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Pétition en ligne :
NON À L’EURO NUMÉRIQUE !
http://cieldefrance.eklablog.com/euro-numerique-banco-centralise-bce-les-carottes-ne-sont-pas-encore-cu-a214536499
Suite à notre récent article:
entre l'époque de Marx et la nôtre
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Un commentaire de Jack Freychet:
« Le capitalisme vit, croit sans limitation en occident ou il génère le chômage, la précarité, l’intermittence, la misère pour le plus grand nombre, la classe ouvrière a pour l’essentiel été externalisée et le combat se termine faute de combattants sauf pour ramasser les miettes mais l’analyse marxiste est toujours valide. »
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... Et notre réponse:
Bonjour, camarade !
Les conditions de vie misérables du prolétariat et d’une grande part de l’humanité, majoritaire en fait, ne sont pas spécialement l’apanage du capitalisme, mais bien celui du système social de domination de classe en général, quel qu’il soit, selon les époques historiques.
Les systèmes de domination de classe se sont succédés depuis l’aube de la civilisation en fonction de l’évolution des forces productives et donc des rapports de production.
A chaque étape le prolétariat s’est aussi « mué » par la force des choses en une nouvelle classe dominée sans jamais pouvoir se libérer, même si certaines mutations des classes dominantes ont pu apporter quelques soulagements, relatifs, et souvent, provisoires.
Ainsi la « révolution féodale », qui s’étend sur au moins deux siècles, en fait, n’a pas forcément constitué une amélioration de la condition du « serf » par rapport à l’ « esclave », si l’on tient compte que la longue période « intermédiaire » avait déjà vu l’apparition d’une paysannerie relativement indépendante dont la condition sociale était bien meilleure, tout étant relatif, aussi bien que celle du serf, et que celle de l’esclave, aussi, évidemment.
La féodalité était néanmoins un prélude nécessaire à la constitution des Etats « modernes » et c’est en ce sens qu’elle a en quelque sorte joué un rôle social « révolutionnaire ».
La bourgeoisie elle-même n’apparaît vraiment en tant que classe constituée qu’avec l’apogée de cette « révolution féodale » vers la fin du XIème siècle.
Dans la plupart des pays, au fil de siècles, la nouvelle transition d’une domination de classe à l’autre, de la féodalité à la bourgeoisie, s’est faite sans abolition politiquement formelle de la féodalité et de la monarchie, encore en place dans bien des cas.
Ce fut donc une transition et une « révolution » de fait, en pratique économique et sociale, et le plus souvent sans qu’il soit possible d’en déterminer le jour et l’heure exacte comme nous avons tendance à le faire avec notre célèbre « Prise de la Bastille » !
Lorsque Marx écrit Le Capital il nous décrit le capitalisme comme un rapport particulier à la marchandise, en tant que rapport de production et rapport social. C’est un rapport particulier qui est typiquement lié à l’industrie moderne naissante, encore mue exclusivement par la force motrice de la vapeur et animée par la force de travail du prolétariat industriel, stricto sensu, les autres classes laborieuses devenant tout à fait marginales, en ce temps.
Après Marx ce rapport particulier à la marchandise s’est prolongé avec différentes autres formes du processus industriel, mais restait néanmoins lié à la domination socialement numérique du prolétariat industriel, qui a connu son apogée, en France, et plus généralement, en Occident, au milieu des années 70.
Mais l’apogée de ce rapport particulier est aussi, logiquement, le début de son déclin.
Ce déclin n’est pas seulement, ni même surtout, essentiellement, du à l’« externalisation » – délocalisation d’une partie effectivement importante des forces productives, par rapport à leur origine « occidentale », mais bien d’abord à leur propre évolution technologique en tant que forces productives.
En exportant ses capitaux la bourgeoisie n’exporte son rapport particulier à la marchandise que dans des limites temporelles non seulement étroites mais nécessairement de plus en plus réduites, avec le temps, et carrément de façon exponentielle, en termes de « réduction temporelle », aujourd’hui, avec l’accélération des progrès technologiques.
Même si elle cherche évidemment à exporter aussi, avec ses capitaux, des rapports sociaux archaïques, elle n’a jamais ni la possibilité, ni même surtout l’envie, d’exporter avec les technologies archaïques de production qui fondaient ce rapport particulier à la marchandise, au XIXème siècle !
La Chine, aujourd’hui encore à la peine pour se débarrasser de sa dépendance aux capitaux étrangers, n’en a pas moins déjà dépassé le cap de l’extension optimum de son prolétariat industriel pour rentrer dans l’ère de la tertiarisation.
« Tertiarisation » : de l’évidence d’une nouvelle stratification sociale au XXIe siècle
Et ce processus ne peut que se répéter de manière de plus en plus accélérée à mesure que les nouvelles technologies se répandent sur la planète.
Le rapport particulier à la marchandise qui fondait le capitalisme à la fin du XIXème siècle est donc inexorablement en train de disparaître sans que le prolétariat industriel ait pu trouver la force de se constituer en classe dominante capable de proposer une alternative sociale au reste de l’humanité, comme l’espérait Marx.
C’est simplement un fait qu’il faut constater et avec lequel nous devons apprendre à vivre, si nous voulons avancer avec le mouvement du réel, ce que nous impose, en réalité, la dialectique, et non avec les fantasmes politiques évanouis de la gauche de la fin du siècle passé.
Ce que nous montrent les politiques monétaires radicalement « non conventionnelles » et revendiquées comme telles, de la part des Banques Centrales, ces dernières années, depuis la crise de 2007-2008, mais déjà expérimentées au Japon depuis la fin du siècle passé, c’est que la partie la plus « consciente » de la bourgeoisie n’a pas, quant à elle, de tels fantasmes passéistes et s’attèle à remodeler sa domination de classe en fonction des nouveaux rapports de production, des nouveaux rapports à la marchandise, et au fonctionnement des services, et désormais libérée de tous ses « tabous » s’emploie à « reconditionner » les nouvelles catégories prolétariennes sous une forme qui lui permettra de conserver durablement tous ses privilèges et pouvoirs en tant que classe dominante.
Est-ce que nous voulons réellement construire une alternative sociale adaptée aux nouvelles technologies et aux nouveaux rapports de production, ou simplement nous complaire à radoter l’antienne idéologique d’une chapelle ou d’un autre, telle est la seule question fondamentale actuelle.
Faire l’analyse lucide du réel, sur la base du matérialisme dialectique, telle est la seule vraie fidélité que nous devons à l’œuvre de Marx, et que nous pouvons nourrir, précisément, d’une lecture intelligente de ses textes, et notamment, dans le rapport entre valeur d’usage et valeur d’échange, tel qu’il se produit désormais au XXIème siècle.
Luniterre
Banco-entralisme : Le sens retrouvé du combat social en France http://cieldefrance.eklablog.com/le-sens-retrouve-du-combat-social-en-france-a213299195 ***********************************
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Une suite au débat, après:
Lancement du portefeuille d’identité numérique européen à Paris
http://mai68.org/spip2/spip.php?article15885
et après:
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Lancement du portefeuille d’identité numérique européen à Paris
23 juillet 02:38, par do
Je pense qu’au moins au début ce ne sera pas obligatoire. Mais ce sera tellement "confortable" que de plus en plus de gens vont s’y mettre, accepter. Ce sera comme les réseaux sociaux qui ont fait quasiment disparaître le vrai internet. Ou comme la carte bancaire. Ou comme le téléphone portable qui n’est pas obligatoire et qui permet à la police tous les espionnages. En plus, aujourd’hui, quand on n’a pas de téléphone portable, ils savent tout de suite qu’on est un rebelle (ils ont reproché aux gens de Tarnac de pas avoir de portable). Pour eux c’est presque mieux si c’est pas obligatoire.
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Lancement du portefeuille d’identité numérique européen à Paris
23 juillet 14:05, par Luniterre
A quelques jours ou semaines près, et ce n’est donc pas un hasard, identité numérique et monnaie numérique, les deux dispositifs essentiels de la nouvelle oppression banco-centraliste se mettent en place concrètement, au sens où les premières pierres juridiques et techniques en sont posées, en vue d’une construction dans la durée mais qui n’est donc pas sensée connaître de « retour en arrière » selon ses promoteurs.
Il faut comprendre que ce n’est donc pas juste une sorte de « volonté de pouvoir augmenté » de la part du système, mais bien une question d’adaptation des rapports sociaux aux nouveaux rapports de production, qui, eux-mêmes, dérivent directement de l’évolution technologique des forces productives.
Tant que le prolétariat industriel productif est la classe numériquement la plus importante de la société, c’est la masse du capital variable représentée par les salaires ouvriers qui permet à la fois la production de la plus value et une partie essentielle de sa réalisation, par la consommation.
Dans une société de « services », où le secteur tertiaire est archi-dominant, la consommation permet essentiellement le renouvellement du capital fixe, et seulement très secondairement, la réalisation d’une plus value productive réelle.
La grande masse des « bénéfices » étant devenue spéculative, en liaison avec la création monétaire banco-centralisée et son contrôle des taux de crédit.
Il est donc essentiel pour la classe dominante de contrôler avec précision la consommation, de façon à ajuster le cycle de renouvellement du capital fixe.
Le pouvoir ne réside plus essentiellement dans la réalisation d’une plus-value de plus en plus évanescente, mais dans la capacité de la classe dominante à maintenir ses « serviteurs » dans une dépendance précisément absolument servile.
Avec l’identité numérique et la monnaie numérique, c’est ce qui préside à l’élaboration et à la mise en place de nouveaux rapports sociaux.
Progressivement, ce qui reste de l’économie de marché « libérale » disparaîtra derrière la façade des monopoles banco-centralisés, même s’ils continueront à jouer la comédie de la « concurrence » pour illusionner encore le chaland.
La « révolution » banco-centraliste a déjà connu deux « sauts qualitatifs » avec les crises de 2007-2008 et 2020-2021, et elle en connaîtra peut-être d’autres, mais il apparaît donc, à qui veut bien continuer d’ouvrir les yeux, qu’elle s’installe désormais dans la durée.
Son seul obstacle majeur, à l’heure actuelle, ce n’est pas le risque d’une « révolte » des populations, déjà bien anesthésiées, malheureusement, mais celui d’une défaite brutale et massive face à la Russie, en Ukraine, principalement.
Une défaite qui revigorerait considérablement la galaxie des nations non encore complètement intégrées dans le système banco-centraliste mondialisé, et qui pourraient donc véritablement choisir la voie de l’indépendance !
Luniterre
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Lancement du portefeuille d’identité numérique européen à Paris
23 juillet 14:24, par do
Salut Luniterre,
Bien sûr, je souhaite que la Russie gagne la guerre contre les Amerloques. Mais, j’ai bien peur que du point de vu du banco-centralisme ça ne fasse que retarder les choses.
Ce que je crois, surtout, c’est que l’Intelligence Artificielle va gouverner le "portefeuille numérique". Et qu’elle va s’autonomiser par rapport aux êtres humains avec toutes les conséquences que ça implique.
Pour que tous ces malheurs n’arrivent pas, il faudrait que le nouveau prolétariat devienne très très vite très très intelligent.
Mais, Guy Debord disait quelque chose comme ça : « C’est quand tout semble perdu qu’il ne faut désespérer de rien. »
Amicalement,
do
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Lancement du portefeuille d’identité numérique européen à Paris
23 juillet 17:05, par Luniterre
Effectivement, et même, bien évidemment, la victoire de la Russie, ce serait, pour l’instant, le retour sur la scène économique et politique mondiale de la bourgeoisie nationale, dans bon nombre de pays, et surtout ceux qui sont encore en voie d’industrialisation et/ou de modernisation technologique.
Ce ne serait donc qu’une sorte de répit dans l’évolution du système de domination de classe, un peu comme l’intervalle entre la fin de l’antiquité esclavagiste et la féodalité « pure et dure » à partir du XIème siècle.
Et vraisemblablement, ça ne durera même pas aussi longtemps… Donc, comme tu le dis si bien :
« Pour que tous ces malheurs n’arrivent pas, il faudrait que le nouveau prolétariat devienne très très vite très très intelligent. »
Comme le dit le Pr Paoult, qui a peut-être lu Debord :
« Nous avons le droit d’être intelligents » !
Le problème c’est précisément que beaucoup trop peu de gens abusent réellement de ce droit…
Il nous reste donc espérer :
_1. Que la Russie gagne la guerre !
_2. Que le virus de l’intelligence « naturelle » en profite, d’ici là, pour se répandre !
On peut voir les choses sous deux angles :
_1. Le plus réaliste : c’est pas gagné… !
_2. Le plus optimiste : en tout cas, au moins, la guerre peut encore être gagnée… !
Le deuxième cas laisse aussi une chance à l’intelligence « naturelle » de ressurgir…
…Et donc un peu d’espoir, tout de même.
Luniterre
PS : tout ce qui paraissait perdu, le 24 Juin dernier, au petit matin à Rostov, et promis à une nouvelle effusion de sang, a finalement été sauvé, pour l’essentiel, et ouvre même la porte à de nouvelles possibilités, si l’on y regarde de plus près.
Une bonne raison de continuer à combattre jusqu’au bout sur ses fondamentaux, même dans une situation à priori perdue, désespérée.
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La documentation en lien avec la vidéo:
https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_23_3721
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Les pétitions déjà lancées:
NON À L’EURO NUMÉRIQUE !
NON au portefeuille d'identité européen
Réagissez avant qu'il soit trop tard !
https://info.juste-milieu.fr/non-au-portefeuille-d-identite-europeen/signup.html
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Euro numérique banco-centralisé BCE:
les carottes ne sont pas encore cuites,
mais le feu vient d'être allumé sous la casserole!
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Portefeuille d’identité numérique,
Euro numérique, le « Monde d’Après »
c’est la « Prise de la Bastille » à l’envers,
c’est l’embastillage informatique de toute
la population, sans tambour ni trompette !
Lentement mais surement, trois ans après la dite « crise du covid » et son premier « confinement » toutes les projections et conjectures « complotistes » orwelliennes de l’époque sont donc en train de se mettre résolument en place, tant sur le plan technique que juridique, même si avec une gradation suffisamment « progressive » pour ne pas paraître constituer, précisément, une négation brutale de tous les droits humains et sociaux laborieusement acquis après deus siècles et demi de luttes politiques et sociales.
A la faveur de l’été, coupable d’un « excès de chaleur », hypothétique ou réel, mais de toute façon, ce n’est pas l’actu qui manque de sujets, graves ou futiles, pour faire passer au second plan et faire avaler en douceur à la population la mise en place des mesures de base de son emprisonnement informatique de plus en plus total.
Et le tout avec, formellement exprimées, les meilleures intentions du monde…
Pourtant, ce qui est notable et évident à tout observateur un tant soit peu attentif, c’est bien qu’au-delà de ces « bonnes intentions » du discours il n’y a aucune limite réellement posée ni aucune garantie d’aucune sorte.
Mais compte tenu de l’apathie des populations savamment conditionnées par les médias systémiques, ce nouveau système de domination de classe peut se donner le temps pour s’établir, et d’autant plus durablement que le conditionnement en aura été effectué dans la durée, encore une évidence à constater, même si elle ressemble à une lapalissade.
Pour autant, parler de Nouvel Ordre Mondial reste relatif, tant le désordre semble gagner en intensité, sur la planète.
Avec les documents aujourd’hui publiés on voit bien qu’il s’agît essentiellement d’un ordre occidentalo-centré, même s’il se modèle très concrètement sur son homologue chinois.
De ce modèle chinois, et même et surtout, de son « crédit social à la chinoise », ce nouvel ordre occidentalo-centré a nécessairement le plus grand besoin pour simplement survivre en tant que système en soi, déjà, sinon en tant que système de domination mondiale. Domination mondiale qu’il est donc bien obliger de « partager » avec cet homologue chinois, et d’autant plus qu’il a en quelque sorte lui-même initié la naissance de ce nouveau « modèle chinois », comme nous le rappelle précisément, et du point de vue de l’analyse, on ne peut plus opportunément, la visite du « centenaire » Kissinger, proxénète initial et encore actuel de l’économie chinoise, et, anecdotiquement, ancien proxénète potentiel de Mao Zedong lui-même…(*)
Les « retrouvailles émouvantes », en quelque sorte, de Xi et Kissinger nous montrent, si on veut bien tout simplement regarder la réalité en face, à quel point le monde d’aujourd’hui et à la fois l’« enfant naturel » du XXème siècle politique et le produit d’une évolution systémique, en ce qui concerne le développement des forces productives modernes, déjà depuis longtemps conditionné par l’informatique et la robotisation.
Un monde où le contrôle des ressources et des populations se fait essentiellement par la création monétaire banco-centralisée, et non plus par le contrôle direct des capitaux productifs, désormais dépourvus de rentabilité réelle, en dehors de la spéculation financière, elle-même un sous-produit de la création monétaire banco-centralisée.
La force de la Chine, c’est d’avoir pris plusieurs longueurs d’avance, tant dans le domaine du contrôle des populations que de celui du contrôle banco-centralisé des capitaux financiers, mais tout en restant en dépendance dans le domaine des ressources et des échanges commerciaux internationaux. Dépendance qu’elle s’emploie donc à réduire avec son système des « Routes de la Soie » qui fait à son tour rentrer d’autres nations moins « développées » dans la dépendance de sa propre dette banco-centralisée.
Se partager les zones d’influences monétaires banco-centralisées, tout en tenant compte de leur interdépendance économique systémique, telle est donc la perspective d’avenir du nouvel ordre mondial, sauf l’intrusion « barbare » de la Russie dans ce duel à fleurets « mouchetés », du moins pour autant que les intérêts fondamentaux des duellistes soient saufs.
La force de la Russie, avec cette intrusion, c’est de faire la preuve de son indépendance, et d’abord, de son indépendance économique, base de sa capacité de Résistance, et, éventuellement, de contre-offensive, qui serait donc, au stade actuel, une contre-contre offensive !
Pour autant le rôle à priori « naturel », dans ce contexte, de leader des peuples et des nations indépendantes, qui refusent de se plier au nouvel ordre mondial, ne restera évidemment dévolu à la Russie que si elle arrive à clarifier suffisamment ses propres contradictions internes pour apparaître durablement comme une force essentiellement unie et donc, unitaire.
Cela implique donc qu’elle arrive à se libérer encore davantage des fantasmes comprador de la période « eltsinienne » et de ses dérives bureaucratiques dont elle semble encore parfois être l’héritière, comme on vient récemment de le voir.
L’ « exil » de Wagner au Bélarus est donc possiblement et paradoxalement une chance de reconstituer une force indépendante qui soit à nouveau par elle-même le fer de lance et l’avant-garde de l’indépendance russe et de son rôle dans le monde actuel, et notamment, face à l’hégémonie banco-centraliste en train de s’imposer comme « nouvel ordre » mondial, même si plus ou moins bicéphale.
Luniterre
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http://ekladata.com/6H6H4RDybDj66z8rhr3uMVtznYc/MEMORANDUM_CONVERSATION_Mao-Kissinger-17-02-1973.pdf
(Voir pages 12 à 14, notamment!
...Un passage qui n'a pas été communiqué au Président Nixon! )
ALERTE! Euro numérique banco-centralisé BCE:
les carottes ne sont pas encore cuites,
mais le feu vient d'être allumé sous la casserole!
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Quelques explications complémentaires
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L’euro numérique pensé par la Commission européenne et la BCE
sera une alternative électronique aux espèces. © Marc Ollivier/Ouest-France
Mardi 04 juillet 2023 22:43
Le cadre juridique du futur euro numérique, version dématérialisée de la monnaie unique, a été dévoilé mercredi 28 juin 2023 par la Commission européenne. Le projet n’est pas encore précis sur sa forme, mais la Banque centrale européenne (BCE) évoque une application grand public capable de « proposer des paiements sans contact ou des QR codes ».
Stockée sur une carte ou un téléphone mobile, elle permettrait – à partir de 2027 ou 2028 – des paiements en ligne, mais également sans connexion internet, sans frais. L’euro numérique sera « accessible à tous, partout et gratuitement » dans les vingt pays ayant adopté la monnaie unique, a expliqué le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. Il fournira « une alternative publique » aux moyens de paiements numériques privés, largement dominés par des entreprises étrangères.
L’institution vante « un moyen de paiement électronique aussi sûr, facile d’utilisation et bon marché que les espèces aujourd’hui ». L’intérêt serait alors d’avoir une nouvelle possibilité de paiement moderne en monnaie banque centrale. Mais les Européens en ont-ils vraiment besoin ?
Un accroissement du pouvoir de la BCE
« Le réel enjeu est la concurrence entre les monnaies et l’objectif n’est pas d’apporter une plus-value dans le quotidien des citoyens », estime Claire Balva, consultante indépendante spécialisée dans les monnaies numériques. En effet, des entreprises privées de paiement en ligne comme Lydia ou PayPal offrent déjà la possibilité de payer en ligne sans frais. Avec l’euro numérique, la seule différence pour les utilisateurs serait de passer par un dispositif géré par la BCE et non une entreprise privée. « L’ambition est plutôt d’avoir un euro émis par la BCE qui reste compétitif par rapport aux devises étrangères et aux cryptomonnaies », explique l’experte en monnaie numérique.
Cet euro numérique sera un nouvel outil de pilotage de l’économie pour l’institution financière. « Même si ce n’est pas affiché clairement, la BCE veut profiter des possibilités des évolutions technologiques pour programmer la monnaie », et ainsi pouvoir relancer la consommation de façon ciblée, d’après Claire Balva.
Et la vie privée ?
Cette visibilité accrue sur l’ensemble des flux qu’aurait l’institution de Francfort inquiète quant au respect du droit à la vie privée. Sa protection est d’ailleurs la principale préoccupation du public et des professionnels interrogés lors d’une consultation publique sur l’euro numérique en 2021.
« Ce n’est pas un projet Big Brother », tente de rassurer Mairead McGuinness, la commissaire européenne aux services financiers. Pourtant aucun garde-fou n’a pour l’instant été annoncé. « Traditionnellement, on multiplie les intermédiaires de distribution afin de disperser l’informmation. Or cela ferait perdre tout son intérêt au projet. »
Sur son site, la BCE indique que « l’identité des utilisateurs pourrait être séparée des données sur les paiements, de sorte que seules les cellules de renseignement financier seraient en mesure d’y accéder […] afin d’identifier le payeur et le bénéficiaire en cas de suspicion d’activité illégale ».
Nouveau concurrent aux espèces et aux banques commerciales
Si la comparaison avec les cryptomonnaies est facile, l’euro numérique s’en éloigne fortement. « Les cryptomonnaies ont intrinsèquement une volonté de décentralisation et de ne pas dépendre d’un organisme, type banque centrale », rappelle Claire Balva. Tout l’inverse de cette monnaie qui serait aux mains de l’institution financière européenne.
L’euro numérique serait plutôt un équivalent électronique du liquide dont l’utilisation baisse. Mais la BCE affirme que le cash ne sera pas remplacé par cette nouvelle monnaie, pourtant nommée « Cash + ».
Pour éviter que cela ne devienne la seule monnaie utilisée, si les Européens adoptaient ce moyen de paiement – ce qui n’est pas encore gagné –, il est prévu que soit mis en place un plafond d’euros détenus sous cette forme qui pourrait atteindre 3 000 €. Objectif : limiter les transferts d’argent des comptes courants vers un stock d’euros numériques.
En effet, cela représenterait un risque pour le financement de l’économie. « Les sommes détenues sur ces comptes sont utilisées par les banques commerciales pour accorder des prêts », explique Claire Balva. Les banques s’inquiètent toutefois de possibles pertes de revenus puisque l’euro numérique, comme les pièces et billets, ne seront pas inscrits dans leur bilan.
Juliette LE CHEVALLIER Ouest-France
Autre article intéressant et utile trouvé dans la presse mainstream (JDN):
Télécharger « Cash+ le futur euro numérique lève le voile mais pas les doutes.pdf »
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Pour aller plus loin sur le banco-centralisme:
entre l'époque de Marx et la nôtre
Le "capitalisme" au XXIème siècle: "en crise", "délocalisé", ou "déjà mort"?
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NOUVELLE ÉDITION AVEC UNE RÉPONSE
AU CAMARADE DO SUR SON SITE VLR
"Ce matin, Levant les yeux vers le drapeau de la Russie flottant au milieu de la caserne de mon bataillon, j'y ai vu la situation géopolitique actuelle..." (Erwan Castel)
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По прибытии представителей ЧВК "Вагнер" и их рассредоточения на полигонах для проведения занятий особое внимание планируется уделить приемам и способам ведения боевых действий Вооруженными Силами Республики Беларусь — Минобороны РБ.
Dès l’arrivée des membres du PMC « Wagner » et leur répartition sur les terrains d’entraînement pour la conduite de la formation une attention particulière sera apportée aux techniques et moyens de mener les actions de combat des Forces Armées de la République du Bélarus – Ministère de la Défense RB.
https://t.me/c/1826553578/2656ㅤ
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«Самый фартовый политик всех российских и советских политических эпох и времен»
« Le politique le plus veinard de tous les temps et époques politiques russes et soviétiques »
Nous travaillerons pour le bien de la Russie et nous remplirons notre devoir jusqu'au bout
Не успела новость, о том что Евгений Пригожин и командиры ЧВК "Вагнер" лично встречались с Владимиром Путиным, остынуть как российские СМИ, которые все последние недели поливали грязью Евгения Викторовича, резко сменили свой вектор повествования.
A peine refroidie la nouvelle de la rencontre personnelle entre Evgueny Prigogine, les commandants du PMC « Wagner » et Vladimir Poutine que les médias russes qui, ces toutes dernières semaines ont traîné Evgueny Viktorovitch [Prigogine – NDLR] dans la boue, ont radicalement changé leur vecteur narratif.
К примеру сегодня вечером вышла статья (https://www.mk.ru/politics/2023/07/10/prigozhina-vernuli-v-stroy-pochemu-chvk-vagner-dali-vtoroy-shans.html) московского Комсомольца с заголовком «Пригожина вернули в строй: почему ЧВК «Вагнер» дали второй шанс
Попытка нащупать мотивы неожиданного, но очень прагматичного решения Путина»
Par exemple ce soir (le 10/07/2023 - NDLR) est sorti un article (https://www.mk.ru/politics/2023/07/10/prigozhina-vernuli-v-stroy-pochemu-chvk-vagner-dali-vtoroy-shans.html) du «Московский комсомолец» avec le titre : « Prigogine remis en service : pourquoi on a donné une seconde chance au PMC « Wagner »
Une tentative de trouver les raisons de la décision inattendue mais très pragmatique de Poutine »
В статье уже не встретишь привычные упоминания о криминальном прошлом Пригожина, его "роскошной жизни", желания бросить вызов Владимиру Путину или подыгрывании украинским националистам. Вместо этого журналисты вновь отдают должное силе и боевой мощи ЧВК "Вагнер" и неотделимость ее руководителя: «Вагнер» — это Пригожин, а Пригожин — это «Вагнер».
Dans l’article tu ne trouves plus les habituels rappels du passé criminel de Prigogine, de sa « vie fastueuse », de ses désirs de lancer un défi à Vladimir Poutine ou de jouer le jeu des nationalistes ukrainiens. A la place de cela les journalistes rendent de nouveau hommage à la force et à la puissance de combat du PMC « Wagner » et de l’inséparabilité de sa direction : « Wagner », c’est Prigogine, et Prigogine, c’est « Wagner ».
Заканчивается статья словами «Путин произвел эту оценку и сделал свой выбор — выбор в пользу прагматизма, а не неких формальных нормативов», от былых тезисов по типу «Быстрого подавления вооруженного мятежа» не осталось и следа.
L’article se termine par ces mots : « Poutine a effectué cette évaluation et fait son choix, un choix en faveur du pragmatisme, et non pas de quelques normes formelles », des anciennes thèses du type « écrasement rapide de la rébellion armée » il ne reste pas la moindre trace.
Как говорится не осуждайте проституток, кучеров, актеров и, похоже, журналистов...
Comme on dit, ne jugez pas les prostituées, les cochers, les acteurs, et, semble-t-il, les journalistes…
https://t.me/prigozhin_2023_tg/2269
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Sur le même thème:
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Macron pas sauvé des eaux...
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Suite aux feux d'artifices prématurés en banlieue...
...Et à l'échec flagrant des "100 Jours" suite au 49-3 contre les retraites des français...
France-Macron s'exprimera prochainement, pas le 14 juillet - Elysée
information fournie parREUTERS•12/07/2023 à 11:56
PARIS, 12 juillet (Reuters) - Emmanuel Macron ne s'exprimera pas le 14 juillet mais dans les prochains jours, a fait savoir mercredi l'Elysée.
Une prise de parole du président de la République est attendue au terme des "100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action" qu'il s'était fixés en avril, avec la volonté de tourner la page de la contestation contre la réforme des retraites.
(Reportage Michel Rose, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Kate Entringer)
...Emmanuel Macron ne s’exprimera pas à la télé pour le 14 juillet, une possible prise de parole à la fin du mois...
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Macron, le 12 Juillet à Vilnius:
"...la nature de ces violences urbaines est très différente de ce que nous avions connu jusqu'ici".
"Est-ce que c'est une affaire de sous-investissement de l'État français dans la politique de la ville? La réponse est non"
"Est-ce que c'est un manque de forces de sécurité ou de magistrats comme le disent d'autres? La réponse est non"
(Cité par Valerie LEROUX et Baptiste PACE / Vilnius (AFP)/)
Alors?
Est-ce une incapacité congénitale
à gouverner dans l'intérêt du pays???
La réponse est OUI!
Macron, 100 jours de plus?
100 jours de trop!!!
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L'étrange journée des "musiciens" Wagnériens
à Rostov et sur les routes de Moscou!
samedi 24 juin 2023, par
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