наэтуже сцену, вспомнил отом, что Крым часто называют непотопляемым авианосцем.
Il y a exactement dix ans ici, sur la Place rouge, en marchant sur cette même scène, je me suis rappelé que l’on appelle souvent la Crimée un porte-avions insubmersible.
Именно это инавело намысль сказать отом, что Крым вернулся вродную гавань.
Précisément cela m’a amené à l’idée de dire que la Crimée était revenue à son port natal.
НоКрым– это нетолько стратегически важная территория, это нетолько наша история, наши традиции игордость России.
Mais la Crimée, ce n’est pas seulement un territoire stratégiquement très important, ce n’est pas seulement notre histoire, nos traditions et la fierté de la Russie.
Крым– это прежде всего люди: севастопольцы, крымчане.
La Crimée c’est avant tout des gens : sébastopoliens, criméens.
Они – нашагордость.
Ce sont eux, notre fierté.
Они через десятилетия пронесли веру вОтечество, они никогда неразделяли себя сРоссией.
Pendant des décennies ils ont conservé la foi dans la Patrie, ils ne se sont jamais séparés de la Russie.
Иименно это позволило Крыму вернуться всостав нашей общей семьи.
Et précisément c’est ce qui a permis à la Crimée de revenir au sein de notre famille commune.
Ночто касается Новороссии, что касается Донбасса: люди, проживающие там, тоже тогда, вдни «русской весны», заявили освоём желании вернуться вродную семью.
Mais en ce qui concerne la Novorossia, en ce qui concerne le Donbass : les gens qui vivent là-bas, ont alors également, aux jours du « Printemps Russe »,[Au printemps 2014-NDLR], exprimé leur souhait de revenir dans la famille natale.
Их путь наРодину оказался гораздо более тяжёлым, трагичным.
Leur chemin vers la Patrie s’est avéré beaucoup plus difficile, tragique.
Новсё-таки мы сделали это, иэто тоже большое событие вистории нашего государства.
Mais nous l’avons fait quand même, et c’est aussi un grand événement dans l’histoire de notre Etat.
Теперь мы развиваемся иидём вместе, чувствуя локоть друг друга.
Maintenant nous nous développons et avançons ensemble, en nous serrant les coudes.
Только сегодня утром мне доложили, что восстановлена железная дорога отРостова доДонецка, доМариуполя иБердянска.
Juste ce matin on m’a informé du rétablissement de la ligne de chemin de fer de Rostov à Donetsk, Marioupol et Berdiansk.
Мы продолжим эту работу, искоро железнодорожные составы поедут прямо вСевастополь.
Nous continueront ce travail et bientôt les transports ferroviaires iront directement à Sébastopol.
Иэто будет ещё одна, альтернативная дорога– вместо Крымского моста.
Et ce sera encore une autre voie alternative, au lieu du Pont de Crimée.
Вот так вот– вместе, рука обруку– мы будем идти дальше.
Et voilà, c’est ainsi que nous irons plus loin, main dans la main.
Именно это– ненасловах, анаделе– делает нас реально сильнее.
Précisément, non pas en paroles, mais dans les faits, cela nous rend réellement plus forts.
Ивсё это происходит благодаря вам, гражданам России.
Et tout cela se produit grâce à vous, citoyens russes.
[A ce moment, et avant de conclure, Poutine donne la paroles à ses « concurrents » lors de cette élection présidentielle, qui le félicitent pour le retour de la Crimée au sein de la Fédération. A la suite de quoi résonne l’hymne russe, alors qu’il salue une dernière fois la foule :]
Поздравляю спраздником! Даздравствует Россия!
Je vous félicite pour cette fête ! Vive la Russie !